Honoré Balzac et ses œuvres

re (Restauration), exploite le thème de la patérnité, incarné par le père Goriot et par Vautrin. Dernièrement, il décrit et analyse le fnctionnement de la société, l’arrivisme de la société : « en vous montrant le carillon de l’ordre sociale et le jeu de la machine ».

Le réalisme et les descriptions

Ce qui déplait généralement aux lecteurs contemporains de Balzac, plaisait au 19 siècle. L’auteur de la comédie humaine, qualifié de romancier réaliste,était considéré comme un maitre de la description et du portrait. Il accorde une telle importance au scénario qu’il dédie plusieurs pages à la description détaillée. Au-delà de satisfaire le désir des lecteurs lointains, Balzac était payé à la ligne. Pour l’auteur, le décors est un personnage : il y a osmose entre la personne et le lieu dans lequel elle vit- « enfin toute sa personne explique la pension comme la pension implique sa personne ». De plus, la ville de Paris est un véritable personnage- « A nous deux maintenant »-, observé avec une vision fascinante aussi bien qu’infernale. Bien que ces lieux ne soient pas toujours réels, Balzac les décrit de telle sorte qu’ils paraissent véridiques. « Faire vrai consiste à faire l’illusion complète du vrai », dira Maupassant. Le réalisme balzacien souvent frôle le fantastique, dépassant le réel pour suggérer un univers supra-naturel.

Madame Vauquer

Victorine de Taillefer et madame Couture

Mademoiselle Michonneau

Poiret

Jean-Joachim Goriot –Pitoyable rentier de soixante neuf ans, il est le plus âgé de la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires (1813). Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. En effet, l’ancien vermicellier qui avait fait fortune pendant la révolution, a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie et Delphine. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen

« Le sentiment de la paternité se développa chez Goriot jusqu’à la déraison » ; « Le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles » ; « il aimait jusqu’ au mal qu’elles lui faisaient » ; « cette obscure, mais effroyable tragédie parisienne »

Vautrin- S’inpirant du bagnard Vidock, personnage réel, Balzac décrit minucieusement Vautrin, homme d’une quarantaine d’années qui se fait passer pour commerçants. Dans la fameuse scène de la tentation, Eugène se trouve face à l’énigmatique et repoussant Vautrin. Faisant une analogie entre celui-ci et le diable, le démon tentateur, Balzac propose une variation originale du pacte avec le diable, thème traité postérieurement par Goethe. Dans cette scène, où Vautrin propose une vision cynique de la société- « il n’y avait que deux partis à prendre : ou une stupide obéissance ou la révolte » ; « la corruption est l’arme de la médiocrité qui abonde » ; « aussi l’honnête homme est-il l’ennemi commun »- on peut mettre en évidence une déclaration implicite d’amour à Rastignac. En effet, lorsque Balzac crée l’inscription « Pension bourgeoise des deux sexes et autres », il fait allusion aux sentiments éprouvés par Vautrin qui s’adresse à Eugène et le décrit avec « beau jeune homme délicat » ou « fier comme un lion et doux comme une jeune fille » ou « vous trouverez en moi de ces vastes sentiments ».

Delphine de Nucigen- fille du père Goriot et aimant l’argent, elle se marie avec un banquier d’origine allemande.

Anastasie de Restaud- sœur de Dephine et voulant avoir accès à l’aristocratie, elle se marie avec le comte de Restaud. Son amant, Maximes de Trailles, s’endette avec le jeu.

Vicomtesse de Bauséant : la comtesse et cousine e Rastignac devient son initiatrice dans la haute société. Elle lui conseille d’observé le monde et sa vanité, de jamais montrer ses sentiments et, surtout, de ne se confier à personne. Son amant est le comte d’Ajuda-Pinto, d’origine portugaise, qui finit par se marier à la comtesse de Rochefide.

Bianchon- le jeune étudiant de médecine accompagnera la mort de Goriot.

Eugène de Rastignac- Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente vient faire du droit à Paris. Comme l’indique son nom « le bien né » est un jeune ambitieux, dont le rêve est de s'introduire dans la haute société parisienne.

L’histoire

En 1819, Madame Vauquer entretient une pension bourgeoise, rue Neuve-Sainte-Geneviève à Paris, la pension Vauquer, où se cotoient : Victorine Taillefer et Madame Couture dans le premier étage ; Poiret et Vautrin dans le deuxieme ; et finallement Mlle Michonneau et le père Goriot au dernier étage. Ce dernier, le plus agé de la maison où il arriva en 1813, mène une vie énigmatique. Voyant sa fortune diminué, les autres pensionnaires le soupçonnent d’entretenir des maitresses, vues par Sylvie, tandis que le vieillard affirme s’agir de ses filles.

La pension est bouleversé par l’arrivé d’Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud. Néanmoins, en demandant si le père Goriot, qu’il vut sortir, était son père, il se fait congédié par M et Mme de Restaud. C’est alors chez Mme de Beauséant, où se trouve également la duchesse de langeais, qu’il apprend le drame de Goriot : le vieil homme, qui avait dépensé toute sa fortune avec ses filles, était maintenent dénié et méprisé par celles-ci et ses gendres. Sa cousine lui suggère alors de tenter sa chance auprès de Delphine de Nucingen, la seconde fille du Père Goriot.

Ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit également à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui adresser leurs dernières économies. Vautrin, qui s’aperçoit de l’ambition qui anime Rastignac et lui propose de marier Victorine, s’en chargeant