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Inégalité Homme-Femme en politique

Étude de cas : Inégalité Homme-Femme en politique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  4 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  1 548 Mots (7 Pages)  •  1 288 Vues

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Sur la question de la parité en politique

Il faut qu’il y ait plus de femmes au gouvernement, car dans notre société il y a 50pour cent de femmes et 50pour cent d’hommes, il est donc tout à fait normal qu’il y ait autant de femmes politiques que d’hommes. Les femmes ont prouvé qu’elles pouvaient faire de la politique autrement, qu’elles ont une autre approche que les hommes, et qu’elles étaient beaucoup moins corrompues. Les femmes politiques au Maroc peuvent servir de modèle afin de changer les mentalités. D’un autre coté, il y a les particularités liées au système politique marocain qui est un systéme bicéphale. Le pouvoir est concentré et le gouvernement au Maroc ne « gouverne » pas. Chaque femme qui arrive à un poste important ne devrait pas négliger cette question. La loi doit avoir un rôle éducatif.

Au Maroc, le viol sur mineur était punissable par la loi, à moins que le violeur épouse sa victime. C’était un moyen pour l’agresseur d’éviter sa responsabilité pénale. Amina El Filali était une jeune fille d’origine Marocaine qui, alors qu’elle avait été violée â l’âge de 15 ans fut dans l’obligation d’épouser son violeur un an après. Selon ses proches, elle a été contrainte en 2011 d’épouser son violeur sous pression familiale afin qu’il n’encoure pas les peines relatives au viol sur mineur nubile en vertu de l’article 475 de l’ancienne Moudawana qui donne l’impunité au violeur. Pour n'être pas obligée de vivre auprès de celui-ci, elle s'est donnée la mort en ingérant de la mort aux rats. Les faits ont été corroborés par le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication Mustapha El Khalfi : «Il faut étudier d'une manière approfondie cette situation avec la possibilité d'aggraver les peines dans le cadre d'une réforme de l'article. Nous ne pouvons pas ignorer ce drame ». Afin de lutter contre cette injustice, 300 personnes se sont réunies devant les portes du tribunal qui avait prononcé ce mariage. Enfin en 2012, la ministre de la Famille, Bassima Hakkaoui, avait souligné que six millions de femmes sur une population totale de 34 millions d'habitants étaient victimes de violences, dont plus de la moitié dans le cadre conjugal. Un projet de loi devant permettre de sanctionner sévèrement leurs auteurs a fait l'objet de vifs débats et, face aux critiques, le gouvernement a été contraint de revoir sa copie dite législative.

-http://www.ipu.org/wmn-f/classif.htm

-http://www.quotaproject.org/fr/country.cfm?SortOrder=Percentage

Ces femmes combattent contre les pratiques ancestrales qui diffèrent au gré des régions. Les intérêts et les enjeux économiques font que la définition des ayants droits ne soit presque jamais la même et pose problème. En effet, aujourd’hui il existe des dizaines de pratiques différentes dans l’identification des ayants droits aux terres collectives, pour n’en citer que quelques exemples : - Dans certaines régions montagneuses, où la répartition des terres est définitive, les fils héritent la terre de leurs pères alors que les femmes n’ont le droit qu’à une infime partie de l’usufruit et jamais à la terre. Les parts concédées des femmes ne répondent à aucun critère même si une circulaire du ministère recommande la répartition selon la loi islamique. - A l’Est et au Sud du Maroc, bénéficier de l’usufruit des terres collectives reste conditionné par le mariage de l’homme et le fondement d’une famille. En effet, l’usufruit des terres collectives profitait dans le passé aux membres du groupement ethnique. Les Soulaliyates, bien que ce soit au gré de la volonté des hommes, ont toujours bénéficié indirectement de cette injustice. Mais aujourd’hui, les cessions permanentes et rapides qu’elles soient légales ou illégales provoquent l’exode ainsi que la précarité d’un grand nombre de ces femmes qui n’obtiennent aucune compensation ni financière ni sous forme de terrains comme « exigé » par la loi. Cette exclusion est principalement justifiée par les normes coutumières selon lesquels les femmes n’ont jamais bénéficié de la terre. Ce phénomène peut malheureusement être lié à une lecture patriarcale du dahir qui définit l’ayant droit comme étant le chef de famille. Depuis le début des cessions, les groupes de femmes Soulaliyates ont entrepris des démarches auprès des représentants des Jmâates ainsi qu’auprès des responsables au niveau du ministère de tutelle qui refusaient toute négociation à ce sujet. C’est dans ces conditions que plusieurs groupes de femmes ont initié des mouvements de protestation et ont sollicité l’appui et le soutien de l’ADFM (l’Association démocratique des femmes du Maroc ) dans ce sens.

L’égalité des sexes et l’émancipation des femmes sont indispensables à un développement équitable et durable. Pour atteindre ces objectifs, il donc est fondamental d’améliorer la participation politique des femmes. Parmi les institutions les plus à même de le faire, les partis politiques sont très bien placés.Pourtant au niveau mondial, les femmes n’occupent qu’environ 10 % des postes à responsabilité au sein des partis, alors qu’elles constituent entre 40 et 50 % du total des adhérents. L’insertion de la femme dans la vie politique fut très dure, les femmes n’ont été représenté que très tard dans la sphère politique. En effet, la première femme à entrer dans le sanctuaire inexpugnable du domaine politique est Badia Skalli, militante de l’USFP, alors dirigée par Abderrahim Bouabid en 1983. Elle décrocha un siège aux élections communales. Sans la résistance d’hommes il aurait pu devenir la première présidente d’un conseil communal dans l’histoire du Maroc (Maârif). Badia Skalli (par ailleurs membre du comité central du parti) va récidiver dix ans plus tard, cette fois-ci à un niveau électoral supérieur,

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