Inégalités hommes femmes
Étude de cas : Inégalités hommes femmes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Stella01 • 24 Janvier 2018 • Étude de cas • 1 159 Mots (5 Pages) • 1 084 Vues
Stella
Ignacchiti
2nd 6
Vendredi 7 Avril 2017
FRANCAIS
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Les inégalités hommes/femmes
Combien voit-on de femmes Présidente de la République ? Première Ministre ?
PDG-ère ? Combien voit-on de match joué par des femmes à la télévision aux heures de grandes écoutes ? Combien voit-on de fiers hommes au foyer ? Alors que l on est quand même 51% de femmes sur Terre !
Il y a quelque chose d'idiot mais quant on dit « Les hommes et les femmes » on les regroupe en disant les « Hommes » avec un grand H. Rien qu'à la base de la base on savait très bien qu'on ne pouvait pas rivaliser ! Et on remarque cette différence tous les jours notamment au travail, les femmes sont payées en moyenne 19% de moins que les hommes pour le même travail, seulement 26,9 % de femmes siègent à l’Assemblée nationale. Seulement trois femmes sont à la tête d’une des treize régions, 16 % des maires sont des femmes alors que 40,3 % des conseillers municipaux le sont !
Que les femmes aient un emploi ou non, elles sont toujours les « championnes » du travail domestique, comparées aux hommes. Avec la naissance d’un enfant, ce partage inégal dure. En moyenne, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques, contre 2h pour les hommes...
Je suis pour la libération des pressions sociales sur le physique des femmes comme le maquillage, les talons, les robes … Savez vous que le port du pantalon par une femme était un délit, après 1799, une femme désirant s'habiller en homme devait se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l'autorisation, en 1909, le port du pantalon pour les femmes a été autorisé à condition qu'elle porte à la main un vélo ou un cheval !
« La femme doit être belle et séduisante » sinon quoi ? C'est une sous-femme ? Et cela commence dès l'enfance... Toutes les princesses de nos histoires pour enfants étaient réputées pour leur splendeur et c’est cette beauté qui leur permet un dénouement heureux puisqu’un Prince vaillant et subjugué par le charme de la belle la sauve.
Et les petites filles grandissent avec ces stéréotypes, et finissent par intégrer l’idée dévalorisante qu’une fille « bien » attend le prince en se faisant jolie, pendant que le prince s’occupe des méchants. Cette pression sociale, on la sent tous, à des degrés divers et variés. Une femme peut être heureuse sans être mère. Une femme a le droit d’avoir la vie sexuelle et sentimentale qu’elle veut. Elle a aussi le droit au respect, même si elle ne ressemble pas à une princesse. Un homme a le droit de revendiquer sa sensibilité, ses doutes, ses craintes, à verser ses larmes. Il a aussi le droit de ne pas courir après l'argent et le confort matériel.
Je pense réellement que l'homme et la femme sont différents physiquement mais que mentalement se sont les mêmes et que si la société ne nous avait pas formatée a ce que l'homme « soit viril » et que la femme « soit une petite femme fragile » et bien aujourd'hui on serait tous égaux !
Vous savez, les sifflements, les commentaires sexistes, les interpellations ou insultes… Ces comportements touchent les femmes dans la rue, les bars, les transports et les espaces publics, c'est ce qui s'appelle le harcèlement de rue. Le harcèlement de rue, ce sont les comportements adressés aux personnes dans les espaces publics, visant à les interpeller verbalement ou non, leur envoyant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, menaçants, insultants. Nombre de femmes apprennent à baisser la tête, ne pas répondre, changer de trottoir ou s’habiller différemment. Elles se sentent moins en sécurité, moins autonomes. 100% des utilisatrices de transports en commun y ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle... La séduction et le harcèlement de rue ne sont pas la même chose et il est anormal de les confondre.
La séduction est une main tendue, le harcèlement est une main qui s’abat. Une femme sur cinq se fait ou violer ou agresser sexuellement par un homme dans sa vie … et pas
vice-versa ! En 1920, une loi est votée en France et stipule que l’avortement est strictement interdit. La contraception est également passible d’une amende, voire d’une peine de prison. Le gouvernement espère ainsi augmenter le taux de natalité, au détriment de la condition féminine. En 1942, l’avortement est déclaré "Crime contre l’État". Les femmes y ayant recouru ou l’ayant pratiqué seront condamnées à la peine de mort... Heureusement qu'en 1975, La Ministre de la santé, Simone Veil, a fait voter son texte autorisant l'avortement en France !
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