L'immigration clandestine

L'immigration clandestine

1- Définition

L'immigration clandestine, est l'entrée sur un territoire national d'étrangers ne possédant pas les documents l'autorisant, ou la poursuite de leur séjour une fois la validité de ces documents expirée. Ces personnes peuvent également se trouver dans la clandestinité en ayant pas obtenu le renouvellement de leur titre de séjour, sous le coup d'une interdiction de territoire, ou à cause d'une demande d'asile rejetée.

 Durant les dernières années, le phénomène a pris une ampleur considérable, et est devenu une préoccupation majeure pour certains pays cibles de l'immigration, comme les États-Unis ou certains pays d'Europe.

2-  Les causes

L'immigration clandestine concerne en grande majorité les personnes vivant dans des pays en perpétuel conflit, les migrants sont attirés par l'Europe du à un climat politique insupportable dans leur pays (Syrie). Ils fuient des régimes où les violences et persécutions sont nombreuses et où les droits de l’homme et la dignité humaine ne sont pas pris en compte. En outre, il cherche un plus haut niveau de vie, dans des pays considérés comme riches, et où la situation économique permet une situation plus stable. De plus, ils fuient catastrophes, épidémies (ebola), sécheresses, SIDA, misère et précarité, situations récurrentes dans les pays africains. Mais la désillusion est grande quand, arrivant en Europe après un voyage pénible et très risqué, ces étranger se voient refuser l'entrée dans le pays.

Selon les chiffres de l'agence européenne de contrôle des frontières, le nombre d'entrées illégales dans l'Union européenne a augmenté de 153% entre 2012 et 2014, passant de 91 000 à 231 000.

3- Les acteurs

Les différentes personnes intervenant dans ce phénomène sont les immigrants, les politiques et les populations des pays cibles/destination ou encore des pays intermédiaires.

4- Exemple d’ONG

Le Groupe d'Information et de Soutien des Immigrés ou GISTI, est une association à but non lucratif de défense et d'aide juridique des étrangers en France, dont le siège social est situé à Paris.

Organisation militante, située « très nettement à gauche », le Gisti entend participer au débat d'idées et aux luttes de terrain, aux niveaux national et européen, en relation avec des associations d'immigrés, des associations de défense des droits de l'homme, et des organisations syndicales et familiales. Le Gisti est devenu depuis sa fondation en 1972 un contributeur reconnu dans les recherches et débats sur les politiques migratoires. En juin 1978, le Gisti participe l'opération « SOS refoulements » en compagnie de nombreuses associations et syndicats. Cette opération consiste notamment à prendre en charge des dossiers d'étrangers privés de droit au séjour et au travail et à dénoncer la politique d'immigration. Le Gisti embauche son premier salarié le 1er janvier 1979.

5- Moyens mis en oeuvre

1. A court terme

Les moyens utilisés pour stopper ou freiner cette arrivée massive dans certains pays, sont la construction de toutes sortes de « barrières » à l'immigration sur le modèle du « rideau de fer » d'Allemagne, qui fut construit pour arrêter le flux d'immigration d'est en ouest. Ces “murs de la honte” pour certain ou “mur de paix” pour d’autres sont très nombreux de nos jours, en effet il en existerait une cinquantaine dans le monde. Certain ont pour principal but de stopper l’immigration clandestine d’autre tout simplement d’éviter les conflits entre pays d’une religion souvent différente.

(vidéo : )

Les plus connus sont :

• EUA : Aux États Unis par exemple, depuis une vingtaine d'années, un mur de 1200 kilomètres a été construit, entre les États Unis et le Mexique,  La construction de ce mur, visant d'abord à stopper l'immigration illégale, puis plus tard le commerce de drogue aura finalement coûté 6 milliards de dollars, comprenant sa construction, son entretien et tous les gadgets électroniques de surveillance tels que les drones.

• Melilla et Ceuta : Les murs d’Europe les plus connus sont certainement ceux des deux enclaves espagnoles Ceuta et Melilla, chacun de 6m de hauteur ils tracent la frontière maroc-espagne. Ils ont été récemment renforcés en 2005 à cause des nombreux assauts de migrants africains qu’ils subissent ( par centaine), ainsi ils sont la cause de plusieurs dizaines de morts par décennie. Les migrants visés ne sont absolument pas les marocains mais des africains venant de plus au sud, des régions en conflits perpétuels ou où il y a multiplication d’épidémie.

1. A long terme

rigueur, répression

Après une série de naufrages de migrants en Méditerranée, l’Union européenne a pris des mesures concrètes contre les passeurs. Une opération navale sans précédent pour combattre le trafic de clandestins a été mise sur pied lundi 18 mai, et présente prudemment plusieurs étapes pour le déploiement de cette mission, afin de garantir que les opérations  respectent bien le droit international.

L’Europe a aussi mis en place une politique de surveillance rigoureuse de la mer méditerranée, une initiative qui intervient en réponse aux récents naufrages de migrants qui ont fait des centaines de morts. Une force navale européenne et des avions seront désormais présent constamment. Ainsi, pour mener à bien cette mission, les autorités européennes demande aussi aux autorités des pays d’où proviennent les immigrés de les arreter sur leurs cotes.