L'Île De La Réunion

’archipel des Comores, d’immigrants chinois ayant quitté la région de Canton au XIXème, ainsi que d’Indo-musulmans du Gujerat arrivés à la fin du XIXème, début du XXème, les « Zarabs ». L’économie de l’île est cependant calquée sur le modèle européen et a connu depuis les années 1990 une forte croissance, avec un taux de croissance annuel de 5% pendant cette période. Ses principales ressources sont le tourisme, en première place, l’agriculture, avec notamment la culture de la vanille bourbon de la canne à sucre, entraînant l‘industrie sucrière, ainsi que le commerce, étant d’après l’Eurostat, la région la plus commerçante de l’Union européenne, si l’on considère la part de l’emploi commercial dans celle de l’emploi total de l’île.

B) Un développement qui reste fragile

Avec un taux de natalité supérieur à celui de la France et un taux de mortalité inférieur, la Réunion compte presque 3 fois plus d’habitants par km2, son développement rencontre donc certaines difficultés. En effet, les offres d’emploi ne sont pas suffisantes à la population présente sur l’île, car comme nous dit le document 3, le taux de chômage s’élève à 27,2%, soit 3 fois plus qu’en France, où le chômage est déjà un frein à l’économie, avec 60% de chômage chez les moins de 25 ans. De plus l’économie de l’île repose essentiellement sur son secteur tertiaire avec 88,1% d’actifs, le secteur secondaire n‘étant pas assez important, avec une part deux fois moins importante que celle du secondaire dans l‘économie française. Cependant son secteur primaire, plus efficace que le français, lui permet d’exporter de nombreux produits réunionnais dont elle a le savoir-faire, la canne à sucre étant l’exemple le plus évident. Néanmoins ses importations restent trop élevées (2x plus que les importations françaises d’après l’INSEE), l’île ne disposant pas de suffisamment de biens de consommation, biens intermédiaires… ainsi le document 4 nous parle des «prix trop élevés des produits de première nécessité souvent importés au prix fort», les prix pratiqués sur l’île ne permettent pas aux habitants l’obtention d’un bon pouvoir d’achat, d’autant plus que les salaires n’en sont pas plus satisfaisants, en effet, le document 4 nous dit que « les fonctionnaires bénéficient d’une prime de l’ordre de 50% du salaire de base métropolitain ». Malgré une forte croissance économique depuis les années 1990, grâce à des exportations et à un secteur tertiaire efficaces, l’île de la Réunion peine à s’épanouir totalement en vue de la condition économique de ses habitants, dont, d’après le document 4, « la moitié vit sous le seuil de pauvreté ».