"La Peste" Albert Camus
Compte Rendu : "La Peste" Albert Camus. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresde peste. Fermez la ville» (page 64).
Deuxième partie
La ville est donc fermée et les habitants se retrouvent totalement isolés. Le narrateur parle même d’un véritable exil «oui, c’était bien le sentiment de l’exil que ce creux que nous portions constamment en nous…» (page 71). L’exil du reste du monde mais aussi un exil de la famille, des amis bien qu’ils se trouvent dans la même ville «mais si c’était l’exil, dans la majorité des cas c’était l’exil chez soi» (page 72). Les habitants doivent donc composer avec cette situation, ils tentent donc de se distraire comme ils le peuvent. Cela fait les affaires des restaurateurs, des directeurs de cinémas, de cafés…Cette fermeture de la ville déplait aussi à un certain nombre de personnes : c’est le cas d’un journaliste parisien, dénommé Rambert, qui refuse de rester à Oran et qui fait part au docteur Rieux de sa volonté de quitter la ville. Il lui demande son aide ; or, ce dernier refuse.
La peste est donc bel et bien installée dans la ville et chacun y fait face à sa manière. Ainsi, le père Paneloux voit en la peste, un châtiment divin qui frappe de plein fouet la ville d’Oran. «Mais Dieu n’est pas tiède. Voilà pourquoi, fatigué d’attendre votre venue, il a laissé le fléau vous visiter comme il a visité toutes les villes du péché depuis que les hommes ont une histoire» (page 93). Néanmoins, il voit en ce fléau un moyen pour les hommes de se repentir, ils doivent donc garder la foi malgré l‘atrocité de la situation.
Grand, un employé de Mairie entreprend de rédiger un livre mais il n’avance pas beaucoup. Tarrou, le fils d’un procureur rédige également un livre sur la peste qui frappe de plein fouet la ville d’Oran.
Avec Rieux et Castel, il décida de donner des formations sanitaires au citoyen afin de les aider à mieux faire face à la maladie. Castel, lui tente de mettre au point un sérum afin de limiter le nombre de victime «il était naturel que le vieux Castel mît toute sa confiance et son énergie à fabriquer des sérums sur place, avec du matériel de fortune.» ( page 126)
Cottard, un homme qui a tenté de se suicider et qui a été sauvé par Grand tire profit de cette situation et est devenu un véritable trafiquant « la vérité était que Cottard dont les dépenses dépassaient désormais les revenus, s’était mêlé à des affaires de contrebande sur les produits rationnés. Il revendait ainsi des cigarettes et du mauvais alcool dont les prix montaient sans cesse…» ( page 132). Il a tissé un réseau de relations et a même proposé à Rambert de l’aider à quitter la ville. Il l’a mis en relation avec un homme appelé Garcia puis avec un autre homme, appelé Gonzales prêt à l’aider en échange d’argent. Mais, le projet échoua : Rambert proposa donc ses services à Rieux en attendant de trouver une solution à son problème «accepteriez-vous que je travaille avec vous jusqu’à ce que j’aie trouvé le moyen de quitter la ville?» ( page 152). Rambert accepta.
Troisième partie
On est au mois d’aout et l’épidémie sévit de plus belle. Désormais, tous les quartiers sont touchés, aussi bien les quartiers populaires que les quartiers d’affaires. Le nombre de victimes augmente si bien que tous les cadavres ne peuvent être enterrés au cimetière municipal. Les corps sont donc jetés dans la fosse commune ou incinérés.
Les gens n’ont plus aucun espoir, la plupart d’entre eux ont perdu des proches ou en sont séparés du fait de la fermeture de la ville.
Quatrième partie
C’est le mois de septembre et la fatigue commence à s’installer chez Rieux et ses amis. Castel, le médecin a terminé d’élaborer son sérum et il va l’administrer au fils d’Othon, un juge d’instruction. Or, c’est un échec et le jeune garçon meure dans d’atroces souffrances. Cette mort a profondément touché Rieux mais également l’abbé Paneloux qui par la suite, va tomber malade et va refuser de se faire soigner «selon ses propres termes, elle lui avait proposé avec courtoisie de faire appeler un médecin, mais sa proposition avait été rejetée avec une violence qu’elle considérait comme regrettable» ( page 209). Il mourut sans que l’on sache si la maladie qu’il avait était la peste.
Rambert a eu un rendez-vous avec Gonzales qui a trouvé une solution pour qu’il puisse quitter la ville. Or, il renonça à son projet préférant
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