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La démocratie athénienne

Dissertation : La démocratie athénienne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Mars 2024  •  Dissertation  •  686 Mots (3 Pages)  •  258 Vues

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  Dans un troisième temps, nous analyserons les limites de cette démocratie. Tout d’abord, nous verrons que la démocratie avait pour but de limiter les dérives mais pourtant ce sont bien les dérives qui la limite.

A la suite de la réforme clisthène, les athéniens mirent en place des mesures visant à empêcher le retour de la « tyrannie » par l’ostracisme. C’est quoi ?  Chaque année le peuple pouvait décider d’exiler pour une durée de 10 ans, une personnalité jugée trop influente ou une menace pour la démocratie. L’ostracisme se déroulait en deux temps, au sixième mois de l’année se déroulait  un premier vote à main levé pour décider de l’opportunité de lancer une procédure. Si il était accepté, le second vote se crée deux mois plus tard pour désigner le condamné. Les votes se faisait sur des tessons de céramique où ils écrivaient celui qu’il voulait ostracisé à condition de réunir un quorum de 6000 votes. Entre la décision et le vote, un délai permettait aux partisans d’un homme politique de convaincre les citoyens à voter en leur faveur. Ces décisions reposent sur des soupçons et coûte la vie d’un homme. Comme le cas de Thémistocle, le vainqueur de Salamine en -480, fut ostracisé par les athéniens en -472. Grâce à l’analyse fine de centaines de taissons retrouvés sur l’agora, les archéologues ont constaté que ses adversaires ont préparés des dizaines de taissons écrit par la même main pour les distribuer le jour du vote et faciliter la désignation. L’ostracisme devient alors une arme aux mains du peuple pour arbitrer des querelles personnel ou politiques .Ensuite, nous verrons que la démocratie n’est pas accordée à Tous car elle exclut une catégorie  de la population. Comme les femmes comptant 35 % de la population, sont soumises à l’autorité de leurs maris ou de leurs pères et sont considérées comme mineures toute leur vie mais ont tout de même un rôle essentiel pour la transmission de la citoyenneté. Le rôle des femmes implique des devoirs conjugaux et religieux, si elles ne les remplissent pas, elles peuvent être frappées et être condamnées à l’atimie et perdre leurs droits. Les métèques, c’est à dire des étrangers libres qui proviennent d’autres cités grecques et qui n’ont pas la citoyenneté athénienne, soit 14 % de la population, sont aussi exclus. Ils ont le droit de posséder des biens immobiliers et des esclaves, mais ne peuvent acquérir de terres, car réservées aux citoyens. Les esclaves, soit 36 % sont aussi à l’écart et n’ont aucuns droits et n’ont aucun pouvoir politique. Ils sont considérés comme des « instruments animés » selon Aristote. Lors du scrutin électoral, le vote des citoyens devrait se faire de manière individuel, sans qu’il soit influencé par le choix d’autrui. Cependant, la cité athénienne s’organise différemment et n’adhère pas à ces principes. Les votes publics se font à main levé et par un débat. Bien évidemment, les plus riches sont les meilleurs orateurs et sont plus à l’aise pour parler et débattre et donc monopolisent la parole empêchant les moins aisés d’y participer. Les critiques de la démocratie, tels que Thucydide et Aristophane, soulignèrent que non seulement les procédures étaient dominées par une élite, mais que le dēmos pouvait trop souvent être influencé par un bon orateur ou des leaders populaires comme les démagogues qui eux cherche à gagner le soutien populaire par des discours émotionels en manquant de rationalité. Pour un citoyen modeste qui dépend d’un individu ou d’une famille pour ses affaires, notamment sur un point de vue économique, se doit d’être en accord avec son patron et souligne bien que le décision n’est pas perso. Ce n’est pas non plus accessible pour tous car par exemple les citoyens ruraux ne peuvent pas venir à tout les votes ou encore les citoyens les plus pauvres ne peuvent pas se libérer pour aller voter car ils ont des horaires de travaux trop longues Nous constatons donc que la démocratie athénienne n’assure pas l’« égalité » pour Tous et les libertés individuelles car la majorité de la population soit 130 000 personnes en sont exclus.

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