La jeunesse et son rapport à l'image
Dissertation : La jeunesse et son rapport à l'image. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar NoaKinoa • 13 Avril 2021 • Dissertation • 502 Mots (3 Pages) • 546 Vues
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où l’image de soi ainsi que l’image que l’on renvoie de de soi aux autres dominent tout premier rapport avec un individu ou groupe d’individu. Cependant, due à une digitalisation de plus en plus massive, cette image devient de plus plus importante à “soigner” car il ne suffit plus de “plaire” à un groupe restreint de personnes mais de convenir à un certain standard, à une certaine norme de beauté physique mais aussi psychique majoritairement dictée par les réseaux sociaux. On peut alors se poser la question suivante : qu’elle rapport la jeunesse d’aujourd’hui entretient-elle avec son image ?
Avec les réseaux sociaux, on a pu voir apparaitre et s’imposé dans nos vies un groupe de personnes que l’on appelle communément les influenceurs. Que ce soit sur Instagram, Facebook ou encore Snapachat, les influenceurs sont présents sur la quasi totalité des réseaux sociaux les plus utilisées les rendant donc inévitables. Devenu un réel métier à plein temps, l’influenceur a pour but de « montrer » voir même de promouvoir un certain standard de vie « rêvée ». Tout laisse à croire qu’il s’agit d’une norme que chaque individu, notamment les jeunes, peuvent atteindre. L’influenceur donne l’impression d’être vrai et réel, mais ce n’est pas le cas. Tout est minutieusement calculé et préparé. Produits d’exceptions, lieux d’exceptions, expériences d’exception, tout est fait pour vendre aux petits jeunes derrière leurs écrans tactiles de 13cm par 6 cm un mode de vie et surtout une norme physique qui se voit atteindre (parfois) la perfection. Mais tout cela cache une réalité plus qu’inquiétante en ce qui concerne ces jeunes qui cherche a devenir des êtres dit « parfaits ». En effet, aujourd’hui, une fille sur 4 estime qu’elle est obligé d’apparaitre sous son meilleur jour sur les réseaux sociaux, 30% utilisent des filtres pour adapter leurs photos et 56% ne les postent que si elles sont parfaites. De plus, 77% des jeunes filles se sentent peu sûres de leur apparence et près de la moitié veut changer quelque chose à leur apparence.
Ces analyses montrent non seulement qu’un mal être de plus en plus problématique s’installe en ce qui concerne le rapport que les jeunes ont avec leur image, mais aussi une possibilité d’être validé ou invalidé par un certain nombre de personnes ce qui crée une peur de la part des jeunes de prendre part à certaines activités afin d’évité d’être confronté à ce jugement constant d’être validé ou non. Tout cela à un impact sur la construction d’un jeune. Aujourd’hui il ne suffit plus d’être qui ont est mais de ressembler par tout les moyens à ce que les autres voudraient que l’on soit.
Les réseaux sociaux, aillant pour but premier de nous rassembler, ne seraient-ils donc pas entrain de nous diviser en créant des mal-êtres qui nous empêchent, à force, de nous exprimer individuellement ?
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