Le Conditionnement Opérant

type I, qui s’intéresse aux conséquences d’un apprentissage provoqué par les stimuli de

l’environnement et les réactions automatiques de l’organisme. La théorie du conditionnement opérant quant à elle se base sur une action menée grâce à un apprentissage. Cette théorie analyse également les conséquences de cette action qui rendront une probabilité incertaine sur la reproduction du dit comportement. Skinner appuie la loi de l’effet d’Edward Lee Thorndike3. Cette loi explique que le comportement résulte de l’effet qu’il procure à l’individu. LES ETUDES ET TRAVAUX DE SKINNER D’après ces différentes observations Skinner constate que le comportement de chaque individu se base sur 2 éléments d’apprentissage :   Le renforcement Et la punition

Le premier élément caractériserait la conséquence d’un comportement qui rendrait plus probable la reproduction de ce même comportement. En revanche, le second point représenterait la probabilité inverse. En effet, la conséquence rendrait improbable la reproduction du comportement. Ces deux éléments précédemment cités peuvent être positifs (ajout d’un stimulus4) ou négatifs (retrait d’un stimulus). A partir de cela on distingue quatre types de conditionnement opérant, influencés par les deux éléments d’apprentissage (renforcement et punition) :

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Edward Lee Thorndike : psychologue américain, connu pour ses études sur l’intelligence animal et la psychologie en éducation. 4 Stimuli : élément qui agit sur le comportement

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Le renforcement positif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à augmenter suite à l'ajout d'un stimulus appétitif contingent à la réponse  Illustration au sein d’une organisation: L’initiative d’un membre d’une organisation qui engendre de bon résultat pourrait être récompensée par une récompense financière (prime).

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Renforcement négatif : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à augmenter suite au retrait d'un stimulus aversif contingent à la réponse.  Dans une unité de production, le fait d’accorder aux ouvriers l’utilisation de tabourets ou de chaises alors qu’auparavant ils effectuaient leurs tâches assis durant 8 heures, aura des conséquences positives sur la productivité.

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Punition positive : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer suite à l'ajout d'un stimulus aversif ou conséquence aversive contingente au comportement cible.  Dans l’optique de réduire les frais d’exploitation d’une entreprise, son responsable décide de réduire le chauffage diffusé.

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Punition négative : Procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer suite au retrait d'un stimulus appétitif.  La suppression du temps de pause des salariés d’une entreprise caractériserait une punition négative, ce qui provoquerait des comportements néfastes au sein de l’organisation.

Afin d’exposer sa théorie, Skinner a réalisé ses travaux sur des animaux tel que des pigeons ou encore des rats. Ici nous verrons l’expérience réalisée sur un rat, enfermé dans une cage.

Le rat va adopter un comportement d’apprentissage de la façon qu’un être humain. En effet, il est confronté à un dilemme, celui de pouvoir se nourrir en appuyant sur un levier qui distribuerait de la nourriture et le sol de la cage qui envoi des chocs électriques à l’animal. Cette expérience a permis à Skinner l’illustrer les quatre types de conditionnement opérant. Dans le cas du renforcement positif : le rat obtient de la nourriture en appuyant sur levier. Le rat réitérera son acte à chaque fois qu’il aura faim. Concernant le renforcement négatif, le rat reçoit une décharge électrique à chaque fois qu’il pousse le levier. En retirant ces chocs, le comportement du rongeur à de fortes chances de réapparaitre. En revanche dans la situation de la punition positive, l’animal appui sur le levier, se nourrit mais reçoit une décharge. Ce comportement est susceptible de ne pas se reproduire. Enfin, le rat en poussant le levier ne reçoit aucune ration alimentaire (punition négative), ce dernier ne le poussera plus. Cette expérience, Skinner l’a également effectué sur des pigeons. LA THEORIE SKINNERIENNE AUJOURD’HUI Bien que la théorie de Skinner est largement influencée les méthodes d’apprentissage des langues, au fur et à mesure des années, le behaviorisme radical perd de son importance. Cette perte de puissance, n’a pas empêché certains auteurs de développer cette même théorie. En effet, Ellis, Seligman, Wolpe5 ou encore Beck6 ont poursuivi les études de Skinner et de développer ce qu’on appelle aujourd’hui l’approche comportementale-cognitive notamment dans le domaine de la psychothérapie.

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Albert Ellis, Martin E.P Seligman, Joseph Wolpe sont des psychologues américains Aaron T. Beck est un psychiatre américain

La théorie étudiée et développée par Skinner entre 1940 et 1950 a permis de traiter certains cas psychologiques comme les troubles anxieux et la dépression. LE CONDITIONNEMENT OPERANT DANS LE DOMAINE DE L’ENTREPRISE Que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la formation ou de l’entreprise,