Le hasard en amour existe-il vraiment et quels sont les facteurs qui nous incitent à nous mettre en couple avec quelqu'un?
Compte rendu : Le hasard en amour existe-il vraiment et quels sont les facteurs qui nous incitent à nous mettre en couple avec quelqu'un?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar toufart • 12 Juin 2023 • Compte rendu • 1 027 Mots (5 Pages) • 219 Vues
« Si vous n'aimez pas vos imperfections, quelqu'un les aimera pour vous », ce slogan culte provient du site de rencontre le plus utilisé en France plus connu sous le nom de meetic. En s'adressant à tous et en ne rejettant personne sous prétexte qu'il n'est pas assez beau, trop gros, n'a pas un métier suffisament valorisé ou n'est pas assez jeune, le site cherche à capter l'attention des utilisateurs à la recherche de l'amour. S'il nous promet ainsi qu'il y a quelqu'un quelque part qui nous aimera tel que nous sommes; et bien quoiqu'il arrive, ce sont nécessairement toujours les inscrits qui décident si oui ou non nos défauts sont acceptables, le choix revient donc forcément à chacun au final. Ce constat nous pousse à nous demander si "ce choix" ne traduirait pas en fait notre environnement social et familial ou encore notre "habitus". En élargissant le sujet à l'amour en général et au choix d'un partenaire nous tenterons ici de répondre à la question suivante d'un point de vu sociologique:
Le hasard en amour existe-il vraiment et quels sont les facteurs qui nous incitent à nous mettre en couple avec quelqu'un?
Tout d'abord nous verrons que la rencontre amoureuse est dejà le fruit de facteurs sociaux qui ne laissent pas de place au hasard. (doc 1, doc 2,..)
Ensuite nous montrerons que l'homogamie est un phénomène qui perdure au sein des couples français et traduit le fait qu'en général l'amour n'est pas simplement le fruit d'aléas de la vie. (doc 4, 5)
Pour finir nous illustrerons le fait que de nouveaux moyens pour trouver l'amour ont vu le jour comme l'utilisation des sites de rencontre et que dans une certaine mesure ils viennent mettre à mal l'homogamie. (doc 3, 6)
1) En premier lieu on constate que la rencontre avec sa moitié se fait généralement dans des circonstances qui peuvent très souvent être théorisées.
Tout d'abord la distance physique des individus facilite le fait qu'on se mette plus facilement avec des gens qui nous ressemble. En effet si on prend les études de Bozon et Héran ces derniers vont distinguer 3 catégories de lieux de rencontre: les lieux publics, les lieux dits "réservés" et pour finir les lieux privés.
Premièrement les lieux publics sont ceux où les classes populaires se rencontrent généralement. On peut citer comme exemple les cafés, les commerces et même dans la rue.
Deuxièmement les lieux réservés sont des lieux qui font déjà l'objet d'une sélection sociale et voient souvent naître des couples de classes supérieurs et intellectuelles. Par exemple les lieux d'études ou les clubs privés sont des lieux où l'accés peut être matériellement ou symboliquement controlé par ces classes.
Troisièmement, les lieux privés constituent tout ce qui est du domaine de la famille ou des amis, cela à lieu dans le domaine du privé. Statistiquement cela aide généralement les cadres du prvé, les patrons ou professions libérales à rencontrer des personnes qui pourraient se révéler à l'avenir être leur futur conjoint.
Ces différents univers dans lesquels les rencontres peuvent se situer montre que même la rencontre amoureuse qui généralement pourrait sembler anodine, peut s'expliquer comme un fait social.
Ensuite observe qu'il y une variation des lieux de rencontres non seulement du point de vu des classes sociales mais aussi en fonction des époques.
En effet selon que l'on soit né d'une génération à une autre la façon dont on rencontre des gens peut être plus ou moins différente. Pour illuster cela on peut prendre appuie sur le document 1 qui montre que dans les années 1960 à 1968, 17 % des hommes et des femmes ont rencontré leur premier partenaire sexuel dans un bal selon l'INED, ce nombre s'élève à environ 2% sur la période de 1999 à 2006. En revanche si on prend les études on remarque que 14% des hommes y rencontrent leur premier partenaire sexuel de 1960 à 1968 contre 45% de 1999 à 2006 ce qui constitue une augmentation considérable.
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