Le roman réaliste
Résumé : Le roman réaliste. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Tatige • 26 Mars 2020 • Résumé • 580 Mots (3 Pages) • 652 Vues
ff .le roman réaliste a une portée sociale
.il se livre à une observation « clinique » des phénomènes (proche de la démarche scientifique)
-Le travail du romancier réaliste repose sur la documentation :
cf. les notes de Flaubert qui montrent son souci de l’exactitude
-Les pères fondateurs du réalisme :
aux environs de 1830, Stendhal et Balzac qui, toutefois, ignorent le mot et ne le revendiquent pas ; ils sont encore liés au romantisme mais ils cherchent à se défaire des conventions et à décrire la société de leur temps. . ainsi il confronte le point de vue de son personnage, jeune homme naïf, et celui de l’observateur avisé (ironie « paternelle ») : « Au lieu de ces sages réflexions, l’âme de Julien, exaltée par ces sons si mâles et si pleins, errait dans les espaces imaginaires. ». Cette ironie se montre bienveillante lorsque le comportement du personnage suscite l’approbation du narrateur ; sous couleur de le ridiculiser, le narrateur met alors en valeur la sincérité et l’ardeur juvéniles.
.il se livre à une satire des personnages négatifs, en les caricaturant dans leur fonction et en les rendant grotesques. (cf. l’évêque)
-par quelques éléments symboliques propres à orienter la lecture comme les titres des chapitres. Dans le récit, il existe des réseaux symboliques comme celui de la montée (Julien aime la position élevée qui correspond à une manière de considérer la vie ; il rêve d’ascension sociale)
-l’art du contrepoint romanesque
On désigne par cette expression la capacité que se donne l’auteur du roman stendhalien d’intervenir directement ou indirectement dans le récit qu’il conduit. Les procédés en sont variables : brèves incises permettant à Stendhal de glisser des commentaires sur ce qu’il décrit, compléments d’information, dialogues imaginaires entre Stendhal et son éditeur…
C’est une manière de compenser la restriction du point de vue interne concédé à Julien (le romancier évite ainsi de se priver d’une vision « objective » sur le héros ou d’autres personnages)
Ses intrusions l’amènent à une connivence avec le lecteur.
L’expression ironiquement affectueuse souvent utilisée « notre héros » induit une subtile complicité entre le créateur du personnage et le lecteur à qui il est offert.
La focalisation est variable dans le roman : le point de vue interne (celui de Julien le plus souvent), le point de vue omniscient et, plus rarement, le point de vue externe.
Certains événements sont présentés selon plusieurs personnages et donc
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