Les Femmes Députés
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Document 1 :
« Une participation équilibrée des femmes et des hommes au processus de décision est susceptible d’engendrer des idées, des valeurs et des comportements différents, allant dans le sens d’un monde plus juste et plus équilibré, tant pour les femmes que pour les hommes ».
Recommandation du Conseil de l’Union Européenne
2 décembre 1996.
C’est seulement à partir de ce moment, dans les années 90, que la marche vers la parité entre les hommes et les femmes en politique commence à s’effectuer.
En effet, plusieurs discours politiques sur cette égalité sont proclamés comme celui du 2 décembre 1996 où le Conseil de l’Union Européenne a insisté sur l’importance de l’équilibre politique entre les deux sexes, pour une idéologie plus juste pour l’ensemble des citoyens.
Puis des lois sont votées et appliquées comme la loi Jospin datant de juin 2000, promulguée en France, et qui établit la parité hommes/femmes au niveau des candidatures et des élus. Grâce aux pressions des associations féministes et au soutien de l’opinion publique, les politiciens ont enfin admis pour la plupart qu’il n’était pas juste que, 50 ans après l’obtention du droit de vote et de l’éligibilité pour les femmes françaises, les assemblées nationales soient toujours constituées de plus de 90% d’hommes. Ainsi, des quotas sont installés pour permettre aux femmes d’être mieux représentées au sein de la politique française.
Cependant, il existe un décalage, encore aujourd’hui en 2010, entre lois et réalité. Pour permettre une parité totale dans la politique française actuelle, il faudrait une réelle volonté politique qui agisse par des actions concrètes et non pas par de simples discours abstraits.
Document 2 :
« Le décalage entre les lois et la réalité est immense. Ce qui manque au milieu, c’est la volonté politique. »
Caroline De Haas, 30 ans, porte-parole d’Osez le Féminisme.
Paru dans le Télé Ciné Obs (du 11 au 17 décembre 2010).
II. La part des femmes à l’Assemblée nationale.
1) Quelques chiffres…
Depuis le début de la Vème République en 1958, la part des femmes candidates et élues à l’Assemblée nationale augmente de législature en législature mais reste, encore aujourd’hui assez minoritaire.
La féminisation de l’Assemblée nationale est un phénomène plutôt récent en France. En effet, il y a encore 20 ans, elles ne constituaient que 5% des députés français puis 10% il y a 10 ans. Aujourd’hui la France avec 18,5% de femmes parmi ses députés se situe au 58ème rang mondial et reste en dessous de la moyenne européenne qui frôle les 20%.
Document 3 :
a) Tableau :
Part des femmes candidates et élues à l'Assemblée nationale de 1958 à 2007
b) Graphique :
Part des femmes à l’Assemblée Nationale
Note : les dates correspondent aux échéances électorales ; la part des élus tient compte des élections partielles intervenues depuis.
Champ : France métropolitaine.
Source : ministère de l'Intérieur.
2) Une évolution encourageante.
L’évolution du nombre de femmes à l’Assemblée reste malgré tout encourageante. En 1958, on pouvait compter 8 députés femmes, puis 20 en 1978, 26 en 1981, 34 en 1986, 33 en 1988, 35 en 1993, 63 en 1997 (soit 10,9%) et 71 en 2002 (soit 12,3%). L’augmentation de ce nombre est donc importante en 2007 puisque le nombre de députés femmes a passé pour la première fois le seuil des 100 élues. Cette croissance peut être expliquée par la loi de 2000 sur la parité du Premier ministre de l’époque, Lionel Jospin. Cette loi appliquée pour la première fois en 2002 lors des élections législatives consiste à imposer à chaque parti politique de présenter autant d’hommes que de femmes aux législatives à 2% près.
Conclusion :
Depuis les années 90, la parité hommes/femmes en politique évolue positivement. Cette progression se reflète notamment par le nombre de femmes présentes au sein de l’Assemblée nationale, mais ces chiffres restent néanmoins insuffisants par rapport aux autres pays d’Europe.
Ainsi, la mise en place de quotas semble être une étape indispensable. En effet, considérée comme une atteinte à la prise en compte des qualités intrinsèques de chaque individu (homme ou femme), elle n’en demeure pas moins une condition
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