Les Sels De Voirie

e qui empêchera le brassage des éléments nutritifs et la dispersion de l’oxygène dans l’eau. À long terme seules les espèces capables de se passer d’oxygène comme les cyanobactéries coloniseront les fond des ces lac. Pour ce qui est des lacs de plus grandes dimensions, des études démontrent que des concentrations (même faible) de chlorure, sur de longue durée, s’avèrent mortelles. Le premier maillon de la chaine alimentaire des lacs, les algues composant le phytoplancton, est particulièrement sensible aux variations de salinité ce qui s’avère très dangereux pour toute la structure de la communauté d’un lac.

Je ne dis pas qu’il faut cesser tout usage des sels de voirie car cela aurait de gros impacts socialement et économiquement au canada. En effet, on estime que 4,3 à 5,3 Mt de sels de voirie sont consommés chaque année au Canada. Le revenu de la vente de sel de voirie varie entre 210 et 250 millions de dollars par année. Au total, neuf installations produisent des sels de voirie au Canada, et leur capacité totale est d'environ 13 Mt par année. Ces installations fournissent des emplois à environ 1 300 personnes et la distribution et l’épandage des sels fournit environ 10 000 emplois. L’exportation de sels de voirie, surtout vers le nord des états unis, rapporte 79 millions de dollars annuellement. Sans les sels de voirie, les routes deviendraient dangereuses. Les gens sortiraient peu de chez eux, les livraisons seraient diminués et les travailleur manqueraient certain jour de travail de peur pour leur sécurité routière. Les accidents décupleraient et l’hiver ferait de nombreuses victimes. Les systèmes de santé seraient débordé ce qui entrainerai des nombreux coûts en soins médicaux pour l’État. Mais utiliser trop de sels de voirie pourrait entrainer des conséquences. Puisque l’eau chargé de sel s’infiltre dans le sol jusqu’à la nappe phréatique et que certaines municipalités tirent leur eau de puits d’approvisionnement souterrain le gout de l’eau risque d’être altéré. Mais le véritable problème vient du fait qu’une trop grande consommation en ion sodium et potassium augmente le risque de souffrir de maladies cardiovasculaire. Bref, les sels de voirie sont reconnus comme étant le meilleur moyen d'assurer la sécurité sur les routes lorsque les conditions hivernales sont dangereuses et ceux-ci maintiennent l'activité économique tout en réduisant les accidents et la consommation de carburants mais il ne faut pas en abuser pour autant.

Les sels de voirie sont très toxiques pour l’environnement mais ils nous sont aussi essentiels pour notre économie. Il faut donc trouver un moyen d’assurer la sécurité routière tout en préservant la nature. Pour ce faire, je vous propose des pratiques exemplaires à suivre.

Épandage des sels de voirie :

• Équiper les camions de salage de contrôle électronique permettant de contrôler la quantité et l’emplacement du sel et ainsi assurer une utilisation efficiente de celui-ci.

• Utiliser du sel pré-humidifier puisque qu’il adhère mieux et agit plus vite que le sel sec.

• Équiper les véhicules d’entretien hivernale de thermomètre infrarouge permettant de savoir la température de l’air ambiante du sol et ainsi planifier les endroits et es moment ou l’épandage du sel sera le plus efficace.

• Utiliser les méthodes dépendance à haute vitesse puisqu’elle se fait avec moins de dispersion et de perte.

• Utiliser le système ARWIS (Advanced Road Weather Information System) pour prédire la météo et planifier les opérations d’entretien hivernal pour ainsi éliminer les épandages inutiles de sels.

• Équiper les chasse-neiges de lames en caoutchouc car ces lames enlèvement mieux la neige ce qui nécessite moins de sel.