DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Okak

Note de Recherches : Okak. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 5

pte 3700 dossiers ouverts, chaque années, pour faits de violence physique. Deux femmes sur cent avouent être battues quotidiennement. En moyenne, tous les 3 jours, une femme décède sous les coups de leur partenaire.

* Témoignage:

Je vis avec un mari violent.

Cela fait cinq ans qu’on est ensemble moi et mon mari et je vais juste vous raconter un résumé de ce que je vis au quotidien un vrai cauchemar!! Au début, tout était beau. On sortait au cinéma, restaurant, bowling etc… mais un jour il a été tres violent avec moi physiquement pour un rien car il est fort jaloux. Il n’a pas confiance en moi. Il s’excusait et je pardonnais puis ça recommençais et ainsi de suite. C’était tout le temps la même chanson. Je me disais que ce n’était pas grave, qu’il changera jusqu’au jour où je suis tombée enceinte. Il n’a plus leve la main sur moi. Mais il m’insultait, il se retenait de ma frapper. Aujourd’hui, on a un bébé de trois mois et il a recommencer à lever la main sur moi. On se dispute pratiquement tout les jours, il m’insulte sans arrêt. Là je suis au bout je n’en peux plus mais je l’aime tellement. Je ne sais plus quoi faire, je suis perdue!! D’un côté je veux le quitter pour mon fils mais je n’ai pas envie qu’il me voit souffrir par la suite, mais de l’autre côté je me dis qu’il a besoin de son père. Personne dans ma famille n’est au courant, j’ai tellement honte de dire que je vis avec un homme violent!! Il me rabaisse sans arrêt devant les gens. J’ai besoin de vos conseils.

Cette image montre que la femme est battue et le doigt de l’homme devant sa bouche pour qu’elle se taise.

2. La maltraitance psychologique.

* Qu’est-ce que la violence psychologique?

La maltraitance psychologique est une violence effectuée par des mots, des gestes, des comportements et non par des gestes (coups).

* Comment?

Les cinq façons les plus courantes sont:

* Le rejet: l’ignorer, la dévaloriser, lui faire comprendre qu’elle est inutile et inférieur par rapport à son conjoint.

* La dégradation: l’insulter, la ridiculiser, l’humilier, ne pas prendre en compte son opinion et faire en sorte qu’elle perde toute confiance en elle.

* La terrorisation: l’intimider, lui infliger un sentiment de peur extrême.

* L’isolation: limiter son espace donc faire en sorte qu’elle se sente malalaise même chez elle, réduire ses contacts et son cercle d’amis pour qu’elle se retrouve seule.

* Priver la personne de chaleur humaine: se montrer insensible et froid envers sa femme.

* Les conséquences:

Les femmes battues, généralement dépressives, sont plus succeptibles d’avoir des problèmes avec l’alcool. Elles sont envahies par un sentiment de honte et de culpabilité, pleurent fréquemment et s’isolent énormément. Cela pouvant les mener à une tentative de sucide. Cette forme de maltraitance est extrêmement vicieuse, car elle ne se “voit pas”.

* Quelques statistiques:

En Belgique, douze femmes sur cent avouent être victime de maltraitance psychologique. Seulement trois pour cent des femmes portent plaintent contre leur agresseur.

3. Où et à qui en parler?

La première chose à faire, en cas de violence quelconque, est de se protéger en se mettant dans un lieu sur (cellules spécialisées, amies lointaines…). Biensûr en parler avec un psychologue, à des services de secours téléphoniques (Collectif pour femmes battues à La Louvière; 064/21.43.33), des services d’aide juridique (avocats), des professionnels de la santé (médecins, dentiste), des organisations religieuses et d’autre encore.

4. Peine encourue par l’agresseur.

Afin que le maltraiteur risque d’encourir une peine, il faut tout d’abord que la victime porte plainte. La première décision qui sera prise est d’interdire au maltraiteur d’approcher la victime à moins de cent mètres. Si le conjoint veut ànouveau approcher la victime, il lui faudra une permission du juge et l’accord de la victime. Une peine d’emprisonnement peut être imposée, en particulier s’il s’agit une récidive. C’est une des principales causes pour laquelle les victimes portent rarement plainte. Non seulement la justice est lente, mais en plus elles estiment souvent la peine trop faible.

5. Les hommes, les oubliés des violences conjugales.

On en parle peu, mais les hommes peuvent aussi être victime de violences conjugales. En Belgique, dix pour cent des hommes seraient victimes de leurs femmes. Ils seraient victimes d'agression physiques et psychologique au seins de leur couple. Un poing d'homme fera des dégâts, mais on constate que quatre-vingt pour cent des femmes utilisent des objets. La violence des femmes est plus rûdes. Beaucoup de gens croient que ça n'existe pas. Les hommes battus ne vont pas

...

Télécharger au format  txt (7.8 Kb)   pdf (83.6 Kb)   docx (8.6 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com