Poeme En Prose

pauses représentant l'absence ressentie par les auteurs. L'absence de ponctuation, les asyndètes (« j'ai pu ; j'ai servi, j'ai veillé, ») et hémistiches expriment aussi la solitude, le manque d'un être cher. De plus, le champs lexical des sens exprime l'absence physique dans ce corpus (« sa joue », «sa bouche », « ses yeux », « sa main », « ses lèvres », « des seins aux genoux », « bras »).

Les poèmes, en eux mêmes sont un moyen de faire vivre leurs pertes à travers les siècles, mais ils y arrivent aussi à travers la nature, avec des antithèses ( « si la neige tombait en haut (…) si le soleil montait (…) pendant la nuit ») et des métaphores (« le printemps du repos », « saison des parfums et des roses ». La nature vit, se meurt et renaît ( été, automne et printemps ), les poètes essayeraient donc par là de faire revivre la personne qu'ils ont perdus.

Ce corpus émane les mêmes ressentis et sentiments à travers cinq poèmes différents, les poètes ont le même désespoir et le même manque de vivre, malgré les époques différentes où ils ont vécus. La mort donc, renvoi à un état physique et moral universel et intemporel.