Procedur Comptable

’opération : facture fournisseur pour un achat à l’extérieur de l’entreprise, facture de vente émise par l’entreprise pour toute vente de ses marchandises, ets…

Dans un deuxième temps, il faut contrôler les valeurs portées suer la pièce justificative.

Enfin, il faut déterminer la nature de l’opération afin de lui affecter un numéro de compte choisi dans le plan des comptes utilisé dans l’entreprise. Elle consiste à déterminer la ou les sommes à porter au débit ou au crédit des comptes intéressés.

Après l’analyse de la pièce comptable, le cycle ou travail comptable comporte trois niveaux :

1- L’entreprise doit avoir une trace de tous les flux qui ont pris naissance, soit au cours d’opération entre elle et les différents agents économique, soit à l’intérieur d’elle-même. C’est l’enregistrement chronologique sur un document comptable appelé « journal ».

2- Afin de rassembler toutes les informations identiques, on les enregistre (report) ensuite sur un document comptable appelé « grand-livre ».

3- Afin d’avoir une vue d’ensemble des mouvements d’une entreprise et préparer l’établissement des documents de synthèse, il faut regrouper dans un document unique la « balance », les totaux des mouvements débit et crédit des comptes ainsi que leur solde.

III- les enregistrements dans les livres et le chemin comptable :

1- Le journal :

a- l’enregistrement des opérations dans les comptes présente des inconvénients :

- il est difficile, voir impossible de reconstituer l’imputation de tous les comptes concernés par une opération à la lecture de l’un deux,

- d’autre part, comment vérifier que la « partie double » a bien été respecté après un enregistrement ?

- matériellement enfin il est parfois pénible de rechercher un à un chacun des comptes classés en vue de les imputer.

Pour toutes ces raisons, on va recourir à un nouveau support : le journal.

1.2- rôle et fonctionnement :

a- définition :

Le journal est un document qui enregistre chronologiquement, sous forme « d’article », l’ensemble des comptes débités et crédités à l’occasion d’un fat économique, en justifiant les mouvements par un libellé complet et précis, l’article devant à chaque fois respecter le principe de la partie double.

b- Prescriptions légales :

Le journal est un grand livre légal et obligatoire :c’est un niveau de l’article 12 de la loi n° 96-112 du 30/12/96 au système comptable des entreprises et des articles8,9 et 10 du code de commerce que l’on trouve les principales dispositions régissant les règles du journal :

. Le journal est un document officiel, les articles doivent être parfaitement lisibles.les ratures. Gommages, surcharges sont interdits.il faudra donc bien réfléchir avant toute inscription et pour corriger les erreurs on disposera de certaines techniques que nous verrons ultérieurement.

. Les pages du journal, doivent être cotées (numérotées) et paraphées (signées) au greffe du tribunal dans le ressort du quel est situé le siège de l’entreprise ou toute autre autorité compétente prévue par les législations spéciales.

. Les entreprises doivent conserver pendant 10 ans les livres comptables ainsi tous les documents justificatifs des écritures passées dans sa comptabilité.

Total des Débit = Total des Crédits

2- Le grand livre :

2.1- introduction :

Dans tout système comptable, le journal est considéré comme le support de base : c’est sur ce document que l’on va commencer à inscrire un fait en terme comptable.

Si l’on se contentait de ce seul enregistrement, l’entreprise se trouvait confrontée à une difficulté car vu le nombre plus ou moins grand d’écritures comptabilisées dans le journal en cours d’année, il serait impossible d’obtenir directement la position d’un compte à une date donnée (montant des achats, des ventes, situation du compte banque, créances sur clients, etc.…) sans rechercher dans le journal le détail des opérations individuelles du compte concerné pour les totaliser ensuite.

On peu le définir comme un document d’une extrême importance pour l’entreprise.il constitue le fichier de tous les comptes ouverts par l’entreprise conformément à son plan de comptes.

Il est formé de l’ensemble des comptes individuels et collectifs. Il permet le suivi de ces comptes. Chaque compte fait apparaître distinctement le solde au début de l’exercice, le cumul des mouvements « débits » et celui des mouvements « crédits » depuis le début de l’exercice (non compris le solde initial), ainsi que son solde en fin de période.

Le grand livre doit pouvoir isoler distinctement les mouvements relatifs à l’exercice, exclusion faite des soldes correspondants à la reprise des comptes du bilan de l’exercice précédent au début de l’exercice encours.

Le total des mouvements du journal doit être égal au total des mouvements du grand livre. Ainsi les opérations auront été enregistrées deux fois, d’abord au journal, puis au grand livre.

Le livre-journal, le grand livre et le livre d’inventaire utilisé en fin d’exercice et qui contient le relevé des éléments d’actif et de passif, leur quantité et leur valeur à la date de l’inventaire