Quelles Vision De l'Homme Ce Corpus Donne t-Il a Voir?

tres images de l’Homme. Pour éviter que l’Homme ne se laisse aller à ses penchants naturels Rabelais l’idéalise en faisant un « honnête homme », projet utopiste des Humanistes du XVIème siècle. Le personnage Gargantua devient alors une figure imaginaire à laquelle l’Homme doit le plus possible ressembler pour devenir un être humain digne de ce nom. On retrouve ce procédé chez Hugo qui imagine un Homme pacifique et civilisé tout en réfutant par avance l’objection selon laquelle la paix universelle serait un rêve. Enfin Jean-Paul Sartre prolonge cette image en soutenant l’idée d’un humanisme moderne selon lequel l’Homme ne doit pas sombrer dans le désespoir ni l’angoisse, c’est-à-dire ne pas se laisser dominer par la barbarie qu’a connue l’Homme de la première moitié du vingtième siècle, par exemple. Sartre réclame la liberté totale pour l’Homme obligeant celui-ci à se prendre en charge complètement. L’obligeant à inventer sa vie et à approuver les valeurs dont il se réclame, à travers les actes qu’il commet.

Ce corpus donne de l’Homme une vision essentielle à savoir un Homme confronté à ses ambiguïtés. Les forces contraires qui donnent vie à l’Homme animent aussi l’inspiration et la sensibilité de l’Écrivain. L’Homme lutte alors contre soi-même dans

et dans la conception philosophique de Sartre ; Rabelais a foi en l’Homme mais cette confiance n’est jamais aveugle.