Rousseau, Discours

ns la société (l’inégalité naturelle est augmentée par l’inégalité d’institution).

Les liens de la servitude ne sont formés que de la dépendance naturelle des hommes et des besoins réciproques qui les unissent. Il est impossible d’asservir un homme sans l’avoir mis auparavant dans le cas de ne pouvoir se passer d’un autre (= situation qui n’existe pas dans l’état de nature  chacun libre  pas de loi du plus fort).

SECONDE PARTIE :

Fondement de la société civile = l’idée de propriété. Premier sentiment de l’homme = celui de son existence, premier soin = celui de sa conservation  animal borné d’abord aux pures sensations. Mais difficultés naturelles (hauteur des arbres…)  exercice du corps  homme apprend à surmonter les obstacles de la nature. Puis rigueur des climats  vêtements + feu, adaptation au lieu de vie (mer  pêche, forêt chasse…)  supériorité sur les autres animaux  pièges… maîtres des uns, fléau des autres  orgueil : on est les rois des animaux.

L’amour du bien-être = seul mobile des actions humaines. Distingue les occasions rares où l’intérêt commun doit le faire compter sur l’assistance de ses semblables  troupeau = association libre qui n’engage à rien mais toujours pour intérêt présent + sensible. Pas de prévoyance. Pas encore de langage très raffiné (plutôt cris inarticulés).

Puis outils  huttes  propriété= maisons doux sentiments (vivre ensemble). Chaque famille= petite société. Hommes commencent à perdre de la vigueur  loisirs car plus de temps. Hypothèse : le langage se serait développé sur les îles (qui sont parvenues à la suite d’inondations) car les hommes y vivent plus rapprochés et sont donc obligés de développer un langage pour vivre ensemble puis le langage aurait été ramené sur le continent par un insulaire (trop logique).

Premier pas vers l’inégalité (plus beau, plus fort…)  vanité et mépris vs . honte et envie  vengeance : hommes deviennent sanguinaires et cruels.  certains ont donc conclu (Hobbes ) que l’homme = naturellement mauvais mais en fait non  rien de plus doux que l’homme à l’état primitif.

Locke : « il ne saurait y avoir d’injure, où il n’y a point de propriété ».

Tant qu’ils ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’ils pouvaient faire ils vécurent libres , sains et heureux.

Puis métallurgie+ agriculture=révolutions. « C’est le fer et le blé qui ont civilisé l’homme et perdu le genre humain. »

Culture des terres  partage de celles-ci= propriété  justice.

L’homme commence à avoir une vision dans l’avenir.

Inégalités naturelles se déploient : le plus fort fait plus d’ouvrage, le plus ingénieux le fait plus vite…etc. Puis progrès de tous les autres arts.

 Etre ≠ paraître  vices, tromperies.  Ambition + faire son profit aux dépens d’autrui.

Héritages croissent en nombre  richesse : au bout d’un moment les uns ne purent plus s’agrandir qu’aux dépens des autres  domination / servitude (pauvres obligés de ravir leurs subsistances de la main des riches).  Les hommes deviennent avares, ambitieux et méchants.

 Les hommes s’unissent pour garantir de l’oppression des faibles, contenir les ambitieux, assurer possession, instituent règlements de justice & de paix auxquels tous sont obligés de se conformer… etc.,  concordent. (Mais les plus intelligents en profitent.)  Société + lois. Asservissent le genre humain. Sociétés s’étendent  guerres, batailles, meurtres. Justification des guerres : 1) elles ne peuvent pas être dues au droit de conquête car cela reviendrait à la loi du plus fort ce qui n’existe pas pour Rousseau. 2) causes ≠ forts vs. faibles mais plutôt pauvres vs. riches.3) les pauvres n’ont rien à perdre que leur liberté ne l’auraient pas donnée s’ils n’avaient rein reçu en échange.

Chef choisi avant la confédération, ministres choisis avant les lois  gouvernement toujours imparfait car dû au hasard et pour l’améliorer, on change des petits trucs au lieu de directement repartir à zéro.

Se donnent des supérieurs pour les défendre = pour défendre leur liberté et non pour les asservir.

Homme civilisé = esclave. « L’homme barbare ne plis point sa tête au joug que l’homme civilisé porte sans murmure, et il préfère la plus orageuse liberté à un assujettissement tranquille. »

Droit de propriété = convention humaine ≠ des dons essentiels de la nature qui sont la vie et la liberté et dont on ne peut se dépouiller.

Etablissement du corps politique = vrai contact entre le peuple et les chefs qu’il choisit. Lieu de l’union = respect des lois même par les chefs.

Démocratie = forme d’état politique la moins éloignée de l’état de nature.

Puis guerre pour passation du pouvoir  peuple consent à augmenter sa servitude pour affermir sa tranquillité  chefs deviennent héréditaires  se voient comme propriétaires de l’Etat alors qu’ils ne sont que des officiers et croient que leurs concitoyens = esclaves  se pensent égaux