Sujet d'Invention: Rédigez Le Dialogue Qui Opposerait Aujourd'Hui Deux Poètes, l'Un Pense Comme Ponge Qu' « Il n'y a Pas De Choses, Il n'Est Pas De Mots Plus Poétiques Les Uns Que Les Autres. », l'Autre n'Est Pas d'Accord.
Mémoire : Sujet d'Invention: Rédigez Le Dialogue Qui Opposerait Aujourd'Hui Deux Poètes, l'Un Pense Comme Ponge Qu' « Il n'y a Pas De Choses, Il n'Est Pas De Mots Plus Poétiques Les Uns Que Les Autres. », l'Autre n'Est Pas d'Accord.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires3 sa phrase « Mais brisons-la », qui rappele le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, mis en valeur par l’impératif à la premiere personne du pluriel. Les constantes allitérations en « r » comme celle aux lignes 4 et 5 « […] fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant [...]" nous font penser à la texture croquante du pain. Nous avons affaire à un poème bien structuré et sa construction est logique. Nous observons que le poème qui possède tout d’abbord une vision extérieure, se rapproche à mesure que le poème avance pour finir dans la mie. En somme, Francis Ponge réussit à créer de la poésie à partir d’un aliment de base, très courrant dans la vie, et il en propose une vision complètement différente aux visions du restes. C’est à travers le vocabulaire très riche et les nombreuses figures de styles que Ponge cherche à faire du poème une définition du mot, tout en faisant le poème sur le pain.
Lors d’une réunion littéraire ayant pour thème « le laid dans l’art poétique » dans un salon parisien, plusieurs hommes de lettres sont réunis. Le débat à peine commencé, un poète du nom d’Arthur affirme avec vigueur que la poésie peut traiter du laid car c’est au language de la rendre poétique. Pour lui, il n'y a pas de sujet, d'objet ou de mots a priori poétiques. Un autre poète, Paul, demande la parole afin d'opposer les arguments.
ARTHUR : Tout d’abbord, je suis satisfait de voir qu’on ait choisit un tel sujet de réfléxion, puisque cette question, en tant que poète, m’a toujours tarredé. Je viens moi-même de finir un receuil de poèmes intitulé Les Larves, où mon seul but est d’insister sur la part obscure de la nature humaine. Évidemment que pour moi la poésie peut évoquer le laid, puisque finalement cette art n’est pas une affaire de sujet mais de language. En effet, le poète a pour mission de créer une nouvelle langue capable de sublimer n'importe quel objet.
PAUL : Comment donc ! S’exclame le poète, se levant pour s’adresser à Arthur. Si la poésie traitait sur des sujets triviaux, elle serait dénaturé ! Les plus beaux poèmes ne traient-ils pas, Monsieur, de sujets dignes et nobles comme l’amour ou la fuite du temps ? Pensez-donc à Petrarque ou a Ronsard et son merveilleux receuil Des Amours de Marie. Là, nous avons affaire à de la vraie poésie, où le poète traite avec élégance des questions existentielles de l’homme.
ARTHUR : Mon bon Monsieur. Éloignez-vous de ces idées désuettes. Vous qui vous préttendez poète, n’avez-vous donc pas lu les Fleurs du Mal, de Baudelaire ? Il n’y a pas meilleur exemple que ce receuil pour prouver que seul le language importe en poésie, pas le sujet. Souvenez-vous du poème Une Charogne, et de la manière incroyable dont Baudelaire parvient à rendre ce sujet macabre des plus poétiques.
PAUL: Oh, rassurez-vous, je l’ai bien lu, mais je ne m’y ferais jamais. Pour moi, Baudelaire mérite le titre de poète dans un poème tel que Moeste et Errabunda, où il évoque le paradis perdu de l’enfance. J’ai plaisir à me répéter souvent ce vers si fameux : « Mais le vert paradis des amours enfantines ».
ARTHUR : Comment osez-vous dire qu’un poème des Fleurs Du Mal ne mérite pas son titre? En publiant ce receuil, Baudelaire a démontrer que la poésie peut avoir des multiples sujets. En effet, comme le dit un poète que j'admire beaucoup, Francis Ponge, « Il n’y a pasde choses, il n’est pas de mots plus poétiques les uns que les autres ». Tout réside dans l’agencement des mots et de ce qu'on en fait, où le plus banal des mots employés dans une métaphore ou une comparaison peut devenir poétique. Lorsque Baudelaire compare le ciel bas et lourd à un couvercle, il rend cet objet prosaïque digne d’interêts puisqu’il rend sensible au lecteur la pesanteur du ciel. Peu importe les mots, la responsabilité du poète revient du seul poète qui doit
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