Deux acteurs pour un rôle
Fiche de lecture : Deux acteurs pour un rôle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jujuetD • 20 Mai 2023 • Fiche de lecture • 943 Mots (4 Pages) • 1 201 Vues
Deux acteurs pour un rôles
Introduction:
Bonjour, aujourd’hui je vais vous présenter une nouvelle de T.Gautier écrite en 1841, “deux acteurs pour un rôle”
T.Gautier:
L’auteur, T.Gautier est un poète,romancier,peintre et critique d’art français. Né en 1811 à Tarbes mort en 1872 à Neuilly-sûr-Seine, il a écrit plus de 30 nouvelles pour là plupart de nature fantastique comme le pied de momie, avatar ou même la cafetière, mais il écrit aussi, des romans, des poésies et des livret de ballet comme par exemple Giselle ou même il peint des peintures comme jeune femme nue.
Présentation de l’oeuvre:
“Deux acteurs pour un rôle a été publié pour là première fois en 1841 dans le recueil de nouvelle Musée de famille volume VIII.Cette œuvre littéraire est composée de trois parties: Un rendez-vous au jardin impérial, Le Gasthof de l’aigle à deux têtes et la dernière Le théâtre de là porte de Carinthie.
Résumé:
Un comédien viennois, Heinrich, remporte tous les soirs un succès considérable dans le rôle du démon. Une nuit, pourtant, au théâtre du Gasthof de l'Aigle à deux têtes, un inconnu conteste la vérité de son interprétation et, pour convaincre l'assistance, il reproduit lui-même ce qu’il appelle un “vrai” rire diabolique.Quelques jours plus tard, il surgit pendant un entr'acte dans les coulisses du théâtre, fait disparaître Heinrich et se substitue à lui sur la scène : toute la salle acclame son jeu éblouissant. On l'a deviné : cet inconnu est le diable en personne.
Les personnages:
Le personnage principal, Heinrich est un comédien populaire et ambitieux d'environ 28 ans, travaillant au théâtre du Gasthof de l’aigle à deux têtes à Vienne. Il est fasciné par son métier qui lui permet de vivre 20 vies à la fois, selon les rôles qu’il interprète. Dans la vie, il porte une redingote brodée de fourrure avec un pantalon à tricot gris. Sur scène, il est tellement habile dans son rôle de diable qu’on le prend pour le démon en personne.
Le second personnage principal est le diable qui ici ne prend pas la forme d’un diablotin mais plutôt une forme humaine, exact portrait du personnage principal. Il a des yeux bleu-gris avec des lueurs phosphoriques telles celles d’un chat.Ses dents blanches et bien aiguës ressemblent à celles d'un carnivore et ses ongles longs, luisants et recourbés, ont plus l'air de griffes que d’ongles humains.
Enfin, le dernier personnage est l’amante de Heinrich, Katy. C’est une bourgeoise de classe moyenne dont les parents n’approuvent pas la relation de leur fille avec un comédien. Amoureuse d'Heinrich, elle lui fait cadeau d’une croix, mais s’inquiète des mauvaises mœurs qu’il pourrait contracter en compagnie d’autres comédiens. Elle craint en outre qu’il ne l’aime plus lorsqu’il sera populaire et riche.
Extrait:
Quelques jours après avoir fait la rencontre étrange avec le diable, Heinrich a presque oublié cet inconnu qui a corrigé son jeu d'acteur. Il reprend ses activités de comédien et joue sa pièce.
“Sur la première banquette de l’orchestre était assis l’inconnu du gasthof, et, à chaque mot prononcé par Henrich, il hochait la tête, clignait les yeux, faisait claquer sa langue contre son palais et donnait les signes de la plus vive impatience. « Mauvais ! mauvais ! » murmurait-il à demi-voix. Ses voisins, étonnés et choqués de ses manières, applaudissaient et disaient : « Voilà un monsieur bien difficile ! » À la fin du premier acte, l’inconnu se leva, comme ayant pris une résolution subite, enjamba les timbales, la grosse caisse et le tam-tam, et disparut par la petite porte qui conduit de
l’orchestre au théâtre. Henrich, en attendant le lever du rideau, se promenait dans la coulisse, et, arrivé au bout de sa courte promenade, quelle fut sa terreur de voir, en se retournant, debout au milieu de l’étroit corridor, un personnage mystérieux, vêtu exactement comme lui, et qui le regardait avec des yeux dont la transparence verdâtre avait dans l’obscurité une profondeur inouïe ; des dents aiguës, blanches, séparées, donnaient quelque chose de féroce à son sourire sardonique. Henrich ne put méconnaître l’inconnu du gasthof de l’Aigle à deux têtes, ou plutôt le diable en personne ; car c’était lui.”
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