L'offre touristique de Montréal - Tourisme et relations interculturelles

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Raphael Nahas

Tourisme et relations interculturelles

Hélène Rompré

19 octobre 2016

        La ville de Montréal est l’une des plus vielles de l’Amérique du Nord, fondée en 1642. Sa longue vie lui permet donc d’offrir différentes attractions à ceux qui désirent la visiter. Des gens d’autre pays comme les États-Unis et la France, ainsi que des gens venant d’autres villes du Canada, visitent la ville de Montréal avec l’intention d’en apprendre plus sur l’histoire du continent Nord-Américain. Le Vieux-Montréal, quartier historique de la ville, a été déclaré arrondissement historique en 1964 par le Ministère de Affaires culturelles du Québec. L’offre touristique de ce quartier est très large, variant de son histoire à l’art et l’architecture.

        D’abord, l’histoire de la ville de Montréal est une des principales raisons pourquoi les touristes y visitent. Montréal est une ville colonisée à la fois par les Britanniques et les Français, ce qui avec le temps l’a rendu complètement bilingue. Cette facilité de communication entre les touristes et les locaux, ne fait qu’augmenter le nombre de visiteurs. Montréal est une ville où l’on peut retrouver plusieurs endroits historiques qui attirent les touristes. Par exemple, le premier séminaire, ainsi que la première église et la première banque du Canada se situent au Vieux-Montréal. Le vieux séminaire de Saint-Sulpice est le plus ancien édifice encore debout à Montréal. Du côté religieux, la basilique Notre-Dame a été inaugurée en 1829 et était à l’époque le plus vaste édifice religieux d’Amérique du Nord. En ce qui concerne l’édifice de la Banque de Montréal, fondé en 1817, a été jusqu’en 1977 le siège social de la première banque canadienne. De plus, le quartier du Vieux-Montréal, avant entouré de murailles servant à protéger la ville, à certains endroits, nous permet de voir les restants de ces murs, aujourd’hui en ruines. Montréal est une des seules villes où il n’a jamais eu de bataille lors de sa conquête, puisque les armées britanniques étaient deux fois plus nombreuses que celles des locaux.

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Les Français ont donc pris une sage décision d’ouvrir les portes aux Britanniques, pour éviter la destruction de la ville. Bref, la ville de Montréal offre à ses visiteurs beaucoup de culture historique non seulement du Canada, mais de tout le territoire Nord-Américain grâce au quartier du Vieux-Montréal, où plusieurs monuments et endroits historiques sont encore intact.

        Ensuite, les emplacements artistiques du Vieux-Montréal sont plusieurs. Une vaste variété d’œuvres, soit antiques ou plus contemporaines, y situe. De nombreux monuments historiques, tel que des statues et des fontaines, sont éparpillés à travers ce merveilleux quartier. Par exemple, le Monument à Maisonneuve, lieu de départ de notre tour. Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, a été le fondateur de la ville de Montréal, et en son honneur on a construit un monument, situé à la Place d’Armes, devant la Basilique Notre-Dame de Montréal. Cette statue comporte cinq personnages importants dans l’histoire de la ville : au sommet, évidemment, Maisonneuve tenant un drapeau de la main droite et une épée de la main gauche; en bas, les quatre autres sont placés un à chaque coin. Charles Le Moyne, un colon à la fois interprète des langues amérindiennes, officier, négociant et seigneur, très marquant dans l’histoire de Montréal. Jeanne Mance, considérée cofondatrice de la ville, et fondatrice et dirigeante de l’Hôtel-Dieu de Montréal. Lambert Closse, Gouverneur intérimaire de Montréal. Et le dernier, un Iroquois, qui représente les habitants locaux du territoire Nord-Américain lors de la colonisation. En outre, une autre œuvre bien appréciée par les gens, est le duo de sculptures placées une à chaque coin de l’édifice de la Banque Nationale. La première de ces statues présente un homme français qui tient un chien de race française. Cet homme est positionné avec un pose de tête levée, la main sur la ceinture et la posture droite, comme s’il était le seigneur de tout. De l’autre côté, une mademoiselle britannique, tenant un chien de race anglaise, aussi avec une posture de supériorité. Ces deux personnages, par contre, sont placés de façon à regarder le côté opposé à l’autre. Cela est fait pour montrer le contraste dans la culture de la ville de Montréal, colonisé par deux nations différentes, ainsi que les contradictions et chicanes entre les deux, Britanniques et Français. Ces statues sont par