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Ecole et mobilité sociale

Dissertation : Ecole et mobilité sociale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 296 Mots (6 Pages)  •  1 021 Vues

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Sujet : l’école favorise t’elle la mobilité sociale ? 

L’école, dans ce que nous connaissons d’elle, consiste en l’éducation et l’apprentissage de matières qui doit nous assurer, dans le futur une ascension sociale.  La mobilité sociale, correspond au changement de position sociale d’un individu par rapport à celle de ses parents ou au cours de sa vie. On distingue alors plusieurs mobilités sociales : ascendantes si la mobilité s’effectue vers une position considérée plus élevé que celle de ses parents, descendantes dans le cas inverse et enfin, l’immobilité sociale ou horizontal, qui est une mobilité de même position que celle de ses parents ou qui change peu. Ainsi, dans quelle mesure peut-on dire que « l’école favorise la mobilité sociale » ? Dans un premier temps, nous verrons que l’école permet bien de favoriser la mobilité sociale, puis nous nous demanderons, si l’école permet de favoriser la mobilité sociale à tous les niveaux.

On sait que l’école permet de favoriser la mobilité sociale de chaque individu. En effet, l’école dans son système éducatif, permet à n’importe qui, de lui fournir du savoir et des outils importants pour réussir. C’est ce qu’on appelle l’égalité des chances.  Ainsi n’importe quelle personne est en mesure de pouvoir réussir, peu importe son origine, le revenu de ses parents ou encore sa localisation.  Un bon exemple serait la gratuité de l’école, son système laïque qui s’applique à tous et qu’elle est obligatoire jusqu’à 16 ans, ce qui permet à n’importe d’y rentrer sans faveur et de pouvoir y réussir, puis de pouvoir favoriser sa mobilité future par rapport à celle de ses parents.  

Ensuite, depuis 1985 puis 1993, l’éducation nationale a mis en place de nouvelles sections de formation. En effet, on voit apparaitre la création de nouvelle voie, à savoir la voie professionnelle ou encore technologique, qui ont permis à certains élèves qui n’étaient plus intéressés par les sections habituelles (ES, S, L), de s’insérer plus facilement dans la vie professionnelle. D’où la création, par exemple, des “ nouvelles filières STMG ? et bac professionnel ex : mécanique, génie électrique.

Puis, on assiste aussi à une sorte de démocratisation scolaire qui a fait en sorte que le niveau scolaire a énormément augmenté entre les enfants des années 2000 et ceux des années 1980. Ce qui a permis aux l’enfants de classes populaires, telles que les fils d’ouvrier ou d’employé, d’obtenir un diplôme supérieur à celui de ses parents, qui doit lui permettre de s’insérer plus facilement dans le monde du travail.  On sait que le niveau d’études a augmenté pour toutes les classes, on voit que l’obtention du bac+2 pour les ouvriers est passé de 2% en 1990 à 5% en 2007. De plus, le taux de non obtention de diplôme diminue aussi. En effet, en 1990, c’était 55% des ouvriers qui n’avait pas de diplôme, alors que c’est 25% en 2007(Cf 1.2 la mobilité sociale, page 16).

Enfin, l’école permet à certaines classes populaires de se voir attribuer une mobilité ascendante. En effet, l’école “ distribue “ des diplômes qualifiants que pour leurs parents et permet donc aux élèves de faire un métier plus qualifié qu’eux. C’est le cas de la classe ouvrière ou des agriculteurs, qui ont vu le nombre de fils d’ouvrier grandement diminuer. On peut voir qu‘en 2003, on comptait 1 143 milliers de pères agriculteurs et 2 998 milliers de pères ouvriers, contres 285 milliers de fils agriculteurs et 2 365 milliers de fils ouvriers (Cf, 1.2 la mobilité sociale, page 5).

Nous venons de voir comment l’école permettais de favoriser l’ascension sociale, en élargissant le choix des sections diplomates25 ou encore en permettant a de plus en plus d’étudiants de sortir avec un diplôme. Cependant, cela ne couvre qu’une petite partie des inégalités car il existe aussi d’autres barrières qui empêchent ou ne permettent pas l’ascension sociale.

Le niveau d’étude des parents va impacter sur la mobilité sociale de l’enfant. En effet, on a pu remarquer que si le diplôme du père est faible ou inexistant, cela risque de peser sur la réussite scolaire de l’enfant. On remarque qu’en 1964, 43.7% des fils d’ouvriers qualifiés et de cadres effectuaient la profession de leur père soit ouvriers contre seulement 11.4% pour les enfants de cadres supérieurs et gros indépendants qui deviennent ouvriers, ce qui semble montrer que le niveau d’études du père a un impact sur la réussite sociale de l’enfant. (Cf 1.2 ; devenir professionnel des enfants, page 13).

L’école permet de transmettre des connaissances qui compensent les handicaps culturels de ceux qui sont nés dans des milieux culturellement défavorisés. Cependant, les enfants de parents diplômés reçoivent, un capital culturel égal à ceux de leur parent. En effet, la proximité scolaire de certains enfants de milieu favorisé, vis-à-vis de l’école, est plus importante que celle des milieux populaires. Le temps de trajet pour aller à l’école ou encore la proximité des centres culturels sont des facteurs de réussite pour les enfants.

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