CSP et mobilité sociale
Cours : CSP et mobilité sociale. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar braha • 17 Décembre 2023 • Cours • 1 180 Mots (5 Pages) • 266 Vues
DM Sociologie
1) Les CSP (catégories socio-professionnelle) sont des nomenclatures créées par l'INSEE en 1954. Ces catégories regroupent les ménages en fonction de leur activité et de leur profession. Elles sont constituées selon 5 principes :
- Le statut juridique/économique de l'individu (indépendant, libéral ou salarié).
- La position hiérarchique et la qualification dans une organisation (qualification faible, moyenne, élevée)
- La nature de l'employeur et son importance (entreprise privée, administration ou association).
- Le secteur d'activité (secteur primaire, secondaire, tertiaire)
- type de travail (manuel ou non manuel)
Les CSP servent les études empiriques. Elles donnent des informations autant sur des variables économiques (revenus, épargne, patrimoine, consommation...),que sur des pratiques culturelles (départ en vacances, fréquentation des musées, réussite scolaire...) ou encore sur des comportements (suicide, opinion politique, possession de chats, homogamie sociale...). Cette classification est intéressante car on y retrouve des groupes sociaux aux comportements relativement homogènes qui se distinguent des autres groupes. Les CSP permettent donc d’observer des différences entre les groupes voire même des inégalités. Cela pose une structure sociale de la société et d’observer les reproductions sociales ou la mobilité sociale.En effet elles permettent un stratification sociale. Ainsi, ouvriers et employés composeraient les couches populaires à bas revenus et faible capital culturel, alors que les chefs d'entreprise, les professions libérales et les cadres composeraient la catégorie supérieure.
La couche moyenne salariée serait composée des professions intermédiaire Cependant il y a des limites à la classification en CSP. En effet elles doivent rester la même pour analyser les évolutions des groupes sociaux dans le temps mais en même temps changer et évoluer pour s’ancrer dans la nouvelle réalité sociale. Par exemple, la montée du chômage nécessite un classement à part des « chômeurs n'ayant jamais travaillé ». De plus, l'homogénéité ne peut être que relative avec les différents paramètre sociaux qui évoluent, et les clivages internes aux catégories se recomposent constamment. Les CSP font face aux autres représentations de la société. La nomenclature des CSP fonde l'identité sociale sur le travail alors qu’il existe de nombreuses autres variables pour définir socialement un individu. Le parcours scolaire et la précarité contribuent de plus en plus à définir la situation réelle et vécue des individus.
En plus de cela CSP n'est qu'un groupe statistique et nous renseigne mal sur le comportement de ceux qui ne travaillent pas. Elles ne prennent pas en compte le sentiment des individus, leur subjectivité. Enfin, elles ne sont effectives qu’en France et pas dans les autres pays.
2) Mère de Stéphanie : vendeuse = CSP des employés – employé de commerce
Stéphanie : infirmière = CSP des professions intermédiaire Stéphanie appartient à une meilleure CSP que sa mère, elle a donc subi une mobilité sociale verticale ascendante.
son père : chauffeur de taxi = ouvrier
Mohammed : responsable RH = cadre
Mohammed appartient à une meilleure CSP que son père, alors il a subi une mobilité verticale ascendante.
sa mère : avocate = cadre et professions intellectuelles
Inès : assistante sociale =Professions intermédiaires - de la santé et du travail social
Inès appartient à une CSP inférieure à celle de sa mère. Elle a donc subi une mobilité sociale descendante.
son père : patron d’une petite entreprise dans le BTP = artisans, commerçants et chefs d’entreprises
Ken : agent immobilier (à son compte)= profession intermédiaire libérale
Ken appartient à une branche de sa CSP équivalente socialement à celle de son père. Il y a donc simplement mobilité non verticale, mobilité de statut.
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