Fiche BAC : comique

n non sens.

Remarquez le décalage entre le niveau de langage et la situation : des valets qui imitent les propos précieux des maîtres, par exemple. Sachez relevez les jeux de mots. Il peut y avoir : Glissement du sens propre vers le sens figuré ou inversement, « je connaissais un sportif qui disait avoir plus de ressort que sa montre » Raymond Devos, Télescopage de réseaux lexicaux appartenant à des domaines différents, « Le point se sauve. Dans une échappée magnifique une virgule remonte » Jean Cocteau, Association est l’effet humoristique reposant sur une comparaison ou d’une métaphore, ou encore un rapprochement inattendu, Le jeu sur les sons, c’est-à-dire le remplacement d’un son par un autre afin de provoquer une rupture de sens dont l’effet est le comique. Parlez des procédés humoristiques suivants :

Procédé L’inversion sonore L’anagramme

3 La situation comique

La contrepèterie Le calembour

Définition Inversion du son ou des lettres dans un mot Permutation d’un son dans un mot pour en obtenir un nouveau Permutation de sons, de lettres ou de syllabes dans un ensemble de mots Ressemblance de sons recouvrant une différence de sens.

Exemples La spycologie ou l’infractus Rimer = mirer, chien = niche Sonnez trompettes ! = Trompez, sonnettes ! Mon époux est marinier = mari niais

Le quiproquo

Sur un personnage. Le personnage est pris pour un autre. Rappelez-vous Marivaux, Les jeux de l’amour et du hasard : les valets jouent les rôles des maîtres ou encore dans Les Fausses confidences où Dorante se fait passer pour un autre afin de connaître les sentiments d’Araminte. Sur un objet. Dans un pièce de Feydeau, Médor est le nom d’un diamant mais le personnage croit qu’il s’agit d’un chien. Sur un lieu. Le personnage croit se trouver dans un lieu alors qu’il est en réalité dans un autre. Le sous-entendu complice. Un personnage connaît et comprend les références utilisées par un autre, mais un troisième les ignore ; cette situation provoque le rire car le lecteur rit des réactions de celui qui n’est pas dans la confidence. Expliquez que l’auteur cherche à établir une complicité avec le lecteur qui sourit alors des réactions de celui qui n’est pas dans la confidence. La répétition. La répétition d’une même parole ou d’un même geste, crée un effet mécanique inattendu pour le lecteur mais désiré par l’auteur. Dites que l’auteur cherche à souligner le comique de l’action ou du dialogue.

Le burlesque repose sur le décalage entre l’objet décrit et le niveau de langue choisi. Il consiste à peindre des situations sérieuses en termes vulgaires ou, au contraire, en termes délicats. La parodie repose sur l’imitation d’une œuvre connue, d’un genre, de facon à mettre en évidence ses caractéristiques dominantes, présentées comme des faiblesses. La satire repose sur la description d’une personne, d’une activité, qu’elle caricature ou dénonce. Elle se moque souvent des mœurs et des modes d’une époque. La farce repose sur la représentation de situations simples où les stratagèmes mis en place (ruse, tromperie, mensonge) aboutissent à un renversement final de situation. L’humour repose sur un effet comique qui se dissimule sous une apparence de sérieux. L’humour noir souligne l’absurdité et la cruauté du monde.

4 Les formes du comique

L’exagération. Dites qu’il