Fiche de LE MANUEL
Fiche de lecture : Fiche de LE MANUEL. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Ayman Elhorri • 6 Janvier 2020 • Fiche de lecture • 2 608 Mots (11 Pages) • 721 Vues
Tout d’abord j’aimerais commencer ma présentation par une citation qui résume toute la philosophie stoïcienne d’Épictète “il ne faut pas vouloir que les choses arrivent comme tu le souhaites mais il faut le vouloir comme elles arrivent“. Épictète qui signifie homme acheté aux serviteurs était un philosophe de l’école stoïcienne né en 50 est mort en 125 ou 130 sa vie est relativement peu connu et il ne laissa aucune œuvre écrite de sa main son disciple Arrien assure la transmission de son œuvre En publiant les notes prises lors des leçons de son maître en huit livres dont la moitié sont aujourd’hui perdu ainsi que un condensé de doctrine morale le manuel. Ses texte eurent une influence certaine sur Marc Aurel. Épictète met fortement en avant la partie éthique de la philosophie bien qu’il enseigne également la logique stoïcienne. Il insiste fortement sur la prépondérance de l’action et sa philosophie est avant tout pratique et fidèle au conception traditionnelle de l’école du portique. Il présente l’homme comme soumis à un destin rationnel inexorable ordonnée par les lois de la nature. Son enseignement ne veux une méthode pour atteindre le bonheur en se concentrant uniquement sur ce qui dépend de nous et en acceptant tout décret du destin
Comme je l’ai évoqué précédemment Épictète est un philosophe de l’école stoïcienne on peut alors se demander : qu’est-ce que le stoïcisme ? Le stoïcisme ou le sage stoïciens est quelqu’un d’insensible aux événements qu’il affecte et c’est à lui de conformer ses désirs à l’ordre du monde. Par exemple pour le stoïciens Chrysippe cité notamment dans le manuel dont est tourné notre analyse «nous sommes des chiens attachés à une charrette dans la force nous dépasse il ne tient qu’à nous de choisir pour ne point souffrir, d en épouser le cours nécessaire »
Il faut savoir que Épictète n’a jamais rien écrit par lui-même, je l’ai notamment évoqué plutôt dans mon introduction et que le manuel a été composé par son disciple Arrien à partir des renseignements de ce dernier. Le manuel est donc un ouvrage qui regroupe un ensemble de Maxime morale destiné à tous ceux qui souhaitent affermir leur volonté et de progresser dans le domaine de la sagesse c’est donc en quelque sorte un guide. De plus cette œuvre doit permettre aux philosophes et plus particulièrement aux progressant de se remettre à chaque moment dans la disposition fondamental dans laquelle il doit être d’avoir une vraie vision philosophique des choses. On peut alors se demander en quoi le manuel est-il un guide qui est nous permet de savoir comment être libre et heureux tout en acceptant le monde tel qu’il est ? Et pour y répondre nous nous intéresserons dans un premier temps à l’homme en tant que victime d’un malheur inexistant ou fictif ensuite nous allons évoquer la façon par laquelle Épictète va donc démontrer sa thèse avec une vision stoïcienne des choses puisqu’il appartient à l’école stoïcienne et finalement on va voir la Philosophie Comme art de vivre et non un art scolaire.
Tout d’abord Épictète met en valeur dès le début de son œuvre les choses qui dépendent de nous les humains et celles qui ne dépendent pas. Il faut donc savoir que le stoïcien dit que l’homme est convaincu d’un malheur qui n’existe pas qui est donc fictif. En effet dans un premier temps, le malheur de l homme comme le dit Épictète est causée par des phénomènes qui sont extérieurs et non pas intérieur telles que la maladie ou encore la mort Ce sont donc des choses que l’homme ne peut pas contrôler et c’est donc à cause de ces choses-là que l’homme ressent des tristesses profondes. On peut voir que l’homme porte toute son attention sentimentale a comme le décrit Épictète « des choses qui ne dépendent même pas de lui » de même en retenant l’exemple de la mort celle-ci ne dépend en effet pas de l’homme et même pas d’autrui à savoir des divinités et malgré cela l’homme considère la mort comme une ultime tristesse. L’homme ne doit donc pas porter l’attention sur la mort puisque c’est quelque chose qu’il ne contrôle pas et donc sa tristesse n’est pas justifié. De plus Épictète explique que la nature de l’homme est faite de telle à s’attacher à des choses qui ne sont pas éternel et qui sont qualifiés selon Épictète donc « objets provisoires » et il donne des exemples de ces objets provisoires qui peuvent paraître étranges puisque ce sont les parents la femme les enfants la famille en général ce sont donc des « choses » dont l’humain est le plus attaché mais elles ne sont que provisoire puisque on sait très bien que chacun va mourir un jour ou l’autre, tôt ou tard. Et le fait de perdre ses objets provisoire plonge l’homme dans un profond malheur. Épictète va donc traiter l’homme de « sot » un mot assez dur mais qui décrit parfaitement l’homme selon Epictète, je cite « si tu souhaites que tes enfants ta femme et tes amis soit éternel tu es un sot »
Épictète va donc conseillé l’humain ou plutôt l’homme ou l’apprenant d’avoir une certaine mentalité et qui est de considérer chaque chose comme non éternel et provisoire et qui les considèrent comme des choses qu’on lui a prêté et qui vont être reprises un jour ou l’autre. Tout ce qui vient d’être énoncé est intimement lié aux notions du désir et du bonheur puisque l’homme pense qu’il est impossible de ne pas éprouver des sentiments envers sa famille ses amis etc. Et selon Épictète l’homme ne peut jamais abandonner un désir qui est à sa portée car cela serait contre nature, cependant il dit également « quant au désir pour le moment supprime-le complètement » parce qu’en effet si l’homme satisfait ce désir qui a rappelé et provisoire il y aura un manque car il voudra satisfaire ce désir à nouveau et à nouveau et ne pourra jamais atteindre le bonheur ultime car toute chose n’est que provisoire. cela nous mène donc à l’idée de base qui est que l’homme et l’unique responsable de son malheur. On peut alors dire que l’homme est convaincu d’un malheur fictif puisque La seule source du malheur de l’homme et le fait qu’il soit triste sur des choses qui ne dépendent pas de lui-même comme la mort etc. Épictète n’est pas de cet avis et il veut absolument à travers son œuvre changer la vision de l’homme
Dans un second temps nous allons voir de quelle manière Épictète nous donne à avoir une nouvelle vision des choses afin d’ atteindre enfin le bonheur et ne plus être l’esclave de soi-même. Comme évoqué dans la première partie, Épictète met en avant dès le début du livre le contraste entre ce qui dépend de nous, la pensée d’impulsions, le désir et la perversion et de ce qui ne dépend pas de nous comme tout ce qui est argent, réputation, les charges publiques même si pour la réputation certains ne serait pas d’accord avec Epictète puisque tout le monde sait que la réputation bonne ou mauvaise est le résultat des actes de la personne choses qui sont ou qui dépendent de l’homme. Ce qui dépend de l’homme est en effet tout ce qui provient de sa capacité à penser ou de penser. On peut on peut donc dire que la liberté de pensée est une qualité ou un atout qui permet à l’humain d’agir comme il le veut. Cependant ce qui ne dépend pas de nous relève de la nécessité comme par exemple notre lieu de naissance, notre physique, notre nationalité et nos parents ou notre famille mais pas nos amis puisque ce sont nous qui choisissons les amis. Épictète va donc à travers son œuvre expliquer qu’il faut faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous afin qu’on puisse atteindre le bonheur ultime que l’on peut pas atteindre quand on s’entriste sur des choses qui ne dépendent pas de nous et qui sont provisoires comme expliqué dans la première partie. Il faut que l’homme ne veuille uniquement ce qui dépend de lui car cela nous fait rendre compte que ça ne sert à rien de s’attarder et fournir des efforts dans des choses dont on est conscient qu’ils ne vont avoir aucun résultat et qui va donc nous pousser à succomber au malheur. Ensuite le stoïciens explique que le faite qu’une chose nous rend malheureux reviens uniquement à cause du faite que nous pensons que cette chose est mauvaise. De façon plus simple ce n’est uniquement le faite que nous pensons que quelque chose est mauvaise que cela nous rendra malheureux et non pas cette chose en elle-même. L’homme est donc effrayé par les impressions ou les opinions qu’il a des gens et des personnes extérieures ou des opinions qui se fait lui-même à propos de ces choses là comme par exemple de la mort qui a été expliqué dans la première partie comme quelque chose d’extérieur que l’on peut pas contrôler. C’est ces choses qui Sont qualifiées par Épictète dans son œuvre de représentation. Il explique que c’est l’homme qui à travers l’histoire a créé ces représentation et qui ne font pas partie de l’univers en soi. Et Il dit également « donc dès qu’une image ou
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