L'âme et la conscience
Analyse sectorielle : L'âme et la conscience. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar popol2012 • 11 Janvier 2021 • Analyse sectorielle • 628 Mots (3 Pages) • 507 Vues
Ec3 SES
Marian
EDOUARD
T*2
Tout d’abord, le champ choisi rend l’analyse de la mobilité sociale par les tables de mobilité très incomplète. En effet, le critère actif occupé est peu révélateur dans le sens où il ne prend pas en compte les inactifs et où les actifs inoccupés (chômeurs) sont comptabilisés dans la PCS du dernier emploi occupé ce qui ne rend pas compte de leur état de précarité comparativement à la situation du père. De plus, le critère d’âge rend l’analyse imparfaite puisque, même si les actifs occupés de moins de 40 ans sont moins stabilisés dans l’emploi, il n’en demeure pas moins que leur absence des tables de mobilité rend l’analyse très incomplète. Par ailleurs, analyser la mobilité sociale sur deux générations est insuffisant puisque la viscosité sociale est plus apparente lorsqu’on réalise l’étude sur plus de générations : on assiste parfois à un rattrapage sur la génération des petits enfants. Pour illustrer, le document 2 montre que les individus ne définissent pas leurs position sociale uniquement sur le métier qu’ils exercent mais s’appuie sur d’autres critères tel que le logement, n’importe quel individus si il se considèrent comme mieux loger que ses parents il peut penser que sa position est plus élever qu’eux. A l’inverse un individu changeant de métier mais gardant les même conditions de vie ne va pas forcément ressentir de changement social alors qu’il aura changer de métier.
Par ailleurs, la comparaison fils/père rend également l’analyse très incomplète. En effet, on évacue traditionnellement la position des mères et des collatéraux car on part du principe que l’évolution est plus révélatrice dans la mesure où les inégalités liées au genre rendait toute autre forme de comparaison inutile et peu pertinente. Cependant, la féminisation des emplois depuis 1950 et la baisse de l’homogamie sociale rendent l’argument caduc. On sait en effet qu’il existe, pour une catégorie sociale donnée du père, un lien entre diplôme de la mère et diplôme obtenu par le fils.
Par exemple dans le document 1 du centre d’observation de la société nous pouvons lire « Ce choix est lié à l'élévation du taux d'activité féminin, qui rend difficile la comparaison entre mères et filles. » ce qui signifie qu’il est de moins en moins valable car les femmes ont de plus en plus de place dans le monde du travail. Cela signifie que une table de destinée sur les mère et fille devient de plus en plus pertinente.
Ainsi, l’absence des relations père/fille et mère/fils restreint l’analyse apportée par les tables de mobilité
Enfin, le choix de la nomenclature PCS comme support des tables de mobilité limite la perception de celle-ci. Pour commencer, seule la première strate des PCS est prise pour référence or, les individus connaissant une mobilité courte telle que passer d’un statut d’ouvrier non-qualifié à ouvrier qualifié ne sont pas comptabilisés. Cette trajectoire apparaît comme de l’immobilité sociale. Ainsi, plus la grille est détaillée et plus la mobilité sociale apparaît. De plus, les PCS ne représentent qu’un aspect de la structure sociale alors qu’il existe de nombreux autres critères qui permettent d’analyser la hiérarchie sociale : le prestige, l’accès au pouvoir, la qualification ou encore le sexe.
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