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Arts techniques et civilisations

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Par   •  19 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 937 Mots (8 Pages)  •  1 348 Vues

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DISSERTATION

LE BEAU SEXE PRESENTE, REPRESENTE

INTRODUCTION

        C'est au milieu des années quatre-vingt que Jeff Koons devient célèbre en tant que membre d'une génération d'artistes soucieuse d'explorer la signification de l'art dans une époque saturée par les médias et par la crise de représentation due à ceux-ci. Koons s'inspire alors du langage visuel de la publicité, du marketing et de l'industrie du divertissement pour éprouver les frontières entre la culture haut et bas de gamme. Dans la lignée de Dada et de Duchamp, enrichie de références à l'art minimaliste et pop, l'artiste confère à l'art un caractère de bien de consommation non catalogable au sein de la hiérarchie esthétique conventionnelle.

        La sémiologie et l’esthétique se fondent sur des projets totalement contradictoire qui rendent difficile voir presque impossible leur arrimage: la sémiologie est une science qui porte sur de objets (textes et codes) et vise l’universalité et l’objectivité; L’esthétique ne concerne que le sujet de jugement de valeur et ne peut donc être une science, elle vise à imposer des normes de gout représenté sous forme de clichés  séducteurs. C’est pourquoi, au travers de deux iconographies (dont une œuvre de Koons) nous nous interrogerons: Par quels moyens esthétiques et sémiologiques, les clichés séducteurs sont-ils présentés représenté? Nous analyserons chaque détails de ses œuvres en passant par la composition de la scène, de la façon dont les personnages se comportent, de la technique utilisé et enfin ce qu’elles nous procurent.

DEVELOPPEMENT

1– La composition de la scène

2– Comportement des personnages

3– Techniques utilisés

4– La moral

CONCLUSION

                A. Les lieux

        Nous assistons à une scène de préparation dans la photographie de vanity. Un univers féminin s’ouvre à nous, par la quantité de miroirs et produits cosmétique, semblable à un salon de coiffure ou beauté, quelques éléments nous amène à penser au lieu du spectacle. Les loges, on y aperçoit comme des coulisses, l’agitation de ces demoiselle est palpables, elle se retouche au maquillage se contemple dans les miroirs tel une excitation comme lorsque l’on s’apprête à rentrer  sur scène. Au travers de cette scènes on songe à un probable défilé de mode que s’apprête a réalisé c’est demoiselle, elles se revêtent de la tête au pied pas un seul point n’est négligés.  Jeff Koons, lui a opté pour un milieu plus calme, tranquille, paisible où on imagine un éventuel silence derrière les éléments qu’il a voulu représenter. Ce sont donc des choix de lieux très différent entre ces deux iconographie. Dans le tableau de Koons, on y retrouve en arrière-plan une prairie, une plaine verte à perte de vue avec au loin la silhouette des montagnes. Mais si l’on s’intéresse au premier plan, Koons a voulu représenté quelque chose d’aériens avec des éléments qui volent ou flottent dans les aires. On y retrouve des courbes lyriques et spirales dans sa composition, faisant référence à une éventuelle sensualité. En effet au travers du jus qui traverse la scène on assisterait presque a un procédé pulsionnel, celui de l’éjaculation qui par son désir dessinerai un buste, celui d’un corps féminin. Cette scène relève alors d’un véritable fantasme.

        Dans Vanity, les personnages ne sont que des femmes. Présentent dans cette univers, elles s‘apprête a réalisé une prestation, un défilé de mode. On y voit beaucoup d’excitation au travers de leurs gestuel, surement le stresse d’entré sous les projecteurs, les photographes et peut être un public critique. La plus part se contemple dans des miroirs, soit ceux qui les entourent, dans un petit miroir de poche, dans leurs smartphones ou encore dans des lunettes de soleil. On assiste à une véritable scène narcissique. Comme si leurs images ne devaient pas compromettre les créations d’un probable créateurs ou marque. Elles sont donc représenté comme des poupées, on y retrouve même un certains érotisme dans leurs jambes quasi toutes dénudés, tous comme leurs décotés qui donnent un point de focalisation. De plus nous retrouvons dans la posture et dans la gestuels de certaines d’entre elle une certaine provocation comme si elles étaient prise d’une folie érotique. Si je devais référer cette iconographie a une œuvre, ce serai sens hésitions au mythe de narcisse, un jeune homme doué d’une grande beauté qui se vît pour la première fois dans le reflet de l’eau et en tomba amoureux au point dans mourir. On peut de même associer Vanity à Amusement Facile Ethéré de Jeff Koons pour quelques éléments. Les parties féminines tel que la bouche et les yeux sont mis en avant, ce sont des zones que les femmes aiment mettre en valeur, grâce a du maquillage, on parle même de beauté stéréotypé, ou encore d’éléments artificialisé. Peut-être évoquent t’elles aussi des zones érogène, dans le tableau de Koons une bouche est ouverte l’autre fermé cela aspire à du désir, car c’est ce qu’il souhaite avant tout: évoquer la sensualité. Le choix de la couleur des yeux bleus se réfère peut être au mythe «yeux bleus, yeux d’amoureux». L’œil, les bouches ou les cheveux sont les seules éléments présentés du corps humains. Koons a voulu faire abstraction du reste pour focalisé notre regard  sur ces trois éléments qui peuvent en dire beaucoup. Surtout lorsque le corps et sous l’emprise d’un orgasme. Comme les couleurs, les fruits et la boisson rafraichisse l’extase, la chaleur qui sort des bouches et de l’œil. Les fruits et la boisson sont aussi là pour la gourmandise que l’on dévore des yeux, une autre façon de voir le désir.

        On assimile automatiquement Vanity à une photographie de par la qualité de sa représentation. Malgré ça des éléments perdent notre regard.  Nous avons du mal a associé certains éléments aves d’autres, c’est alors que nous comprenons… Il s’agit bien d’une photographie mais d’une fausse puisqu’elle est retravaillé par un collage ou sur logiciel, nous avons une véritable mis en abyme de cette scène photographié. Des effets tel que des cadres dans le cadres ou alors la suppression d’éléments comme le photographe que nous devrions logiquement voir dans le reflet des lunettes (premier plan) lorsqu'il prend la photo, nous porte donc à confusion.

        Vanity, vanité en français définis l’orgueil et la prétention c’est aussi la représentation d’une nature morte mais vivante. C’est le deuxième oxymore que l’on rencontre au travers de cette iconographie après avoir vu le clair-obscur. C’est une représentation figé (morte) d’une scène en action (vivante). Les femmes sont dans l’euphorie de l’univers qui les entourent, elles posent tels des starlettes débutante d’où l’effet de narcissisme et de vanité. Si cette iconographie ce présente comme étant une affiche de communication, nous comprenons leurs but d’évoqué cette scène autrement que dans la vie réel. Il n’y pas de stresse, pas de panique … Seul l’excitation, la folie ressort de ce tableau jusqu’à même atteindre l’érotisme. C’est une exagération du monde réel on déshumanise presque les femmes en les représentant tel des miroirs ambulants. Nous sommes bien face à un cliché séducteur: clichés par cette photographie qui parait fausse et séducteur d’un part pour le comportement de ces femmes et d’un point de vue extérieur comme étant une publicité dans le but de séduire le public. Bien sûr nous retrouvons ce procédé dans l’œuvre de Koons: les parties de la femme découpée ressorte comme un cliché mais tout à la fois séducteur dans la façon dont ils les représentent, on est face à une scène pleine de sensualité. Koons utilise dans le titre de son tableau un procédé de citation, d’imitation, «facile éthéré» l’amusement comme étant de l’humour, du fun c’est un sentiment que l’on aborde au premier regard de son tableau on y voit le délire des courbes et éléments. Ethéré comme quelque chose d’épuré, les éléments flottent, ce courbe comme quelque chose de léger, son tableau procure l’idée de bonheur voir même paradis. Mais si nous le regardons d’un point de vue extérieur, il évoque un coté glamour que l’on trouve essentiellement dans les magazines, comme Vanity, on retrouve l’idée de consommation. On retrouve beaucoup de ce tableau «facile éthéré» dans d’autres œuvres en autre ceux de Tom Wesselmann artiste américain du Pop art surtout connu pour ses nus féminins stylisés. On peut le référer autant dans le choix des couleurs que dans les procédés de mise en page et peut être même d’intention  d’extase.

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