Ce que mange l'humanité

t. Tous ces aliments sont cultivés sous différentes formes (riziculture, céréaliculture, aquaculture). L’agriculture peut se présenter sois par une agriculture intensive, c'est-à-dire, produire beaucoup sur une surface réduite ou par une agriculture extensive, c'est-à-dire, produire très peu sur une grande surface. On peut aussi parler d’agriculture de subsistance (produire ce qu’on consomme) ou l’agriculture commerciale (produire pour vendre). Le maïs et le riz sont irrigués au contraire du blé qui a besoin de sec. Le maïs, le riz et le blé sont les bases de l’alimentation. En tête de la production de viandes ce sont le cochon et la volaille. Améliorations techniques apportées à l’agriculture (semences, irrigation, apports de produits chimiques : engrais, pesticides) permettant un meilleur rendement pour nourrir la population. Grâce à la nourriture nous avons pu augmenter la population dans le monde. La nourriture est un point fort pour la reproduction. Mais maintenant il savoir nourrir toute cette population.

Bien évidemment les plus gros consommateurs et producteurs sont les pays riches. Plus le pays va avoir de l’argent plus il va consommer et produire des produits agricoles. Des bourses de commerces spécialisées dans le produit agricole sont mis en place à Chicago, CBOT (échange de maïs, soja, blé, éthanol, et l’avoine), à New-York, ICE (échange de sucre, café, coton, cacao, jus d’orange et éthanol) et enfin à Londres, LIFFE (échange de cacao, café, maïs, colza, sucre et blé). Toutes ces villes ont des gros ports pour importer ou exporter. Mais les personnes pauvres dans les pays développés, la nourriture est peu chère mais elle est de très mauvaise qualité, donc ils ne se rassasient pas. Les pays développés peuvent aussi ce faire plaisir en achetant ce qu’ils veulent (Etats-Unis, Luxembourg, Chine). Les pays développés ont accès à la cuisine pré-cuisiné, c'est-à-dire qu’ils ont généralement un four ou une micro-onde, un frigo ou un congélateur. Les riches sont généralement en surpoids car leur alimentation n’est pas assez équilibrée. Les pays moins développés doivent faire des conséquences, par exemple cultiver eux-mêmes leur riz pour nourrir leurs familles. On constate la persistance de la malnutrition et de la sous-nutrition malgré la croissance des disponibilités alimentaires permise par les révolutions agricoles, l’extension des terres cultivées et le développement des échanges. On s’interroge sur les moyens d’assurer la sécurité alimentaire et de développer une agriculture durable. Améliorations techniques apportées à l’agriculture (semences, irrigation, apports de produits chimiques : engrais, pesticides) permettant un meilleur rendement pour nourrir la population, mais cela coute chère. Tout le monde n’y a pas le droit.

La sécurité alimentaire n’est pas assurée pour tous. Si les famines (situation de crise très grave où une population entière se trouve menacée de mort en raison de la disparition de ses approvisionnements en nourriture) deviennent moins fréquentes aujourd’hui, la sous-nutrition (déficit quantitatif de nourriture qui entraine de nombreuses maladies) concerne 840 millions de personnes dans le monde, qui reçoivent moins de 2000 kcal/hab. Or, la FAO (Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture) évalue à 2500/kcal/jour/hab pour être en bonne santé. La faim touche surtout l’Afrique et l’Asie du Sud. Mais dans les pays riches, la malnutrition n’est pas absente : 2 millions de Français reçoivent une aide alimentaire chaque année. A l’inverse, une part croissante de la population des pays industrialisés est sur alimentée et l’obésité,source de maladies, devient une préoccupation. Au Etats-Unis par exemple, 28% des hommes et 34% des femmes sont considérés comme obèses. Pour faire face aux famines, des organismes internationaux liés à l’ONU comme la Croix-Rouge proposent des aides alimentaires.

On peut conclure que l’humanité a besoin d’être nourri, même si parfois c’est difficile parce que tout le monde n’a