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Concept et image

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exact relie la compréhension et l'extension du concept. Le mot instinct n'est pas un concept : il faut tenir compte de ce que dit la biologie, qui explique l'utilisation stricte du concept d'instinct un éthologie (étude du comportement des bêtes). Le concept scientifique d'instinct condense un certain nombre de contraintes. Il faut découvrir un substrat génétique comme condition d'une séquence comportementale récurrente au sein d'une espèce. En cela, le concept à une valeur opératoire (c'est l'universalité du concept : n'importe qui peut identifier cette valeur opératoire).

Valeur opératoire :

• un concept vaut dans son articulation à d'autres concepts au sein d'un ensemble théorique

• un concept donne sens à des initiatives intellectuelles et expérimentales.

Abus : instinct mateernel (VS sollicitude qui s'apprend?).

Concept : le mouvement rectiligne uniforme (à lier à chute des corps et ...

Pression atmosphérique (question du vide et expérience de la cuve à mercure). Galilée? + Tpricelli.

Le milieu intérieur (Claude bernard) : concept fondateur de la médecine expérimentale. Ce en quoi un organisme est relativement indépendant par rapport à son milieu.

Face à cela, la critique rationaliste des images dit qu'en elle il n'y a rien d'identique à soi, rien de stable, de sorte que l'image rend notre attention captive des apparences dans ce qu'elles ont de fluctuant. Si nous devons composer avec les images, se doit être sous l'étroite surveillance de la raison (Platon). cf République : ligne sectionnée et la caverne.

Un schéma épuré accompagne le texte de la lige sectionnée, puis par l'allégorie son illustration.

Pour Platon la source de nos égarements n'est pas dans le sensible mais dans le simulacre. La raison dianoétique utiliser des figues, des schémas dont la loi de composition est donnée par des concepts (privilège de la géométrie). L'image est alors intellectualisée : elle est dépouillée de sa force de captation, fascination.

La sévérité platonicienne est reconduite à l'époque classique. cf chez Galilée et chez Descartes parlant du mouvement : notre imagination nous porte à voir le mouvement comme un processus et le mouvement comme un état. Cette distinction rend la chute des corps incompréhensible.

Galilée forme le concept d'un mouvement rectiligne uniforme comme un état. Koyré souligne le contraste suivant ; le mouvement-effort est imaginé mais il n'est pas pensé ; le mouvement-état est pensée, mais il ne se laisse pas imaginer. cf rôle de l'expérience de pensée : former le concept.

Koyré : "nous devons choisir entre penser et imaginer" à propos du mouvement dans son essence.

Descartes en tire cette leçon (lettre à merssenne???, juillet 1641) : "comme les bornes de notre imagination sont fort courtes et forte étroites, au lieu que notre esprit n'en a presque point, il y a peut de choses, même corporelles, que nous puissions imaginer, bien que nous soyons capables de les concevoir". Borgès : la science fiction convoque des schémas archaïques de l'imagination. Il veut un fantastique de l'érudition.

Cette sévérité épistémologique nous la rentrons chez Bachelard, chap 2 Formation de l'esprit scientifique : les conditions anciennes de la rêverie ne sont pas éliminés ... la rêverie reprend sans cesse les thèmes primitifs. Cf schéma de Bohr : atomique comme un système de planètes en miniature. Cette analogie relance une très vieille représentation de l'imagination humaine, celle des mondes emboités. La connaissance doit se développer malgré la puissance de l'image : l'atome est exactement la somme des critiques auxquelles on soumet son image. C'est l'abstraction conceptuelle qui fournit l'axe de la réalisation expérimentale. Les concepts scientifiques ont une puissance d'enrichir notre rapport au concret et cela notamment en ouvrant l'accès à des phénomènes insoupçonnés dans l'observation première. Cf l'exemple des franges d'interférence: on obtient l'ombre avec de la lumière (cf théorie ondulatoire).

Cette sévérité se comprend au regard d'un rôle indispensable de l'imagination.

Pour que la raison marche en tête, 2ème préface de la Critique de la raison pure (image de Kant) et interroge la nature, il faut un élan, il faut une puissance d'invention. Dans le cas de Newton, il faut bien imaginer la chute de la lune sur la terre, ou la chute de l'océan sur la lune, mais tout ceci sous la condition que la pensée conceptuelle, prenne le relais.

La pensée scientifique entretient un rapport à l'image qui est à la fois nécessaire et polémique. La rigueur conceptuelle n'est pas faite pour contrarier les audaces de l'imagination elle est faite pour en optimiser les ressources.

Il va falloir approfondir le lien de l'image à l'imaginaire. En principe, approfondir le lien de l'image à l'imaginaire devrait permettrez de renforcer le concept. Mais nous ne pouvons pas exclure que l'exigence du concept en ressorte affaiblie. L'obscurité du lien entre l'image et l'imaginaire + image et concept mette en défaut la possibilité même de la compréhension de la connaissance.

II. Le concept et l'image dans notre rapport au monde

Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement : "Nous savons que ces opérations d'où naissent les images se produisent selon d'autres lois, entièrement différentes des lois de l'entendement et que l'esprit, en ce qui concerne l'imagination est dans la condition d'un patient."

Spinoza montre dans l'Ethique que les lois de l'imagination nous font suivre les connections causales à l'envers : elles nous font prendre les effets pour des causes.

L'imaginaire qui vient hanter l'image, c'est l'emprunte du fantasme inconscient et du désir autour duquel il s'organise.

Un autre contraste demande à être clarifié. La délimitation des concepts (les uns par rapport aux autres, champ d'application) participe du contrôle de la pensée sur elle-même ("Que veux-tu dire au juste?"). Pour les images, c'est différent : elles connaissent des transformations illimitées, des transitions indéfinies. Les unes et les autres résistent au contrôle. ("A quoi rêves-tu?").

Comment l'imaginaire peut-il être indéfini/ illimité? Comment peut-il l'être sachant qu'il est boré au visible. Bachelard, Nouvel esprit scientifique : "Nous imaginons avec notre rétine et non point à l'aide d'une faculté mystérieuse et toute puissante". L'imagination est une fonction sans organe. La puissance de l'imagination s'aliment de sa propre activité. Elle déforme ou réforme sans cesse les vielles images pour en former de nouvelles.

Canguilhem :

Exemple de monstres et du monstrueux : tératologie (partie de la biologie) : en quoi la croissance d'un être s'est fourvoyée pour créer des monstres. 1970?, Lwoff, créer des monstres???

Le monstrueux, c'est le terrain de l'imaginaire, alors qu'il y a un concept du monstre. Canguilhem souligne le contraste entre la rareté des monstres et la prolifération du monstrueux. cft tableaux de Jérôme Bosch.

A l'opposé d'où vient la précision conceptuelle? elle repose sur les propriétés spécifiques du langage. une langue est une série de subdivisions contigues sur le plan des idées et sur le plan des sons. Dès les travaux de Saussure, un signe linguistique fait partie d'un double système de délimitation réciproque d'unité : dans des configurations phoniques et dans des configurations sémantiques. Signifiant sur signifié (cf). La barre qui les sépare, il faut la prolonger ; le signifiant n'a âs rapport au signifiant : chaque signifiant se différentie avec les autres signifiants. De même chez les signifiés. La langue établi le système. le sens : rapport signifiant et signifié. La valeur, ce qui se déterminer horizontalement, au niveau de ses 2 types de différentiation.

La précision dépend en tout premier lieu de la valeur oppositive et différentielle des signes du langage.

Saussure emploie la terme d'"image acoustique"; mais il ne faut pas s'y fier ; le signifiant est précisément structuré et typé dans chaque langue. Peu d'images répondent à de telles contraintes. Le mot n'est pas une image. Qu'ensuite, un mot puisse être utilisé comme une image, oui. Le mot (ou le signe).

Dans le langage, les termes sont définis par leurs rapports. A l'inverse, aussi longtemps que les termes cachent les rapports, nous restons dans l'indéfini. C'est le cas de la plupart des images. Le mot n'a pas besoin de la chose pour signifier (sinon, ce serait un signal : il faut un contexte particulier). Dans l'image, il y a la charge d'une présence sensible, mais ce don pour l'image recule dans

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