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Cours histoire de l'art

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sés en stuc, imitation du marbre, une scène encadrée par le cadre doré, l'éléphant est l'élément principal de l’œuvre, symbolise la force et la sagesse. Intéressant car on a directement la volonté de faire un parallèle avec la royauté. L'école est le fameux courant maniériste français, perceptible dans le traitement des couleurs, acides, référence à l' art italien qui transparaît dans le portique de temple, qui sert de décor, et pour le traitement des corps, on a des personnages qui ont une allure gracieuse, élégante, comme la posture de Jupiter. Cela renvoie aussi au courant maniériste. Les corps musclés font référence à Michel-Ange.

Vue du dessin préparatoire ; sur son front, il porte le chiffre royale ; un écu avec une salamandre, renvoi à François Ier, et on voit le détail du caparaçon orné de fleurs de lys. Volonté de rendre aussi la référence au roi. Au pied, on a 3 personnages, qui symbolisent les éléments, l'air, le feu et l'eau. Un personnage tient un foudre, c'est Jupiter, un homme qui tient un trident, Neptune, à l'arrière plan. Et également un personnage qui se tient à droite avec le chien Cerbère, le personnage est Pluton. En plaçant ces éléments , il voulait montrer que le pouvoir du roi est universel. On a à côté des pieds la cigogne, emblème de piété filiale.

Rosso et Primatice donne naissance à cette école, François Ier envoie Primatice en Italie pour rapporter des mouloirs du Belvédère.

Primatice, Danaé recevant la visite de Jupiter, sous la forme d'une pluie d'or. On a ce nuage au-dessus qui représente Jupiter. On est toujours à Fontainebleau dans la galerie François Ier. A gauche, la nourrice de Danaé, elle retient ce vase, qu'un puto cherche à lui prendre, Danaé veut récupérer l'or , elle tombe de façon compacte, Danaé est représentée froide, dédaigneuse, jambes écartées, et récupère l' or avec son drap. Le côté érotique est caractéristique de l'école. Le modelé est reporté de la même manière que sur le dessin préparatoire, au niveau de la jambe, contraste flagrant, modelé fort à certains endroits. Pose élégante de l'art maniériste.

Dessin préparatoire qui représente la même chose, réalisé avec plume, encre brune, gouache et un lavis brun. C'est un dessin conservé à Chantilly au musée Condain. C'est une mise en carreaux, pour agrandir l' œuvre plus tard. Intérêt pour la structure de l’œuvre, les personnages, rehauts de blanc qui donnent l'impression de lumière, et à l'arrière plan des colonnes traitées à la plume pour un rendu fin. Il garde la totalité des éléments dans la version définitive.

Tapisserie de la même œuvre, motifs mis en avant, circulation de ceux ci, version quasi identique.

Antoine Caron et Les massacres du Triumvirat. Réalisé en 1566, conservé à Paris au Louvre. C'est un artiste rattaché à l'école de Fontainebleau, il travaille avec Primatice à partir de 1540, et on a très souvent chez lui des œuvres qui laissent transparaître une certaine théâtralité et d'élégance, il renvoi au courant maniériste. A l'époque, circulation de modèles gravés avec les plus beaux monuments romains, et les artistes s'inspirent de ces pierres gravées. C'est le cas ici car aucun voyage en Italie. Ici, il a un amalgame de monuments de l' art antique, qui sont éloignés d'un point de vue géographique à Rome, il fait ici un caprice architecturale. Il y a deux formes de caprice, soit il s'inspire de monuments qui existent et les transforme, Soit il prend des monuments et les met près des uns les autres. Ici , le Panthéon, a côté du Colisée, a gauche les trois colonnes et les entablements du forum de Castor et Pollux, les obélisques, la colonne Trajane, la statue de l'Apollon du belvédairere, à l' arrière plan on a le château de Saint Ange, donc volonté de créer une vision idéale de l'antique, il regroupe les monuments les plus parlant à ces yeux, et tout ces éléments sont réduits simplement à des éléments de décor, et servent a participé au décor de l'ensemble. Avant il était scénographe, et ça transparaît dans cette œuvre L'agencement est désorganisée, panique car les gens courent partout, couleurs acides qui renvoient au courant maniériste.

I- La spécificité de la peinture vénitienne au XVIème siècle.

La situation de Venise en 1550 va être celle d'une ville en pleine crise politique, mais aussi militaire. Le fameux courant maniériste va aussi toucher la ville de Venise. On parlera de Renaissance tardive. Ces peintres vénitiens s'opposent au courant maniériste en 1540, et on va garder une certaine spécificité vénitienne à travers 3 artistes ; Titien, Le Tintoret, et Véronèse.

On est aux alentours de 1540, on a un changement stylistique à Venise et un renouvellement des sujets. On a parler de Venise avec Bellini, ou l'oeuvre est un sujet religieux, ici c'est un parti différent. Ces trois artistes sont sensibles de l'art de Michel Ange, il retranscrit le goût pour le raccourci, les perspectives obliques, mais aussi se qui caractérise cet art vénitien, c'est l’intensité de la couleur et la lumière.

Titien

Né en 1490, dans une petite ville, et meurt a Venise en 1576, il commence son éducation artistique chez Giovanni Bellini, il va prendre un parti différent. Il va ensuite poursuivre son apprentissage avec Giorgione, il va prendre la succession de Bellini et devient peintre d' état a Venise. Cela fait de lui un personnage important. En 1530, il provoque une rencontre avec l' empereur Charlequin a Bologne, et cet empereur va le faire chevalier quelques années plus tard. Finalement il va faire un voyage a Rome, de 1545 a 1546, et a cette période, il va atteindre sa pleine maturité.

Œuvre de la Bacchanale des andréiens de Titien, conservé au musée du Prado a Madrid 1518-19. les Bacchantes, se sont les personnages féminins qui animent le cortège de Bacchuse, et la bacchanale, c'est ce qui est décrit comme un rite orgiaque en l'honneur de dieu Bacus. Scène fréquente représentée dans la renaissance, sur l' île Andros, poses plutôt lascive, comme Vénus a droite. Des détails du puto qui est en train d'uriner, donc changement dans les mentalités. A l' arrière plan, on a le dieu du fleuve qui dort sur un matelas de raisins, et ce cortège des bacchanales est en train de s' amuser avec les hommes du premier plan. On a ici une représentation des trois âges de la vie. Réflexion sur le temps qui passe, au delà du sujet purement mythologique, le premier plan est saturé par les personnages qui se déploient en frise de manière désorganisée, décor idéalisé que s' inspire Poussin dan le siècle suivant, exaltation des sens répondus par l’exaltation des couleurs du paysage et des drapés colorés. Une couleur vive vient contraster avec ces corps nus qui sont rendus à l' aide d'un modelé subtile, fort, qui va leur conférer une certaine présence.

Saint Sébastien, 1522, conservé à Bresia, ici adossé a un arbre, attaché par ses deux bras, cette flèche au torse indique qu'on a a faire a un saint Sébastien. Cadrage resserré, da sotto insu, (vue d'en dessous) on a un personnage qui se détache sur un fond de paysage au ton soutenu, son pied droit repose sur un fut de colonne brisée, on peu lire la signature de l' artiste et la date exposé a la vue du spectateur. Par rapport a l’œuvre de Mantegna, absence des deux bourreaux, qui étaient placés a droite chez Mantegna, et on a ce petit personnage a côté de la jambe droite de saint Sébastien et un ange qui prie pour le saint martyre. Une source de lumière qui provient du coin supérieur gauche, et par endroit, surtout dan la partie supérieure, on a un modelé plutôt fort, un passage de l' ombre a la lumière qui est fort, au niveau du mollet et les genoux sont doux. Musculature qui renvoie a l' art de Michel Ange, corps vigoureux.

Comparé a la sculpture de Michel Ange, réalisé en 1513 pour le tombeau de Jules II, même muscle boursouflé comme l' esclave rebelle, au niveau des bras et du dos.

La Vénus d'Urbin, 1538, œuvre conservée aux offices a Florence. Elle est représentée dans une pose lascive nue au premier plan, son attitude est calquée sur la version de Giorgione, chez Titien on est là dans un intérieur vénitien, le drapé blanc également chez Giogione. Éveillée, elle regarde le spectateur. On a un écran qui vient séparer le premier plan de Vénus, et l' espace de l' arrière plan où on aperçoit les deux servantes, le coffre renvoie au coffre de mariage, qui contenait les vêtements de la dote, que la marié devait enmener. Pour la construction de l'espace, celui-ci est creusé par le carrelage, construit a l' aide de la perspective géométrique, logia a l' arrière plan qui donne une certaine profondeur, on a ce contraste entre les courbes de Vénus, l'horizontalité marquée, contrairement au fond par servante et logia. Petit chien a droite, symbole de fidélité, a un double sens, celui de la luxure. Commande inhabituel par Guidobaldo dela Rovere, futur duc d'Urbin, il voulais absolument un portrait d'une femme nue.

Comparé a Giorgione,second maître de Titien, ici

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