Critique presse avatar
Mémoire : Critique presse avatar. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese l'utilisation des mechas (leur maniement est un véritable fantasme de gosses) pour réaliser à quel point James Cameron règne en maître incontesté de la scène d'action.
En tant que film de science-fiction, Avatar s'inscrit comme une référence implacable en la matière. Le cahier des charges de base de la SF est très simple : utiliser un univers imaginaire, futuriste, pour déployer une argumentation sur notre présent. Sur ce point, le parti pris du film est radical, clair, profond et compréhensible de tous, engagé jusqu'à l'os sans pour autant sombrer dans l'analogie facile et le martelage moralisateur énervant. Bien au contraire, toute l'efficacité de Cameron se retrouve dans le discours écologique définitif qu'il tient et dans la solidité de la finesse dont il fait preuve, sans jamais commettre le moindre écart superflu. Un engagement quasi-politique passant par une spécialité de Cameron : les visions graphiques proches du cauchemar, empruntant à des éléments contemporains, l'un d'entre eux étant bien sûr l'invasion militaire et la destruction qui s'en suit. Une intelligence de construction de discours et de construction d'images allant jusqu'à ne pas fermer ce film à la simple horde de fans de SF, aux « mecs » dans ce que cela peut signifier de plus péjoratif, ou même aux adultes. On se gaussait devant la bande-annonce réservée aux chaînes TV américaines pour enfants, on ne peut que ravaler notre mauvaise langue : Avatar s'adresse à tous et constitue un spectacle fascinant pour les plus jeunes, qui y verront sans aucun doute une sorte de film ultime à voir et revoir en boucle. La richesse graphique, l'émotion qui se dégage, l'affrontement du bien et du mal, la violence brillamment dosée (et toujours justifiée).
On aura souvent annoncé Avatar comme une révolution technologique, notamment en ce qui concerne sa 3D relief. Effectivement, Avatar est le film l'utilisant le mieux à ce jour, celle-ci transcendant énormément de plans qu'on n'aurait pas imaginé voir autrement (dans la première minute du film, le plan où les voyageurs sortent de leur capsules de sommeil nous hantera encore longtemps, ce plan spatial étant sans doute l'un des plus beaux depuis 2001 de Kubrick). Mais ce sont surtout les images de synthèses que l'on retiendra, celles-ci franchissant un cap révolutionnaire dans l'histoire du cinéma, puisque chaque personnage possède des expressions faciales jamais vues sur une reconstitution virtuelle. Ils ont une âme, permettant d'oublier en un fragment de seconde qu'il ne s'agit pas d'êtres réels et de se concentrer sur l'histoire. Une caractéristique valable sur chaque élément du film, des insectes aux animaux, en passant par toute la faune et la flore du film.
Des qualités, des qualités, des qualités.... Et les défauts ? On pourrait reprocher à Avatar de ne pas tenir la comparaison en terme de complexité scénaristique avec Titanic, on pourrait lui reprocher aussi de ne pas atteindre le niveau d'immersion d'un Abyss, mais en fait qu'importe : il s'agit de projets qui n'ayant rien à voir avec cette aventure SF, les intentions n'étant pas du tout les mêmes et Cameron relevant absolument tous les défis qu'il s'est lancé ici.
En résumé : Avatar est un fantasme de cinéma, de science-fiction, de film d'action, de film d'aventure, de personnages et d'idéologie. Un film immense dont l'incroyable révolution technologique n'est que la cerise sur le gâteau. C'est juste du grand cinéma.
2/ Ce qui frappe dès les premières images, c'est le sens du détail. Chaque écran d'ordinateur, chaque plante de Pandora, chaque créature est parfaitement soigné. Et l'incorporation des images de synthèse -qu'elles soient en capture de performance ou autres- et des images réelles n'a jamais atteint ce degré de perfection. Quant l'utilisation de la 3D, elle est rigoureuse et utilisée seulement sur les objets qui
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