Diagnostic Export

étranger, ce dispositif a changé depuis 1994, sous la pression de l’OMC parce que la France était connue pour subventionner les exportations, ce qui est interdit par les règles. Pourquoi l’OMC interdirait de subventionner les exportations ? Il n’y aurait plus de concurrence loyale, il faut les mêmes règles pour tout le monde. Malgré l’interdiction de l’OMC, il existe toujours un accompagnement des entreprises françaises.

b) Les CCI

Institution qui est l’émanation même de l’activité économique d’une région. Institution privé mais le fonctionnement est d’un statut public. Ce sont les interlocuteurs privilégiés avec les entreprises qui font le relais avec l’Etat. Les réseaux en France est très large, c’est le pays le mieux doté à travers le monde, avec environ 265 chambres de commerces à travers le monde. Par exemple, à Lille, la CC régionale qui comprend la CC du Nord Pas de Calais. CC locale (Lille, Valencienne, Arras, etc.) Les CC jouent le rôle de relais, on retrouve dans les ambassades des informations qui sont répercutées aux CCR, aux CCL. Permet de vérifier si l’information est la même partout, mais si on devait tout vérifier, on se cantonne à une source. Le réseau UBIFRANCE, permet aux entreprises de recueillir de l’information en temps réel. L’action des CC est assez large, informations à l’internationale, accompagnement, conseil, formation

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des cadres, techniciens ou programmateurs d’entreprises, formalités diverses et gestion de rendezvous d’affaire dans les « Eurocentres ». A Lille, la CC est composé d’un pole de formation aux langues étrangères.

c) Organisations professionnelles

Le rôle est très important car ces organisations connaissent leur secteur d’activité d’une part, et d’autre part connaissent le ou les pays à explorer. Les conseils qui sont fournis par ces organismes sont très actuels, très pratiques et très précis.  En France il existe des organisations professionnelles très importantes, par exemple : CNCCEF .Comité national du commerce extérieur de la France, cabinet qui dépend du premier ministre, il a également des relations avec le commerce extérieur  ADEPTA : association pour le développement des échanges internationaux des produits et techniques agroalimentaires. Il s’agit d’une association qui a pour mission de valoriser l’exportation des équipements du savoir faire, des produits agroalimentaires français.  MEDEF International : mouvement des entreprises de France qui regroupe plus d’un million d’entreprises françaises de toute taille, le rôle est de réaliser des études, mener des actions à l’international. Lorsqu’on a besoin d’exporter il faut d’abord voir si dans son entreprise on peut aller à l’étranger, on va ensuite diagnostiquer les marchés étrangers d’une part et se diagnostiquer soi-même.

II. La notion de diagnostic export, et choix des marchés.

1) Notion de diagnostic.

a) Diagnostic Objectif double : d’une part il faut évaluer les forces et les faibles de l’entreprise en vue de développer à l’étranger, d’autre part, proposer des axes de développement compatibles avec le résultat à savoir les forces et les faiblesses. Les moyens qui permettent d’obtenir ces résultats sont de 2 ordres :  Les indicateurs pertinents  Une méthodologie efficace On doit également déterminer les opportunités et les menaces.

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INDICATEURS DU DIAGNOSTIC Ce qu’il faut pour exporter Composantes, domaine du diagnostic

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Augmenter ou adapter la production ; ou bien le marché où je vais est important, je dois accélérer la cadence de production, si je n’ai pas cette capacité, je vais devoir ème sous-traiter. 2 solution, ma production est suffisante, mais elle ne correspond pas aux besoins du pays où je souhaite exporter, il faut que j’adapte mon produit. Augmenter l’investissement : immatériel (recherche et développement) et protection du savoir faire (juridiquement) à l’étranger. Proposer des produits compétitifs : Il faut estimer les coûts de transports, etc. Lorsqu’on fabrique pour l’exportation on paye en plus des salaires, etc. Il faut payer les coûts complets exports (transports, etc.), il faut se demander si ce coût permet encore de gagner de l’argent à l’étranger.

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Avoir la capacité d’adaptation de l’appareil productif.

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Avoir les moyens financiers suffisants pour enrichir et protéger son savoir-faire.

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Il faut avoir un management rigoureux et ouvert.  Les caractéristiques des produits fabriquées doivent correspondre aux services et aux marchés ciblés. Il faut que les produits puissent être servis dans un délai normal. Est-ce que le service après vente est en France ou est-ce qu’il est dans les pays où j’exporte ? Il faut déterminer les qualités essentielles du management. Quelles sont les qualités indispensables pour répondre à l’exportation ? Connaissance des contraintes et des avantages du marché extérieur, connaissance de la langue, etc.

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b) L’OUTIL DE PRODUCTION Il y a 2 critères essentiels pour apprécier l’outil de production ;  La capacité de production  L’adaptabilité de la production Indicateurs Fonctions

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Taux d’utilisation de la capacité de production. Il existe des secteurs d’activité où le taux d’utilisation de la capacité de production est maximal. Une entreprise peut-elle travailler à plus de 100% de sa capacité de production ? Oui, le seul souci est que sa propre entreprise n’est peut-être pas équipée pour produire plus de 100%. Donc pour produire plus, soit je sous-traite, ou alors j’organise des équipes supplémentaires. L’âge moyen du matériel de production. La signification de l’âge de l’équipement sera différente selon les secteurs de l’activité.

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Si ce taux atteint 100%, il faut investir beaucoup plus.

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Degré d’automatisation

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Existence et efficacité du contrôle qualité. En France ou Italie, pays à dominante exportatrice, travaillent beaucoup avec le Japon, or au Japon ils demandent un contrôle phyto-sanitaire, ils font intervenir une personne pour analyser dans les usines. Idem pour le conditionnement des produits il faut un emballage exclusivement individuel. Il faut maitriser des goulets d’étranglement, moi en tant que chef d’entreprise qui produit des biens pour l’exportation, j’ai des partenaires fournisseurs, banquiers, etc. Il faut qu’ils soient d’accord et il faut les contacter par rapport à mes activités. Le fournisseur doit répondre à ma demande selon ma production. Tout cela doit être bien callé, bien adapté. Existence d’un bureau des méthodes

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Indicateur qui renseigne sur les investissements de renouvellement de l’équipement de production (par exemple certains accords par rapport à la Chaîne du Froid) Permet d’évaluer la rapidité d’évaluation par rapport aux contraintes de production qui permettent de répondre aux contraintes d’exportation.

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Il faut mettre en place des mesures qui permettent de proposer des produits de qualité et contrôler régulièrement.

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Souplesse dans les procédures de fabrication

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 Permet d’assurer qu’en amont (fournisseurs, etc.), aucun obstacle ne s’opposera à l’accroissement de l’activité.

c) La capacité financière Pour aller à l’étranger, il faut diagnostiquer si on a la capacité financière d’y aller.

Les éléments

Indirects Traduction (interprétation)

Chiffre d’affaire

Si le Chiffre d’affaire stagne (s’il est stable) : il ya ou il y aura sur le marché un possible dysfonctionnement sauf si on est débutant.

Valeur ajoutée/ Chiffre d’affaire

Un plus qu’on ajoute au produit, le produit à forte valeur ajoutée, il va mieux supporter les coûts plus facilement (coûts de logistique)

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Bénéfice/Chiffre d’affaire

Le