En attendant Godot – Beckett
Commentaire d'oeuvre : En attendant Godot – Beckett. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar dhedceodc • 26 Avril 2021 • Commentaire d'oeuvre • 697 Mots (3 Pages) • 854 Vues
En attendant Godot – Beckett
Après la première et la deuxième guerre mondiale, la société de la seconde moitié du XXème siècle aspire au changement dans une volonté de s'éloigner de la violence et des barbaries. Ces changements se traduisent dans le théâtre de l'absurde par un emprunt à la tradition mais l'accession à une forme de modernité. La période correspond à une perte de repères et à l’émergence de l’absurde en littérature et au théâtre. Cette pièce s’inscrit dans un mouvement dramatique particulier de la deuxième moitié du 20ème siècle: le théâtre de l’absurde. Après la seconde guerre mondiale, et en réaction aux atrocités qui s’y sont déroulées, naît un besoin de renouveau chez les dramaturges. C’est ainsi qu’apparaissent le théâtre «philosophique», et en opposition à ce dernier, le théâtre de l’absurde, qui bouleverse à la fois la signification, les structures et le langage de l’oeuvre dramatique. Il accorde ainsi une grande importance au physique des personnages et aux objets, tout en remettant en cause le langage. L’absurde permet la suppression de l’échelle des valeurs et la cruauté, qui prend alors une grande place dans ces oeuvres, devient ordinaire. Samuel Beckett est une des figures majeures du théâtre de l’absurde. D’origine irlandaise, il publie En attendant Godot, première pièce qu’il écrit en français, en 1952. Il y livre une vision absurde de la condition humaine. La pièce narre l'attente de deux personnages étranges : Vladimir et Estragon. Le titre est énigmatique : gérondif, on dirait qu’il ne se passe rien « en attendant ».
premier mouvement : lignes 1 à 13
ligne 1 : ESTRAGON : «- Les gens sont des cons»
- « gens » et « cons »: langage familié ce qui incluse le lecteur dans la pièce grâce à un langage qu'il cotoît chaque jour = le familiarise avec le faite que cette pièce est une introspection de sa propre solitude
- «les gens» : universel, on ne dis pas qui est bête mais on fait ici une généralité
- cette réplique d’Estragon tranche le débat sur les Évangiles. Toute la séquence qui précède a été dominée par Vladimir, physiquement (il est debout, penché sur Estragon assis), et verbalement (c’est lui qui a conduit le dialogue, l’a relancé chaque fois qu’il menaçait de s’épuiser, en exploitant toutes les possibilités de l’histoire des deux larrons) ; mais c’est Estragon qui a le dernier mot : sa phrase l’amène sur le terrain de Vladimir, celui d'idées plus générales. Par cette phrase, le langage s’est dégradée en expression populaire, nous ramenant à une situation type de la comédie classique / cela fait aussi réagir le lecteur qui ne s'attend pas à de tel propos.
lignes 2 à 7 : «Il se lève péniblement, va en boitillant vers la coulisse gauche, s'arrête, regarde au loin, la main en écran devant les yeux, se retourne, va vers la coulisse droite, regarde au loin. Vladimir le suit des yeux, puis va ramasser la chaussure, regarde dedans, la lâche précipitamment. »
- jeux théâtrale
- introduit le coté absurde de la pièce à travers Estragon qui n'arrête pas de bouger
- il délimite la scène/rapport avec les camps : temporelle (car les scène se répète sans arrêt) et spéciale (avec tout son jeu d'acteur et ses déplacement insécant sur la scène). Chaque jour ils refont la même chose = rapport à l'enfer (l'enfer c'est les autres)
ligne 8 : VLADIMIR. « - Pah! (Il crache par terre.) »
- onomatopée : surprend de lecteur = sert à le raccrocher à l'histoire
- Vladimir se comporte ici comme un enfant
lignes 9 et 10 : « Estragon revient au centre de la scène, regarde vers le fond »
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