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En quoi la photo concerne l’histoire visuelle ?

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Par   •  13 Février 2023  •  Cours  •  9 097 Mots (37 Pages)  •  324 Vues

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En quoi la photo concerne l’histoire visuelle ?

- on veut garder dimension institutionnel

- on s’intéresse à l’idée d’authenticité

- on veut rendre compte de la réalité

- premières images : scientifiques : Jansen

- diffusion des images passe la presse illustrée

- photo devient lieu d’expression a part entière en 1900

I.        Aux origines de la photographie

-Question de la perception :

-Création appareil photographique

-Idée de la caméra obscura : (chambre obscure).

Le trou de l’expérience s’appelle sténopé. 

Très populaire au XVII siècle.

 Cependant, les images ne sont pas nettes : les rayons peuvent être concentrés, et on va donc mettre des combinaisons de lentilles pour que l’image soit de meilleures qualités.

A l’intérieure de la boite, on mettre un miroir, pour superposer l’image dans une partie supérieure, avec une image en couleur.

II. Niepce

-Histoire de la photo constitue à un défi. On ne sait cependant pas enregistrer. On ne sait pas fixer l’emprunt qu’on a dans la boite.

-On attribue à Niépce, l’invention de la photo.

Il commence à travailler dans les années 1810. Il né avec la philosophie des lumières. Il travaille avec son frère.

Il s’intéresse à la physique et chimie du comportement de la lumière.

Au XVIII et XIX siècle, il s’intéresse à la mécanisation du dessin : on vend l’idée du physionnographes. 

Il s’inspire de certains travaux :

- Thomas Wedgwod : l’argent, source qui réagit à la lumière.

-John Herschel : hyposulfite de sodium : sel qui permet de fixer l’argent à la lumière.

- Senefelder : pierre lithographique, sur lesquels un dessinateur fait des traits avec un crayon gras.

Son invention est appelé dessin par la lumière et biographie.

Il se tourne vers un nouveau matériau : les bitumes (ancien résidu fossiles).

Ce sont des matériaux très sensibles à la lumière.  Il fait appel à ce matériau. Il vernit ses dessins. Il va enduire un support avec du bitume.

La lumière traverse le dessin, et va venir durcir le bitume.

Au bout de quelques heures, on retire le dessin, on nettoie le support. On va avoir l’emprunte en négatif de l’image qui a servi.

On va recouvrir avec une plaque d’étain, car matériau plus brillant. On le glisse dans le dos de la chambre. Temps de pose très long.  Il perfectionne son processus en utilisant de l’essence de lavande.

III.        Daguerre (1787-1851)

Il a collaboré avec Niépce.

Daguerre a pâti d’une autre réputation : on l’a montré comme la star au contraire de Niépce. Daguerre aurait spoilé l’invention de Niépce, et aurait obtenu une réputation mondiale. L’invention de Daguerre est une image sur métal.

1860 : support papier institue l’image photo et l’invention de Daguerre tombe en désuétude.

Dès 1870, on se ré-intéresse à Daguerre pour d’autres créations : on le réhabilite.

Il lui envoie donc des images en positif qu’il a effectué, même si elles ne sont pas bonnes : on a appelé cela le malentendu sur iode.

Niépce fait sa prise de vue sur une plaque d’argent avec du bitume de Judée, il soumet celle-ci aux vapeurs d’iode : l’argent noircit, il retire le bitume de Judée, et il développe une image par la suite. Les résultats restent médiocres. Quant Daguerre reçoit le travail, il n’est pas intéressé.

Ce sont des relations assez juridiques.

Le principe de cet accord, Daguerre amènera le perfectionnement de la chambre, et Niépce l’héliographie.

Les défis :

-temps de pause pour Niépce

 -Daguerre veut un travail précis

Pour obtenir une image nette, Daguerre travaille sur l’optique, moyen de concentrer la lumière.  

Niépce meurt en 1833.

Daguerre continue à travailler de son côté, et on reste dans un cadre juridique contractuelle. Les travaux faits par Daguerre sont sur la sensibilité de l’argent.

Entre 1837-39, il veut publier son invention dans les meilleures conditions possibles, dans des conditions rentables.

Il est fasciné par la notion d’effets. Il veut que les gens soient stupéfaits par ce qu’il voit. Il s’intéresse également aux effets lumineux.

Quels sont les grands spectacles visuels du Paris du XIX siècle ?

Il s’agit des panoramas. Ils désignent des lieux qui avaient des programmations dans lesquels on pouvait voir de grandes peintures, disposés à l’intérieur de rotondes.

Le diorama est inventé en 1822, et par Daguerre. Il veut reprendre l’idée des panoramas en allant plus loin. Il veut mettre tout le monde dans le noir, faire des grandes peintures avec des variations de lumière. Les gens venaient admirer ses grands tableaux.

Les images du daguerréotype sont extra ordinairement précises. La plaque était faite pour qu’on puisse la regarder avec une loupe.

C’est une image qui se regarde tout seul.

Comment faire un daguerréotype ?

Il faut polir la plaque argentée de métal ou de cuivre. On veut arriver à une plaque comme un miroir.

Il faut la sensibiliser : il faut recycler le principe de la sensibilisation de l’argent par l’iode. On met cette plaque dans une boite, et on va évaporer l’iode. Il ne faut plus que la plaque voit à la lumière.

On dispose la plaque au dos de la chambre photographique.

On met la plaque dans la chambre, on vise son sujet, on expose.

On évalue le temps de pause en fonction des conditions.

Pour révéler l’image qui n’est pas visible, il faut faire apparaitre dans des cuves à mercures et l’image est révélée.

On cherche à fixer l’image, et on use l’hyposulfite de sodium. Mais l’image est extrêmement fragile. Il faut donc la protéger de l’oxydation. On décide de l’encadrer et on la met sous verre.

Les collectionneurs, qui possédaient des cabinets de curiosité, ont été un des sujets préférés des daguerrotivistes.

C’était un bon moyen de faire connaitre les collections.

Quelques daguerréotypes scientifiques (notamment avec Jules Jansen). Les usages et applications des daguerréotypes se font aussi bien dans les sphères scientifiques ou artistiques.

A partir de 1837, Daguerre estime qu’il peut obtenir des résultats corrects avec les vues et portraits. Mais ce n’est qu’en 1839, que le procédé de Daguerre devient connu et est utilisé.

Il commence à organiser des démonstrations à des groupes de savants vers 1837-38 pour faire connaitre son système. Tout le monde sait qu’il a inventé un truc fabuleux.  Daguerre en parle, fait quelques réunions pour que l’information circule au mieux.

En 1838-39, il décide de changer de stratégie : il veut donner, et faire entrer son invention dans le domaine public, avec une rente à vie par une loi : la loi Daguerre. Il rencontre les intérêts politiques de François Arago à cette période.

A son retour, il est nommé Secrétaire perpétuel de l’académie des sciences. Il contribue à mettre les sciences à la mode. Il ouvre les séries de l’académie des sciences aux journalistes : il diffuse les nouvelles découvertes. Il développe un travail de vulgarisation scientifique.

En janvier 39, Arago explique le procédé de Daguerre mais ne laisse aucune trace : il explique le fonctionnement.

Par la suite, il use du lobbying pour convaincre certains ministres qu’il faut créer une commission parlementaire pour pouvoir faire une loi permettant à Daguerre d’être payé à vie pour son invention.

Cela va mener à une étude et un compte rendu pour savoir si le projet est accepté. Au mois d’aout, cela est accepté, et le public est accueilli pour divulguer le procédé Daguerre.

Arago appartient à une conception utopique de l’industrie et de l’économie : il tient à valoriser une philosophie qui consiste à démontrer que la machine est bénéfique pour l’homme.

pensée est appelée saint-simonienne.

Cela habite le discours d’Arago, et cela appuie une thèse éco concrète : pourquoi Daguerre ne passe-t-il pas un brevet déposé et commercialisé par la suite ?

Il y a donc une instrumentalisation politique du daguerréotype.

Comment Daguerre devient célèbre aux USA ?

Les américains important la figure de Daguerre chez eux. Le succès de son invention va durer au-delà des années 60 aux USA.

Samuel Morse, inventeur du télégraphe, va être subjugué par l’invention de Daguerre. Il le présente à l’académie des arts aux USA.

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