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Histoire du cinéma

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Par   •  19 Février 2019  •  Cours  •  10 244 Mots (41 Pages)  •  635 Vues

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Intro :

Le cinéma est un phénomène social parce qu’il participe à l’histoire culturelle de notre génération ; c’est une technique ; histoire du cinéma = histoire de cette technique.

L’histoire du cinéma permet de connaître le présent du cinéma.

Le cinéma s’apprend dans la vie mais aussi dans les films, « La peinture s’apprend dans les musées », J.A Renon.

L’histoire du cinéma est toujours en mouvement (on retrouve toujours des plans perdus de Métropolis, c’est un film qu’on reconstitue petit à petit).

1.Pré-cinéma et invention du cinéma

Le cinéma hérite d’une longue préhistoire, 2 types de recherches : captation d’image et synthèse (illusion du mouvement). Les frères lumières font partis des premiers à avoir découvert ça.

Captation et projection des images : 

[pic 1]

   La camera obscura (la chambre noire), XVe siècle :

[pic 2]

C’est l’ancêtre de l’appareil photographique moderne, c’est une chambre ou boîte noire dans laquelle un trou est fait sur l’une des parois puis on obtient sur la paroi opposée une image renversée de la scène extérieure.

Les peintres s’en servaient pour faire leurs toiles et pour découvrir la perspective. Mais elle ne permet pas de projeter l’image qu’on veut quand on veut.

[pic 3]

   Lanterne magique (d’abord lanterne de peur puis lanterne magique), XVIIe siècle :

[pic 4]

Inventée par Christian Huyghens, elle permet de projeter à travers un objectif des images peintes sur des plaques de verre, à l’aide de la lumière d’une chandelle ou d’une lampe à huile. On dit lanterne magique car le public est fasciné par ces images. Pour la première fois (la chambre noire n’est pas encore connue du grand public), on garde une image qui n’existe pas, qu’on ne peut pas saisir et qui est agrandie.

• 1826-27 : création de la photographie par Joseseph Nicéphore Niépse.

Instantanée vers 1880, cinéma pas possible avant.

• 28 décembre 1895 en France : date de la première projection publique payante.

Synthèse et projection du mouvement :

[pic 5]

    Thaumatrope (merveille tournante), 1825 :

[pic 6]

Jouet basé sur la persistance rétinienne. L’œil « imprime » une image fixe déjà vue et la superpose avec une image fixe vue immédiatement après, notre esprit mélange les deux images pour n’en voir qu’une seule.


    Phénakistiscope, 1832 :[pic 7]

Joué optique né d’expérimentations sur les propriétés de l’œil. [pic 8]

Il s'agit de deux disques en cartons :
- sur l'un sont dessinées les différentes phases d'un même mouvement,
- sur l'autre des fentes sur fond noir sont réparties de façon aussi régulière que les images.
En tournant les deux disques placés sur un même axe et en regardant par les petites fenêtres, on a l'impression de voir le mouvement se faire et se répéter.

• 1829 : Plateau ; hypothèse persistance rétinienne, phénakistiscope est créé pour la démontrer.

[pic 9]

   Zootrope, 1834 :

Invention de William George Horner, c’est un tambour rotatif possédant des parois percées en fentes régulières, autant d’images que de parois sont disposées à l’intérieur. Il fonctionne comme le phénakistiscope mais au lieu d’utiliser un disque, on utilise une bande de papier qui ressemble à la pellicule cinématographique. [pic 10]

L’alternance de noir puis d’étroites fentes, oblige à éclairer fortement l’intérieur du tambour. C’est pourquoi l’extérieur et l’intérieur du tambour sont peints en noir, afin que seules les images ressortent.

• Emile Raynaud invente successivement plusieurs appareils :

[pic 11]

   Praxinoscope, 1877 :

[pic 12]

Il est composé d’une bande interchangeable de douze dessins, décomposant un mouvement cyclique, disposée à l'intérieur d'un tambour qui tourne autour d'un axe servant accessoirement de pied. À l'intérieur du tambour se trouve un cylindre à facettes sur lequel sont disposés douze petits miroirs à 45°. 
Cette « cage de miroirs » tourne en même temps que le tambour et la bande à animer. Chacun des miroirs reflète l’un des douze dessins de la bande (celui qui lui fait face).

        [pic 13]

    Praxinoscope-théâtre, 1879 :

Il donne l’illusion du mouvement de personnages à l’intérieur d’un décor fixe. Cette technique, consistant à créer sur deux supports distincts les éléments animés et les éléments fixes, est toujours utilisée par les animateurs de dessins animés.
[pic 14]

    [pic 15]

   Praxinoscope à projection (1880) :

[pic 16]

Il permet de projeter sur un écran des personnages en mouvement et un décor fixe.
Souvent confondu avec le 
Théâtre optique, le Praxinoscope à projection est la dernière évolution vers le Théâtre optique mais il ne propose encore au spectateur que la vision d’un mouvement cyclique.

[pic 17]

      Théâtre optique (spectacle d’image, très populaire), 1888 :

[pic 18]

Projette des dessins animés sur un écran en utilisant le faisceau d’une lanterne magique.  

Analyse photographique du mouvement :

[pic 19][pic 20]

      Eadweard Muybridge : décomposition photographique du mouvement grâce à la photographie 1879, zoopraxiscope, 1879 :

[pic 21]

Un projecteur qui, pour la première fois, recompose le mouvement par la vision rapide et successive de 16 photographies.

-Etienne Jules Marey (intéressé par la connaissance du mouvement) :

[pic 22][pic 23]

       Fusil photographique, 1882 :

[pic 24]

C'est en réalité un fusil de chasse, dans lequel la chambre a été remplacée par un obturateur et le viseur, par un rouleau de pellicule flexible enroulée autour d'un cylindre, et qui permet de prendre plusieurs photos à la fois. Cet appareil permet de prendre 12 vues par seconde.
[pic 25]

     

[pic 26]

       Chronophotographie (avec Georges Demeny), 1887 :

[pic 27]

C’est une technique de prise de vue consistant à décomposer et reconstituer le mouvement par la juxtaposition de plusieurs images prises en rafale avec un intervalle très court entre chaque vue.

[pic 28]

      Georges Eastman, pellicule photographique 1888/1889 :[pic 29]

La pellicule photographique (ou film) est un support souple recouvert d'une émulsion qui contient des composés sensibles à la lumière, généralement à base d'halogénures d'argent
[pic 30]

1888/1895 : les inventeurs :

Lois le Prince, 1888 : Roundhay Garden Scene (film) ; Leeds Bridge (film), le premier à inventer une caméra qui sert de projecteur, deux premiers films de l’histoire du cinéma. Il reste anonyme.

Thomas Edison et William Dickson 1891/94 : Kinetoscope (voir le mouvement) et Kinetograph (faire le mouvement), Black Maria (ancêtre des studios de cinéma).

• 1891 : brevets,

• 1894 : commercialisation dans les Penny Arcades,

• 1895 : appareil sonore

-Dickson Greeting, 1891

-The Kiss ; Serpntine Dance, 1896

D’autres inventeurs : Le Roy (Marvellous Cinematograph) ; Latham (Panopticon) ; les frères Skladanowsky, Birt Acres.

Louis Lumière : cinématographe, 1895 (13 février → dépôt du premier brevet ; 28 Décembre première projection payante). Les frères Lumières arrivent à projeter les images à taille réelle.

2. 1896-1906 : Le cinéma des « premiers temps » : inventions et commercialisation – Captation/attraction : Lumière/Méliès

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