L'Effet Mouton
Compte Rendu : L'Effet Mouton. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestype passif
Dans le type passif, le meneur de moutons n’a pas pour but d’être suivi. Nous retrouvons parmi celui-ci deux sous catégories :
-Type passif aléatoire : il agit de manière irréfléchie et ou aléatoire et est mis en action par hasard. Il n’a donc pas de but.
- Type passif motivé : il est incité par un but, souvent personnel et de manière consciente.
4.2. Le type actif
Dans l’actif, généralement, le meneur de mouton a pour but de se faire suivre pour des raisons lucratives. Il peut parfois manipuler son troupeau mais c’est plus rare étant donné qu’il est déjà soumis à celui-ci. Parmi les techniques de manipulations qui ont diverses intensités, nous retrouvons : la pseudo-autorité, le charisme, les rumeurs.
5. Les différents types de manipulations
5.1. Les sectes et la manipulation mentale
De nombreuses expériences réalisées ont permis de montrer que lorsque l’on veut que quelqu’un modifie ses idées ou change ses comportements, il est plus efficace d’adopter une stratégie dite « comportementale ». Cette stratégie consiste à obtenir des comportements préparatoires à ces changements. Elles permettent d’influencer, de dévier les comportements de l’autre. Elles peuvent jouer sur les croyances, l’opinion de la personne, …
Exemples de stratégies comportementales :
« Le pied dans la porte » qui consiste à demander peu au début pour tenter d’obtenir plus par la suite.
Exemple : Une personne va d’abord demander l’heure à un passent, avant de lui demander de l’argent pour téléphoner.
« L’amorçage », le principe est d’amener une personne à prendre elle-même la décision de réaliser un comportement dont on lui cache, au début, le coût réel. Une fois qu’elle a pris sa décision, on va compléter l’information, dire ce que l’on n’avait pas dit au départ. L’effet de l’amorçage va se traduire par le fait que la personne va maintenir sa décision qui avait été prise en premier lieu.
Exemple : On a deux groupes d’étudiants pris séparément. Dans les deux groupes, on leur dit qu’ils vont participer à une expérience de psychologie où ils ont le choix d’y participer ou non :
*Dans le premier groupe, la plupart accepte mais ne sait pas encore qu’il y a un élément manquant au niveau de l’information. Ensuite, ils apprendront que l’expérience a lieu à 7h du matin et ils seront alors invités à confirmer ou à retirer leur engagement. Les étudiants ont acceptés une deuxième fois.
*Dans le deuxième groupe, on leur communique directement l’heure à laquelle ils devront être présents, c’est-à-dire 7h du matin. Le nombre d’étudiants sera beaucoup moins important.
La manipulation mentale ne marche que si elle est dissimulée. Le but est que la victime soit persuadée qu’elle est libre dans ses pensées et ses décisions.
C’est dans les sectes que l’on retrouve le plus l’utilisation de ces méthodes de manipulation mentale. Cette méthode est aussi connue sous le nom de « lavage de cerveau ». Les adeptes s’y sont engagés par leur libre arbitre, ils n’ont donc pas été forcés, ni torturés mais ils ont été séduits par des promesses de bonheur pour lesquelles ils pourront parfois payer le prix fort.
Les victimes sont dominées psychiquement, physiquement, sur leur pouvoir mais aussi exploitées d’un point de vue financier.
Certaines sectes sont critiquées pour leurs dérives et certains comportements qui peuvent se révéler dangereux. Pour exemple, il y a le suicide collectif de 914 adeptes du Temple du peuple en 1978 par empoisonnement.
5.2 Le charisme
Selon le dictionnaire Larousse, au sens anthropologique du terme, il s’agit de « l’autorité d’un chef, ressentie comme fondée sur certains dons surnaturels surhumains, et reposant sur l’éloquence, la mise en scène, la fascination, etc (notion développée par M. Weber) ». Toujours selon le Larousse, au sens commun, il s’agit d’un « grand prestige d’une personnalité exceptionnelle, ascendant qu’elle exerce sur autrui ».
De part son charisme, une personne peut donc susciter l’adhésion d’autrui à ses propres idées.
5.3 Les rumeurs
La rumeur, c’est le bruit qui court, c’est le bouche à oreille.
Un message est présenté comme vrai et colporté. Comme le dit la sagesse populaire : « ce qu’on ne sait pas, on l’invente ». C’est pourquoi, plus le message est colporté, plus il peut se modifier. Soit il s’appauvrit ou il s’alourdit au niveau des détails, soit le sens du message est modifié.
Les rumeurs ont en commun différentes caractéristiques :
5.3.1 L’attribution
La rumeur sera attribuée soit de manière anonyme (on m’a dit que …), soit à quelqu’un de proche (c’est l’ami d’un ami qui m’a dit que …). Peu importe, pour autant que l’attribution soit faite à quelqu’un qui est reconnu par les parties.
5.3.2 La négativité
Les rumeurs sont presque toujours négatives, les plus courantes étant les rumeurs d’agression vis-à-vis d’un groupe social.
5.3.3 L’implication
Une personne n’a pas d’intérêt à propager une rumeur à propos d’un fait qui ne la concerne pas.
5.3.4 L’instabilité
Pour rappeler ce qui a déjà dit ci-dessus, plus une rumeur est colportée, plus le message se transforme.
Concernant la négativité et l’implication, on peut également ajouter que dans le colportage d’une rumeur, il y a à la fois la recherche d’une assimilation sociale et d’une différentiation sociale
6. Les conséquences
Aucune réflexion ni aucun jugement n’est porté par les moutons sur les conséquences de leurs actes et il peut donc arriver qu’ils mettent leur santé en danger.
Par exemple : quand un prédateur poursuit un troupeau de moutons et que le chef de celui-ci se jette dans un ravin, les autres suivent et se suicident donc sans savoir ce qu’ils font.
7. Conclusion
L’effet mouton n’est certainement pas un fait nouveau. Par contre, ce qui est relativement
...