La Femme Et La Pub

publicitaires utilisant le désir sexuel, décrites par des scènes ou des poses sensuelles. Les femmes sont souvent représentées idéalisées (top model) ou dégradées. Leurs capacités intellectuelles sont souvent niées, seul le corps féminin est mis en avant.

II) Les limites de l’image de la femme dans la publicité

Quatre Français sur dix (41% des Français) se disent aujourd'hui "souvent choqués par la manière dont on montre les femmes dans la publicité, que ce soit à la télévision, la presse ou en affichage". Mais si cet avis est partagé par près d'une femme sur deux (48%) et par la majorité des plus de 35 ans, les hommes sont, pour les deux tiers d'entre eux, d'avis contraire : 63% n'auraient été que "rarement" (38%) ou "jamais" (25%) choqués.

Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes s'accordent en revanche sur l'évolution des thématiques abordés dans la pub. Une large majorité de Français, sans distinguo d'âge ou de sexe, estime aujourd'hui qu'il y a dans la publicité plus d'évocations à caractère sexuel qu'il y a un an ou deux, contre un tiers qui pensent que rien n'a changé. La France est nettement plus partagée quant à savoir si une "tendance machiste" se dégage ou non dans cet univers : 46% estiment que oui (notamment les femmes et les plus âgés), contre 47% qui pensent le contraire (dont une part plus importante d'hommes et de jeunes).

Les agences de communication et de publicité dans le monde pourraient donc contribuer à diffuser les idées défendues et à convaincre les populations de changer leurs comportements notamment sur la violence à l'encontre des femmes. C'est ce qu'essaye de véhiculer la publicité du document 5 qui nous provient tout droit de ''Amnesty international''. Celle-ci assimile la chambre à un ring de boxe. Cette publicité veut dénoncer que ce sont les femmes toujours en majorité qui se font battre par leur conjoint, qui se font violer, ou qui sont victimes d’agressions sexuelles. La publicité sexiste est une des causes identifiées de la violence envers les femmes. Elle est omniprésente dans nos vies et contribue sournoisement à donner une image tronquée du corps des femmes. Aujourd'hui sur les 48 000 femmes victimes de viols, on comptabilise 8000 déclarations seulement faite à la police.

III) La loi et la publicité

Devant cette situation inquiétante, certains organismes ( AVFT et UFCS) luttent contre l’utilisation abusive de l’image de la femme. Comme la Meute qui est une association engagée contre la publicité sexiste et qui a demandé plusieurs fois au gouvernement la création d’une loi contre le sexisme dans la publicité. Elles réprouvent particulièrement les campagnes publicitaires de plus en plus nombreuses qui allient soumission, pornographie et violence. La meute dénonce le non respect de ses lois concernant l'image de la personne poussant certains pays comme la France a retire certaines publicités choquante où la femme est considère comme un objet, où l'on voit sa dignité offensé et sa santé mis en danger. En 2000, 11 799 spots publicitaires ont été soumis au contrôle.

On constate également un retour au “porno-chic” pour les publicités de marques de luxe. Il existe aujourd’hui une amorce de retour de cette tendance mêlant pornographie-violence-soumission, apparue au début des années 2000. Des dérives qu’il convient de combattre, car aujourd’hui, l’enjeu est de garantir la sécurité des femmes et non plus seulement de s’assurer de la décence des images diffusées. La réalité des violences faîtes aux femmes, sont mieux prises en compte par les statistiques et la société, mais les moyens restent insuffisants pour imposer une autre vision de la femme.

CONCLUSION

Bien que l’évolution de la femme ait eu ses effets bénéfiques