La Situation Au Moyen Orient

rendre des participations dans l'Irak Petrolium Compagny et obtient 50% des droits d'explorations de l'Arabie Saoudite.

La région est majoritairement musulmane mais l'islam est une religion divisée en plusieurs branches dont les principales sont le sunnisme (majoritaire, qui représente 85% des musulmans apparenté à une vision plus orthodoxe de l'islam), le chiisme (10 à 15% des musulmans, particulièrement adoptés par les Iraniens (90% des iraniens) et le kharidiisme qui fait déjà du Moyen-Orient un lieu divisé. Mais la région connaît aussi un nombre important de Juifs (notamment en Israël, Etat crée pour rassemblés les juifs de Palestine) mais aussi de Chrétiens (à Chypre, en Arménie), s'ajoute à cette diversité religieuse déjà complexe, des catholiques, des orthodoxes et des protestants et de nombreuses autres minorités religieuses.

Finalement, la région du Moyen-Orient qui abrite 10% de la population mondiale est un carrefour majeur de civilisation qui résulte d'abord de son emplacement à l'intersection des ensembles géolinguistiques (sémitique, altaïque, indo-européen), de l'histoire de la région alternant phases de colonisations et d'indépendances, mais aussi de l'intérêt qu'elle constitue aux yeux des peuples occidentaux dès le début du XXème siècle. Croisant sur des temps différents des populations grecques, kurdes, égyptiennes, perses, turques et romaines, mais aussi des cultures et religions très diversifiées qui va faire de la région, comme on le voit encore aujourd'hui un foyer important de tensions, l' « arc des crises ».

2) Le Proche-Orient est une région d'Asie et d'Afrique, qui comprend les régions du Sud-Est du bassin Levantin (mer méditerranée) ; l'Egypte, l'Irak, la Palestine, l'Israël, la Jordanie, le Liban et la Syrie, mais il n'a pas de réelle limite, on y adjoint donc parfois de nombreux autres pays périphériques. Le Proche-Orient n'a donc pas de définition universelle mais le terme fut employé par les diplomates français de la fin du XIXème siècle pour lesquelles il s'agissait de l'Orient le plus proche, par opposition à celui plus extrême de l'Est et ainsi diviser l'Asie par référence aux zones d'influences française. Le Proche-Orient est considéré comme le berceau de la civilisation, lieu de naissance d'inventions et de découvertes essentielles comme l'écriture, la roue ou l'irrigation.

Mais après un déplacement des problématiques vers le Golfe Persique on les anglais parlent alors de « Moyen-Orient » ou « Middle East » par opposition au « Far East ». On assiste récemment (depuis 2001) à un nouveaux déplacement de problématique vers le terrorisme de l'Afganistan qui s'inclue alors dans cette zone. La ligne est donc tracée par la frontière entre l'Iran d'une part, le Pakistan et l'Afghanistan d'autre part.

Finalement les termes de Proche-Orient et de Moyen-Orient sont complexes à définir, ayant des limites pas toujours distinctes et changeantes, et se confondant souvent, les trois régions d'Orient (Proche, Moyen et Extrême) se chevauchant quasiment.

Après 1945, l'influence des Etats-Unis s’accroît dans cette région, forte de sa victoire contre les puissances de l'Axe, en mêlant intérêts pétroliers et calculs stratégique. Ils s'appuient alors sur trois alliés ; l'Iran, l'Arabie Saoudite et Israël. La création de l'Israël en 1948 va faire naître des tensions très fortes entre ce nouvel Etat et le reste du monde arabe ou plus précisément creuser les tensions qui existaient déjà entre les communautés arabes et juives de la région de Palestine, tensions toujours pas résolues à ce jour.

Après la chute de l'Empire Ottoman, la Palestine devient alors mandat britannique. Y vivent alors 550 000 arabes majoritairement musulmans et 84000 juifs. Après la seconde guerre mondiale, en 1945 la Grande Bretagne est affaiblie économiquement et ne peut plus se permettre de gerer la question Palestinienne, elle la relègue donc à l'ONU qui présente en 1947 sa résolution 181 « création d'un Etat juif sur 50% du territoire Palestinien « et « faire de Jérusalem une ville internationale ». L'Etat d'Israël est donc proclamé le 15 mai 1948 et va entraîner, ce jour là la première guerre israëlo-arabe qui va, comme son nom l'indique, opposé le tout nouvel Etat d'Israël aux Etats arabes (les 5 Etats voisins ; l'Egypte, le Liban, la Syrie, l'Irak et la Transjordanie) qui refuse l'existence d'un Etat juif et qui voient surtout dans l'Israël l'épée occidentale au cœur du monde arabe. Inconditionnellement appuyé par l'Amérique, l'Israël bénéficie donc d'une supériorité militaire et va gagner ce premier conflit, qui aura pour conséquence la récupération de 77% du territoire Palestinien par les Israéliens et donc un incroyable exode des Palestiniens qui ont tout perdus.

Suite à ce premier conflit, les tensions ne cessent d'augmenter, les Etats arabes vaincus ne reconnaisse pas l'Etat d'Israël et sont dans un esprit de vengeance, ce qui amène par la suite, au deuxième conflit Israélo-arabe en 1956, celui pour le canal de Suez. Suite à la nationalisation du canal de Suez en Egypte, les Israéliens réagissent en attaquant l'Egypte pour que le canal revienne aux Occidentaux (Les Israéliens sont alliés secrètement avec la France et la Grande Bretagne par le protocole de Sèvres). En effet les nations européennes avaient des intérêts politiques, économiques et commerciaux dans le canal de Suez, et Israël avait besoin de l'ouverture du canal pour assurer son transport maritime. Finalement, en dépit de la victoire territoriale d’Israël, de la France et de la Grande-Bretagne, la crise de Suez se solde par leur échec diplomatique (plusieurs États arabes rompent leurs relations diplomatiques avec la France et la Grande-Bretagne) et par le succès de Nasser qui récupère le canal.

Mais l'Egypte n'en reste pas là, lorsque 10 ans plus tard, le dictateur Egyptien Gamal Abdel Nasser déclare vouloir détruire l'Etat d'Israël. La Syrie et la Jordanie se joint à lui mais Israël qui a mit en place une offensive préventive sur ses voisins suite au blocus du détroit de Tiran vainc encore une fois les Etats arabes. C'est la guerre de six jours.

Les Etats arabes, remontés contre l'Israël se réunissent à Khartoum au Soudan et déclarent « pas de reconnaissance, pas de paix, pas de négociation » À partir du début de l’année 1969, de nouveaux combats eurent lieu entre l’Égypte et Israël le long du canal de Suez. . Les États-Unis parvinrent à mettre un terme à ces hostilités en août 1970 mais malgré leurs efforts dans les négociations, ils n’obtinrent ni une réouverture du canal de Suez ni un désengagement militaire. Cette guerre d’usure constitua une transition avant la guerre du Kippour, en octobre 1973. L'Egypte, toujours dans son esprit de vengeance prend l'offensive et attaque Israël lors de la guerre de Yom Kippour (du pardon) en 1973 au bout de trois semaine le conflit s'arrête sur un statu quo. L'Egypte n'a aboutit à rien mais montre qu'il est toujours là. Pour le monde en général, la principale conséquence de cette guerre fut le choc pétrolier de 1973, quand l'OPEP décida de l'augmentation de 70 % du prix du baril de pétrole ainsi que de la réduction de sa production.

Finalement, basculement de situation, l'Egypte est le premier Etat à signer un traité de paix avec Israël, poussé par le président américain Carter en 1979 lors des accords de Camp David qui ouvre sur la restitution du Sinaï (région à la base Egyptienne, à l'Est du canal de Suez occupé par les Israéliens depuis la guerre des six jours).

En septembre 1980 l'Irak déclare la guerre à l'Iran avec la volonté du retour à un régime religieux, du sunnisme au lieu du chiisme et une population arabe à la place des perses. L'Irak est soutenu militairement par les Etats-Unis et la France, et après huit ans de guerre, Bagdad procède en 1990 à l'invasion du Koweit qui va aboutir à la 1ère guerre du Golfe (création d'une coalition arabo-occidentale pour ne pas laissé à l'Irak le contrôle de 9% des réserves de pétrole présentes au Koweit). Finalement c'est une victoire prévisible de la coalition en 1991.

Lors de la guerre du Liban,Israël prend également l'offensive en 1982 au Liban pour empecher les terroristes Palestiniens d'attaquer son territoire.

La guerre la plus récente est celle de 2003, la guerre d'Irak, ou « troisième guerre du Golfe » qui à commencé par l'invasion de l'Irak par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein et s'est terminée le 18 décembre 2011 avec le retrait des dernières troupes américaines.

Finalement, les régions du Proche-Orient et du Moyen-Orient sont, depuis plus de 60 ans, le théâtre de conflits de type religieux au départ, compréhensible du fait de la diversité religieuse et culturelle de cette région, alimentés par les volontés des pays occidentaux qui soutiennent certains Etats de la région principalement pour des raisons économique du à ses richesses énergétiques et qui amène donc des conflits d'intérêts. Les raisons majeures de ses conflits étant la volonté d'un Etat juif, à eux pour les Israéliens, la contestation religieuse des autres