Le Misanthrope

semble lui échappé puisque son discours sur le « mystère de l’amitié » ou encore sur la simplicité du langage «d’un cœur vraiment «épris » attire vite la sympathie des spectateurs. Dans le Misanthrope on trouve quelques comiques de situations, par exemple le passage ou Alceste est caché et entend la conversation de Célimène et Oronte. Pour Célimène, le mensonge est sa seule nature, et lui permet également d’entretenir sa cours, elle fait preuve de fausse politesse, et sous l’apparence de propos amicaux, elle prononce des propos parfois blessants, notamment le passage lorsqu’elle s’adresse à Arsinoé. Philinte (du grec philos= l’ami), lui, reconnaît l’imperfection du monde, mais l’accepte. A la fin de la pièce, c’est l’échec pour tout le monde puisque Célimène est confondue par la lecture de ses lettres adressée à ses « courtisans » qui montre qu’elle a mentie. Tous les personnages se dispersent alors et semblent avoir ouvert les yeux. Une fin donc assez pessimiste, un dénouement hors du commun sans mariage, ni de réconciliation ni de fin heureuse. Alceste avait donc finalement raison de douter des réels sentiments de Célimène puisqu’elle elle lui est infidèle et qu’elle refuse sa demande qui était de s’isoler de la société à ses côtés. Il va donc seul se précipiter vers son « désert » ou il ne sera plus confronté aux imperfections des hommes qui l’entourent. Les deux derniers vers de Philinte laisse tout de même une ouverte : il quitte la scène en disant qu’il va tenter de raisonner Alceste.