Le second Empire

L.2 : Le second Empire  

I. Le coup d’état et la mise en place d’un pouvoir autoritaire

        A. Le coup d’état

Il souhaite se faire réélire après ses 4ans en tant que président sauf que la constitution ne le lui permet pas. Il tente de la modifier mais il n’y parvient pas.

Une loi passe : seuls ceux qui ont la même maison depuis 3 ans pourront voter ; les pauvres, qui changent souvent de maisons, perdent donc le droit de vote.

Il va donc se servir de cela pour faire le coup d’état en supprimant cette loi. 

2 décembre 1851 : coup d’état car les députes sont arrêtés  

Le coup d’état suscite des révoltes notamment dans l’Hérault. Elles sont fortement réprimées avec des déportations en Algérie et en Guyane. Cependant grâce à la répression et en faisant semblant de respecter le suffrage universel, Louis Napoléon Bonaparte organisme un plébiscite (vote par oui ou non) qui valide le coup d’état.

Les opposants à Louis Napoléon Bonaparte sont réprimées ou doivent d’exiler. D’ailleurs, Victor Hugo quitte la France pendant 20 ans car il ne veut pas de Napoléon.

                                                                                                                                                                                                                      En quoi peut-on dire que c’est un coup d’état ?  [pic 1]

        - Il dissout l’assemblée alors qu’il n’en a pas le droit

        - Il fait passer une loi

        - Il organise des élections

B. Le pouvoir personnel

En décembre 1851, Napoléon 3 organise un premier plébiscite (vote par oui ou par non) afin de savoir si la population veut le garder au pouvoir.

En novembre 1852, il organise un 2e plébiscite afin de savoir si la population souhaite avoir comme système un empire.

Dans le climat de terreur et de contrôle policier la population vote oui.

Du coup, en 1852, Louis Napoléon Bonaparte parvient à rétablir un empire. Il devient empereur sous le nom de Napoléon 3.

Les emblèmes nationaux sont modifiés : remplacement de Marianne par l’aigle impérial et on retrouve l’effigie (le visage) de l’empereur sur la pièce de monnaient notamment.

De plus la date de la fête nationale est fixée le 15 août, le jour de la saint Napoléon.

Avec tous ces éléments on revient donc à la notion d’hommage au souverain

En effet, Louis Napoléon 3 obtient le soutient d’une partie de la population :

 - les paysans riches

- les catholiques conservateurs ou réactionnaires

- la bourgeoisie industrielle (car Napoléon parvient à maintienir l’ordre et eux n’aiment pas les ouvriers qui se révoltent ; ...)

II. Un régime autoritaire

        A. Le plébiscite du régime

Napoléon 3 s’appuie sur la stabilité du régime et sur la prospérité  que retrouve la France. En particulier, il prend des mesures de modification et d’aménagement : la percée des grandes avenues haussmanniennes, avec des grands bâtiments harmonisés.

Napoléon 3 fait aussi de nombreux voyages dans tout le pays, et cultive sa popularité ( ex : organisation de fête pour lui rendre hommage )

        B. Un régime répressif

L’adhésion au régime s’explique par des mesures autoritaires :

- les candidats sont choisis par le régime

- lors des élections les votes sont surveillés

- la presse est contrôlée

- le droit de réunion est limité : les cabarets et les cafés sont surveillés par des mouchards

- les républicains sont exilés et ou surveillés

III. Montée des oppositions et libéralisation du régime dans les années 1860

        A. L’opposition libérale :

Au début des années 1860, Napoléon 3 perd certains de ses soutiens

         - une partie de la bourgeoisie industrielle, malgré que ceux-ci aiment l’autorité et la prospérité que Napoléon fait parvient à installer en France. Mais ce qui est cause de cette révolte est la mise en place du traité du libre échange avec l’Angleterre qui fâche donc la bourgeoisie industrielle. En effet ils ont peur d’être submergé économiquement par les anglais : ils sont donc protectionnistes.

        - les catholiques : leur révolte est ici une question de politique étrangère. En effet Napoléon 3 soutient les italiens contre le pape dans l’unification de leur pays et les catholiques ne sont donc pas d’accord avec ça.

         - les libéraux : par l’intermédiaire d’Adolf Thiers, qui réclame à travers un grand discours les libertés fondamentales, nécessaires : le droit d’expression et de réunion par exemple.

Étant donné qu’il est attaqué de sa droite, il va récupérer du soutien : en soutenant les revendications ouvrières →

→ en 1864, il accorde donc le droit de grève en la dépénalisant

→ en 1868, il raccorde un droit de réunion qui est tout de même limité

→ il va plus loin, en 1864, il finance le voyage de certains ouvriers français qui vont fonder à Londres l’association internationale des travailleurs

• Il soutient donc les socialistes

        B. La libéralisation du régime

[ ici libéralisation = libéralisation politique donc droit d’expression, de réunion,… ]

A partir de 1868-1869, il fait des reformes libérales :

        - il assouplit la loi sur la presse : on peut donc publier des articles un peu + librement.