Les Phases De Croissance Depuis 1950

in de la deuxième Guerre mondiale. Les petits agriculteurs ont laissé place à des exploitants agricoles, c’est-à-dire qu’avec la modernisation, il y a le développement des engrais et la mécanisation qui va augmenter la production et donc créer une concurrence entre les agriculteurs. Ils vont donc partir se réfugier à la ville en espérant trouver du travail. C’est l’exode rural. Aujourd’hui il y a moins d’1 million d’agriculteurs contre 10 millions en 1945. Les femmes quant à elles, partent à la ville car il y a une libération des femmes, elles rêvent de la ville, mouvement marqué par Coco Chanel par exemple, et deviennent généralement domestique.

II. Des périodes de crise

a. La crise dans les années 1970

Dès la fin des années 1960 des problèmes se posent: le chômage, les salaires, l’inflation progressent. De plus le système monétaire international se dérègle ce qui déstabilise l’économie mondiale. En 1971, les États-Unis connaissent leur premier déficit commercial du siècle. En août 1971, le président Nixon décide de suspendre la convertibilité en or du dollar. C’est la fin du système de Bretton-Woods de 1944, qui assurait la stabilité de l’économie mondiale. Le dollar est dévalué en 1971 et 1973. Les monnaies deviennent un enjeu de spéculation: le dollar baisse entre 1976 et 1980, puis il monte entre 1980 et 1985 pour baisser à nouveau depuis.

La crise apparaît d’abord comme une crise classique, après 30 ans de croissance, une récession apparaît ; baisse de la production industrielles, baisse du commerce international, et une forte crise dans la sidérurgie dès 1975.

b. Les chocs pétroliers ; 1974-75 et 1977-78

Au début des années 1970, la demande de pétrole augmente, en particulier aux États-Unis où l’extraction coûte de plus en plus cher. Les américains choisissent de s’approvisionner à bas prix au Moyen-Orient. Mais le dollar se dévalue et les pays exportateurs se sentent exploités. Une hausse des prix du pétrole a donc lieu. Les relations se tendent en octobre 1973, au moment de la guerre de Kippour. Solidaires avec les Palestiniens, les pays arabes utilisent l’arme du pétrole : ils réduisent le volume des exportations, quadruplent le prix du pétrole brut et suspendent les exportations vers plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis.

En 1979, la chute du Shah, et le retrait du pétrole iranien, entraîne le deuxième choc pétrolier. Ces deux chocs, en moins de dix ans, modifient radicalement l’économie de la planète. Les pays consommateurs réussissent assez vite à amortir ce double choc, grâce au fonctionnement du marché et les mesures d’adaptation.

III. Les conséquences de ces différentes étapes

a. Un développement qui ne cesse de s’accroître

Depuis 1973, la croissance est dite « molle » car il y a un ralentissement des pays développés. Malgré le double choc pétrolier, la crise de 1995, de 2008 et celle de 2011, entrainant un fort taux de chômage, des faillites, donc une dépression et un endettement de l’Etat, et des ménages, une croissance est toujours visible, même si elle n’est que de 1 voir 1,5%.

En revanche, les BRIC+Afrique du Sud, connaissent une croissance spectaculaire, de 8 à 11%.

Les pays subsahariens ont eux, une croissance nulle, à cause de guerres endémiques, de famines, de crises politiques et de guerres. Mais on ne peut quand même pas parler de décroissance.

Globalement, la croissance ne cesse d’augmenter, et les sociétés s’enrichissent.

b. Des transformations de la société

À partir de 1880, la société rurale s’urbanise pour devenir industrielle.

Dès 1860, malgré un enrichissement de la paysannerie, elle va connaître un déclin s’accentuant avec les 30 Glorieuses et qui se perpétue. La modernité de l’agriculture, la mécanisation, des crises comme la Grande Dépression, la crise de 29 ou le phylloxéra, ainsi que l’exode rural, l’Etat providence avec ses lois sociales et la PAC en 1962, sont différentes raisons expliquant que les campagnes se délestent. On rêve d’aller à la ville, elle apparaît comme un « mirage ».

L’ouvrier est le symbole de l’industrialisation. C’est un groupe très hétérogène, des OS peu qualifiés, peu rémunérés, surtout des femmes et des immigrés, et des contremaîtres. Les 30 Glorieuses sont caractérisées par une croissance et un plein emploi, et le groupe de 26% en 1850, passe donc à 39,2% en 1970, notamment grâce à l’industrialisation et une législation sociale, comme les accords Matignon de juin 1936 par exemple.

On voit aussi apparaître une nouvelle classe, la classe moyenne, les salariés.