Syndicalisme et action collective
Note de Recherches : Syndicalisme et action collective. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresquents en cas de présence syndicale au sein de l’entreprise. Cependant on constate une sous-estimation des jours de grève qui augmente avec le temps, ce qui fausse les études comparatives dans la durée.
Mancur Olsone, économiste américain, tente d’expliquer cette baisse du nombre de syndiqué à travers sa théorie du Paradoxe. Selon lui un « individu rationnel » cherchant à maximiser son revenu n’a pas intérêt à s’associer a une action syndicale ou à la production d’un bien collectif, car il devra payer une cotisation, donner du temps et faire grève. Si le bien créé est collectif et sans condition il est accessible pour tous les syndiqués et les non syndiqués, il est bien entendu que en cas de primes ou d’augmentation de salaires tout le monde puissent en profiter sans discriminations. A partir de ce raisonnement il décompose le mouvement sociale: il y a d’abord le groupe latent constitués des organisateurs et syndiqués, et le groupe dit des « passagers clandestins » constitué des non-syndiqués. Un des avantages que constitue la participation au groupe latent est que en contrepartie de leur adhésion ils reçoivent des avantages particuliers que n’ont pas droit les non-syndiqués. De plus l’adhésion à un syndicat est devenue un critère d’embauche comme aux Etats-Unis, une personne ne peux être embauché si elle ne fait pas partit d’un syndicat (closed shop).
Selon une étude de Anthony Oberschal, les mouvements sociaux sont conditionnés par une dépendance sociale, qui facilitera l’intégration à un groupe sociale. Pour qu’une protestation collective voie le jour, il faut l’existence d’objectif et d’intérêts communs, la commune identification des personnes ainsi qu’une absence de liens entre les prestataires et l’État.
Cependant même si la France n’a jamais été un pays de forte syndicalisation, le syndicalisme s’affaiblit dans l’hexagone, dut principalement à la transformation du système productif, à l’héritage de la France Jacobine qui offrait peu ou pas de places aux syndicats et aux négociations collectives; mais aussi de manière sociologique à l’individualisme croissant des salariés. Mais c’est surtout à la transformation du système productif que nous allons nous intéressé En effet les syndicats se structurèrent d’abord sur un modèle corporatiste, mais c’est devenue plus difficile avec la segmentation du marché du travail car les droits sociaux et les statuts diffèrent selon branches professionnelles
C’est donc bien la transformation du capitalisme depuis ces 30 dernières années, à travers la tertiarisation de l’économie, qui est la cause du recul des syndiqués. Les PME est un bon exemple de la faillite du syndicalisme, considérer comme un « désert syndicale ». De plus la multiplication des CDD et des temps partiel ne favorise pas une solidarité avec les salariés et complique donc l’effort de syndicalisation.
C’est pourquoi par conséquent le syndicalisme se replie progressivement vers le secteur résiduel de l’économie industrielle là où les traditions sont anciennes et où les salariés jouissent de
...