Tartuffe
Compte Rendu : Tartuffe. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresre pas de vaines simagrees
N'a ni respect ni foi pour les choses sacrees.
Allez, tous vos discours ne me font point de peur : J -_
Je sais comme je parle, et le_Ciel voit mon coeur, (}UY.MDe
tous vos faconniers on n'est point les esclaves. j 1\.111 • • ( ~ 2tr- ~
Il est de faux devo s amsi que de faux braves; 'r-it Cr1trU '{ . v
Et cornrne on ne-voit pas qu'ou l'honneur les conduit
Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit,
Les bons et vrais devots, qu'on doit suivre it la trace,
Ne sont pas ceux aussi qui font tant de grimace.
He quoi ? vous ne ferez nulle distinction
Entre l'hypocrisie et la devotion?
Vous les voulez traiter d'un semblable langage,
Et rendre meme honneur au masque qu'au visage,
Egaler l'artifice it la sincerite,
Confondre l'apparence avec la verite,
Estimer le fantorne autant que la personne,
Et la fausse monn ie it l'egal de la bonne ?
Les hornrnes la plupart sont etrangement faits!
Dans la juste nature on ne les voit jamais ;
La raison a pour eux des bomes trop petites ;
En chaque caractere ils passent ses limites ;
Et la plus noble chose, ils la gatent souvent
Pour la vouloir outrer et pousser trop avant.
Que cela vous soit dit en passant, mon beau-frere·1 - Orgon
Qui, vous etes sans doute un docteur qu'on revere;
Tout le savoir du monde est chez vous retire;
Vous etes le seul sage et le seul eclaire,
Un oracle, un Caton dans le siecle ou nous sommes ;
Et pres de vous ce sont des sots que tous les hommes.
Cleante .... Y
Je ne suis point, mon frere, un docteur revere, ~ ~
Et le savoir chez moi n'est pas tout retire.
Mais, en un mot, je sais, pour toute ma scie
Du faux avec le vrai faire la difference. -z: ~.
Et comme je ne vois nul genre de heros
Qui soient plus it priser que les parfaits devots,~ ~ Aucune chose au monde et plus noble et plus belle
Que la sainte ferveur d'un veritable zele,
Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux
Que le dehors platre d'un zele specieux,
Que ces francs charlatans, que ces devots de place,
De qui la sacrilege et trompeuse grimace
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