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The Problem we all live with Description + Analyse

Commentaire d'oeuvre : The Problem we all live with Description + Analyse. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Décembre 2016  •  Commentaire d'oeuvre  •  554 Mots (3 Pages)  •  2 225 Vues

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The Problem We All Live With (en français : Le Problème avec lequel nous vivons tous) est une œuvre du peintre américain Norman Percevel Rockwell parue dans le magazine Look le 14 janvier 1964 durant le Mouvement des droits civiques aux États-Unis d'Amérique.

Cette huile sur toile de 91,4 × 147,3 cm se situe normalement au au musée Norman Rockwell, à Stockbridge, dans le Massachusetts mais suite a une demande de Barack Obama il se trouve à la Maison Blanche jusqu'à la fin de son mandat.

Il représente en effet au premier plan Ruby Bridges, une jeune afro-américaine à cette période âgée de six ans, vêtue d'une robe blanche signifiant la paix et la pureté.

Concluons par le matériel scolaire tenu dans sa main qu'elle se rend dans une école, plus précisément celle de La Nouvelle-Orléans fréquentée uniquement par des enfants blancs, le 14 novembre 1960, lors du processus de déségrégation raciale.

À cause des menaces et de la violence faite à son égard, elle est escortée par quatre adjoints du marshal ; la peinture est cadrée de sorte à ce que les têtes de ces adjoints soient coupée aux épaules.

Sur le mur derrière il est écrit « Nigger » (« Nègre »), l'injure raciale ou encore l’inscription « KKK », sigle du « Klu Klux Klan » (nom d'une organisation raciste) .

Une tomate écrasée sur le mur est également visible nous imaginons que l'enfant en a été la cible. La foule blanche qui assiste à la scène n'est pas représentée, le point de vue adopté par le peintre étant le leur.

Le tableau fut initialement publié dans le magazine Look du 14 janvier 1964. Norman Percevel Rockwell avait mis fin l'année précédente au contrat qui le liait au Saturday Evening Post du fait de la frustration accumulée face aux limites que lui imposait le magazine dans la représentation qu'il voulait faire de thèmes politiques, et Look lui offrit une tribune pour y mettre en avant son intérêt pour des questions de société, y compris les droits civiques et l'intégration raciale.

Le jeu des couleurs guide notre regard sur le tableau. L'artiste utilise la saturation des couleurs, comme en photographie, qui consiste à donner beaucoup d'intensité à certaines couleurs. Dans ce tableau, le blanc, le jaune et le rouge sont saturés, tandis que les gris et

bruns ne le sont pas, et paraissent ternes. Notre regard part de la petite fille vers lesbrassards, les chaussures des hommes et le sol, jusqu'aux traces de tomates sur le mur.

L'accent est mis sur l'innocence de cette enfant ( robe blanche ) qui contraste avec la violence qui l'entoure ( les quatre hommes, les inscriptions, les tomates ). Cette violence est présente mais son origine est plus ou moins cachée, tout comme la ségrégation à l'époque, en particulier dans les états

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