The Problem We All Live With

ui l'escortent et la protègent des racistes. Ruby est plus proche vers ceux de devant que ceux de derrière, elle se sent plus en sécurité vers devant. Ensuite, nous allons présenter les agents Fédéraux. Ils sont quatres blancs vêtus d'un costard et d'une brassière jaune. Ils marchent tous les quatres en shynchronisation et en ligne. Ils n'ont pas de tête : nous ne pouvons pas voir leur tête car leur identité n'est pas importante.

Puis on va parler du décor. Dans l'arrière plan on peut voir un mur, il paraît sale, jaunâtre et gris. Il y a une tomate écrasée sur le mûr, qui était sans doute destinée à la petite fille. Elle peut symboliser le sang, la violence puis la haine. Ça fait penser à l'hostilité des blancs face à la scolarisation. On peut facilement lire deux expressions inscrites sur le mûr comme « nigger », une expression raciale, qui veut dire « nègre » et l'expression « KKK », qui signifie « Ku Klux Klan » , une organisation xénophobique. Ces élements montrent portent des préjudices sur Ruby.

Nous pouvons aussi constater que sur le mur, il y a une fissure ; elle peut symboliser la paix : que la ségragation va se casser, se briser. Au sol, il y a des lignes qui peut montrer que à chaque pas, il y a une ligne et chaque ligne représente une étape, un nouveau départ.

Pour conclure, Norman Rockwell a peint ce tableau pour montrer l'absurdité de la ségrégation et du rascisme : pour être capable d'aller à l'école, la petite fille doit être protégée par la police. Norman Rockwell veut montrer que l'Amérique n'est pas parfaite, contrairement à ses précédents tableaux. Cette Amérique parfaite est un mensonge. Le titre « the problem » fait référence à la ségrégation et le « we all » fait référence aux Américains. Tout le monde doit être conscient de ce problème.

C'est la première fois que le peintre s'intéresse au sujet des droits civiques

des Afro-Américains. C'est un choc pour son public, mais aussi une très puissante prise de conscience sur la difficulté d'imposer l'idée d'intégration des AfroAméricains à une société blanche qui les rejette. Norman Rockwell travaille en s'appuyant sur des photographies, fait des croquis au fusain puis peint à l'huile très diluée.

Publié en janvier 1964 dans le magazine LOOK, le tableau est devenu symbole de la lutte pour l'égalité des droits aux Etats-Unis dans les années 1960 est depuis 2011exposé à la Maison Blanche avec le soutien du président Barack Obama.

Les œuvres « Southern Justice » (Murder in Mississippi), peint en 1965 et « New kids in the Neighborhood » (Moving Day) peint en 1967, font référence à ce tableau.