Toilette Au Lit

avec l’assistance de personnel soignant pour les actes de la vie courante, une surveillance médicale et des soins constants. J'ai ainsi pu découvrir les soins quotidiens apportés aux personnes cérébrolésées tels que : la toilette au lit, les douches, la réfection du lit ainsi que les soins médicaux comme la préparation et la distribution des médicaments, les pansements, la prévention d'escarre.

Situation d’hygiène rencontrée en stage

Madame x

Ne peut se lever seule ni se retourner dans son lit

Ne peut respirer de façon autonome

Ne peut se nourrir par les voies naturelles

Je prépare le matériel qui me sera utile afin de ne pas avoir à interrompre la toilette :

• Une chemise propre

• 1 alèse jetable

• 1 change de taille adaptée

• Un drap de dessous et un drap de dessus

• Une housse d’oreiller et 2 housses de traversin

• 2 serviettes

• 2 gants de toilette

• Une savonnette

• De l’eau de Cologne

• Le boto

• Le serum physiologique

• Crème hydratante pour le visage

Matériel environnant :

• 1 plan de travail propre et désinfecté

• Une poubelle

• Un sac à linge

Je frappe à la porte de la chambre de Madame X mais je rentre sans attendre de réponse car elle ne peut plus parler. Je prends soin de refermer la porte derrière moi afin de préserver l’intimité de Madame X. Dans cette unité, les patients ont besoin de repos, la résidente dort encore : je la réveille doucement en me présentant et en lui prenant la main : je lui explique calmement que je suis venue pour sa toilette quotidienne et que je vais ouvrir les volets pour laisser entrer un peu la lumière du jour.

Je laisse à Madame X le temps de se réveiller doucement puis je l’installe pour la toilette tout en lui décrivant les gestes que j’effectuent : je déborder le lit de haut en bas sans découvrir la personne. J’ôte l’oreiller et la couverture que je dépose sur une chaise. J’abaisse la tête du lit. Je remplis une cuvette d’eau chaude à température agréable pour le personne en veillant à ce que l’eau reste chaude (pour cela je la change aussi souvent que nécessaire et systématiquement à chaque région du corps lavée).

J’abaisse la barrière du lit afin de ne pas établir une distance physique entre Madame X et moi : elle ne risque rien car je suis proche d’elle. J’effectuer la toilette en respectant une certaine logique et de façon naturelle d’une main ferme mais sans brusquerie et suffisamment rapidement pour que Madame X n’aie pas froid et ne se fatigue pas.

Pour chaque partie du corps, je savonne, je rince abondamment et je sèche.

J’insiste au niveau des plis naturels : aisselles, dessous des seins, aines, ombilic ; siège de transpiration, d'irritation.

Je procède par région corporelle : je mouille le gant réservé au haut du corps et le savonne pour faire la toilette du visage, du cou et des oreilles. Je prends garde de ne pas laisser passer d’eau et de savon dans la canule de la trachéotomie. J’essuie le visage avec la serviette du haut en tamponnant sans frotter. A l’aide d’un tampon imbibé de sérum physiologique je nettoie les oreilles et les yeux : je prends un tampon propre pour chaque œil et pour chaque oreille en prenant garde de nettoyer l’œil de l’extérieur vers l’intérieur afin d’éviter toute infection.

Madame X ne peut ouvrir la bouche que très difficilement et le soin de bouche se fera à l’aide d’une compresse imbibée de produit antiseptique que je passe à l’intérieur des joues, autour des gencives et sur les dents. Je renouvelle l’action une autre fois si c’est nécessaire tout en prenant garde de ne pas trop incommoder Madame X : le soin de bouche étant un acte invasif que Madame X n’apprécie pas.

Je change l’eau en prenant garde de refermer la barrière du lit. De retour de la salle de bain, je descends à nouveau la barrière et explique à Madame X que je vais procéder à la toilette du haut du corps. J’enlève la chemise et je recouvre la personne du drap. Je lave le bras et la main les plus éloignés, puis le thorax, le bras et la main la plus proche ainsi que les aisselles. Je rince et je sèche en tamponnant et en insistant particulièrement au niveau des aisselles, des seins, des mains et des espaces interdigitaux (les mains de Madame X sont continuellement fermées du fait de xxxx de madame X et il faut éviter tout risque de macération). Pendant la toilette du thorax, je fais toujours attention de ne pas exercer de traction sur la gastrostomie. J’insiste sur le nombrilic en m’aidant si besoin d’un tampon de gaz imbibé de sérum physiologique. Je recouvre Madame X de sa chemise propre.

Je referme la barrière, renouvelle l’eau et procède à la toilette des cuisses, jambes, pieds. Je commence par laver la cuisse, la jambe et le pied les plus éloignés. Soutenir la jambe sous la cheville, pour en effectuer le lavage.

J’insiste au niveau du genou, des orteils et espaces interdigitaux. Prévoir pédicure si besoin je frictionne les talons et vérifie que l’état cutané est bon.

Je change à nouveau l’eau si la température n’est plus adéquate.

Je recouvre à nouveau madame X puis je lui explique que je vais la tourner sur le côté. J’installe Madame X