Victor Hugo - Demain, Dès L'Aube
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Je sais : utilisation de savoir et du présent démontre une certitude.
La forêt, … la montagne : montre les obstacles qu’il est prêt à franchir. Ca souligne la difficulté du trajet, sans pour autant effrayant l’énonciateur. L’utilisation du « la » laisse penser qu’il connaît bien la forêt et la montagne, qu’il ne s’agit pas de quelconques forêts et montagnes.
La construction syntaxique accentue le fait et la détermination, la volonté du sujet.
Parallélisme de construction : le « je », ainsi que l’utilisation du future, le fait de mettre côte à côte forêt et montagne.
Longtemps : démontre la durée, l’impatience face à l’attente.
Double négation : « puis » et « plus » qui donne la sensation qu’il lui est presque vital de partir.
Résumé de la 1er strophe : l’affinité entre les deux locuteurs est bien présente. On explique l’urgence de l’acte, la puissance plus forte que lui qui le pousse à se dépêcher. On explique la vraie raison du départ. On comprends l’éloignement et le lien fort entre le « je » et le « tu ». Répétition du « je » car il fait les actions. On comprend la détermination du locuteur.
2e strophe :
Toujours une forte détermination : il y a une métaphore pour la concentration car on ne peut pas « voir » des pensées. Il y un peu aveugle, obnubilé par sa tâche. Il nie les perceptions du monde extérieur.
Complément de moyen : du verbe « marcher » qui annonce une cadence, et une application physique à la tâche.
Son état d’esprit est très déterminé. Il sait déjà dans quel état il sera, ca sent le déjà fait.
Il y a un contraste avec l’immobilité du corps et les yeux fixés.
Il fait d’instinct le chemin, et peut donc se permettre une fermeture au monde. On ressent une volonté personnelle de s’isoler, afin d’être seul et fermé.
Un parallélisme de construction qui va relier le « voir » et « entendre » avec le « rien » et « aucun ».
Trajet seul : confirmation de solitude.
La posture de repli sur lui même : montrer une souffrance, ou juste pour souligner l’effort.
Mains croisées : signe de refus, peut-être de prière.
Le chemin semble comme un pèlerinage.
La continuité sans fin de la phrase donne un sens de trajet, de longueur…
Triste : première étiquette sur son état d’esprit. On anticipe une fin qui est donc tragique et non heureuse comme des retrouvailles pourraient le laisser penser.
Il y a un renforcement de ses sentiments négatifs. Une obscurité mentale dans laquelle il se retrouve depuis trop longtemps.
Dans cette deuxième strophe on ressent une détermination plus forte, une tristesse profonde de la part du locuteur et on aperçoit pour la première fois que la fin n’est pas aussi joyeuse qu’on peut le croire dans la première strophe.
3e strophe :
Or du soir : métaphore pour le couché du soleil.
Or : précieux, démontre la beauté du paysage que le locuteur refuse de voir.
« Partir à l’aube », « couché du soleil » : le temps qui passe.
Le locuteur implique une intention particulière qui est la négation. Il y a un net refus de voir le monde extérieur. Un repli sur lui-même.
Ni, ni : négation renforcée. Le premier annonce le deuxième.
Harfleur : première direction approximative.
Voiles : figure de style pour bateaux. Signifie la légèreté.
Il est intouchable/insensible à la beauté du paysage.
Et : conclusion, dernière étape.
Tombe : on comprend la tristesse précédente.
Quand : indication du moment.
L’utilisation du futur n’induit aucun doute quant à sa détermination. Il aboutira à l’objectif final de son trajet. De son « pèlerinage ».
Le houx : fin de l’hiver, ou bien justement plein hiver et comme le houx vit l’hiver, il résiste. Peut-être est-ce un symbole de l’amour qui persiste à travers la mort. C’est aussi la simplicité de la fleur, signe
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