Violence contre l’homme

THEATRE 3èmes : Violence contre l’homme

Diaraye sur scène avec des habits traditionnels avec la chanson mœurs de Jessica Lorraine

Diaraye : Depuis des siècles, la femme africaine est considérée dans certaines coutumes africaines, comme inférieure à l’homme et devant se soumettre à lui, ou du moins comme une personne devant seulement s’occuper de son foyer. Elle est abusée, violentée, discriminée et mise à l’écart. Mais aujourd’hui les femmes ont décidé de ne plus se laisser faire et de rendre aux hommes la monnaie de leur pièce.

Flashback : Beye est allongé sur la scène avec des gens autour de lui affichants des expressions choquées et Charlotte et Oulimata en train de l’insulter

Aïssatou : Non ! Nous ne sommes pas encore arrivés à cette étape. Retournons quelques jours en avant…

Soda : Regarde-moi ça, Cheikh D. a encore oublier ses documents

Fatimata : Soyons gentilles et amenons-les-lui

Diaraye : Je vous présente Cheikh D. architecte réputé et Cheikh Beye, son client, riche homme d’affaire polygame

Fatimata et Soda arrivent au chantier

Cheikh D. : Ah ! Soda, merci de m’avoir amené mes dossiers je les ai cherchés partout

Cheikh D. : Cheikh, je te présente Soda et Fatimata mes petites sœurs

Soda, en donnant les dossiers à Cheikh D., les fait tomber sans faire exprès ; Cheikh l’aide à les ramasser, il pose sa main sur la sienne et tous deux sourient. Ils se relèvent se serrent la main et se présentent

Soda : Soda

Cheikh : Cheikh Beye, directeur général de la CTB

Aïssatou : Quelques jours plus tard, Cheikh et ses deux amis ; André et Ibrahima se regroupent autour d’une tasse de thé.

Cheikh : Boy j’ai rencontré une fille vraiment mashallah

André : Tu as déjà deux femmes molo-molo

Ibrahima : Toi mom tu n’as rien à dire, tu es une grosse tapette. Ta femme te mène par le bout du doigt.

André : C’est faux ! Chez moi je suis le maitre des lieux

Ibrahima : C’est ça ouais. Pour en revenir aux faits, Cheikh fait ce que tu veux nous sommes des musulmans et avons le droit d’avoir jusqu’à quatre femmes

Cheikh : Merci mon frère

Diaraye : Chez André, nous faisons la rencontre de Cire, la femme de André entrain de fouiller le téléphone de son mari qui est dans les toilettes

André fait son apparition at Cire l’agresse aussitôt

Cire : QU’EST- CE QUE C’EST QUE ÇA !?!?!?!?!? Awa !? tu m’avais dit que c’était fini entre vous deux !

André : C’est pas ce que tu crois … c’est…

Cire ne lui laisse pas le temps de s’expliquer et enchaîne les coups

Cire : La vaisselle d’hier que tu as laissé trainer t’attends (tchipp) niak diom

Aïssatou : André pour défouler sa colère s’acharne sur son fils Ardo et va ensuite rencontrer Awa son ex pour mettre les choses au clair

André : Awa si je t’ai appelée ici aujourd’hui c’est parce que je sens que tu ressens ce que je ressens 

Awa : Que veux-tu dire par là ?

André : Awa, nous avons eu un enfant ensemble. Je t’aime et je sais qu’au fond de toi tu m’aimes aussi

Awa : Un enfant que tu maltraites tous les jours que dieu fait tout ça parce que tu n’es pas capable de tenir tête à ta propre femme et tu veux maintenant que moi je me remette en couple avec toi tu ne sais même pas gérer un foyer. Incapable !

Awa : D’ailleurs Ardo rentre avec moi AUJOURD’HUI même.

Diaraye : Deux jours plus tard, Cheikh Beye convoque Cheikh D., André et Ibrahima chez lui pour leur faire part d’une nouvelle

Cheikh : Merci d’être venu. Je vous ai appelé pour vous informer que je vais épouser Soda

Cheikh D. (en lui serrant la main) : Ah mashallah ! Je vais tout de suite en informer le reste de la famille.

Cheikh D. se lève et part

Ibrahima (en souriant et « checkant » Cheikh) : Ça c’est Beye !

André (en portant sa main vers sa bouche) : Lahilahailallah

Pendant ce temps Kany faisait le balai sur la scène

Aïssatou : Kany ayant tout entendu s’empressa d’aller tout raconter à Charlotte la 2e femme de Cheikh qui le dit à Oulimata la 1re femme