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Aide-soignant infarctus

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par exemple une douleur isolée, dans le bras ou des symptômes inexistants, ils sont alors découverts par électrocardiogramme.

Parfois, l’infarctus du myocarde est d’emblée massif et peut alors entraîner la mort soit :

· Parce que toutes les cellules du cœur meurent

· Soit par l’apparition d’une tachycardie mortelle

· Mécanisme :

Les artères se bouchent à causes de plaques de graisses et de cholestérol (plaque d’athérome) qui grossissent et se brisent, entrainant la fabrication d’un caillot qui vient obstruer l’artère.

L’obstruction peu se situer dans une ou plusieurs artères coronaires qui ont pour fonction d’amener l’oxygène aux cellules du cœur, si les cellules ne sont plus oxygénees, elles ne savent plus se contracter et finissent par mourir en quelques heures.

· Facteurs de risques :

Les facteurs favorisant les risques d’infarctus du myocarde sont :

· L’obésité

· Le tabagisme ou tabagisme passif

· Le stress

· L’hérédité, les antécédents familiaux

· La présence de diabète

· La sédentarité

· L’hypertension artérielle

· L’excès de cholestérol

· L’Age

Cependant, la moitié des infarctus du myocarde surviennent alors qu’aucun facteur de risque n’a été identifié.

L’infarctus du myocarde concerne 1/5ème d’hommes de 40 ans à 60ans mais, aussi les femmes et les sujets plus jeunes.

· Prévention :

Eviter l’infarctus, c’est possible !

Comme indiqué ci-dessus, les maladies cardiovasculaires entraînent beaucoup de victimes… Il reste donc beaucoup à faire pour informer et convaincre les Belges de la nécessité d’une prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire afin de prévenir un infarctus du myocarde, par exemple.

Si certains facteurs de risque ne sont pas modifiables comme l’âge, le sexe ou l’hérédité, on peut certainement agir efficacement sur d’autres. L’âge des artères, et des artères coronaires en particulier, est en effet très fortement influencé par les comportements adoptés. Ainsi, plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires majeurs (tabagisme, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, excès de poids, sédentarité) ont été identifiés. D’autres facteurs, à l’inverse, sont protecteurs (alimentation équilibrée, consommation modérée de vin, activité physique). On sait par exemple que fumer multiplie le risque d’avoir un infarctus du myocarde environ par 3, un diabète environ par 2,5 et une hypertension par 22.

Pour préserver ses artères, on peut donc agir sur certains facteurs :

Manger mieux, en réduisant notamment la consommation des graisses dites saturées (ex : beurre, crème, charcuterie, viandes de porc et de mouton, œufs) et en privilégiant les graisses mono ou polyinsaturées (huile d’olive ou de colza, margarine insaturée, etc.).

• Bouger plus : trente minutes d’activité physique par jour suffisent pour protéger son cœur et ses vaisseaux.

• Arrêter de fumer : l’arrêt du tabac depuis plus de trois ans fait gagner 7 à 10 ans d’âge vasculaire.3

• Boire moins d’alcool.

• Réduire sa consommation de sel à moins de 8 g par jour (la consommation moyenne en Belgique est de l’ordre de 10 g/pers/j) permettrait de réduire considérablement le nombre annuel de décès et d’infarctus du myocarde. Il s’agit d’éviter également la consommation de graisses saturées (celles qui se figent à température ambiante).

• Il est également important de connaître ses antécédents familiaux. Le risque de décès suite à un infarctus est plus élevé pour une personne dont l’un des parents est lui-même décédé précocement des suites d'une crise cardiaque. Les antécédents familiaux peuvent aider à prédire et mieux prévenir le risque de chaque individu.

· Évolution de la maladie :

L’évolution de la maladie est plus ou moins favorable selon les antécédents du sujet (récidives, infarctus du myocarde étendu), de la présence de facteurs de risque ou de complications immédiates, ainsi que le délai de prise en charge.

· L’infarctus en Belgique : les chiffres

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les maladies cardiovasculaires et particulièrement l’infarctus du myocarde, restent en Belgique comme dans les autres pays industrialisés, la première cause de mortalité. Ainsi, en Belgique, 38.000 personnes meurent chaque année d'une pathologie cardiocérébrovasculaire, soit plus de 100 personnes par jour ou plus de 4 par heure!

Chaque année, on compte quelque 15.000 cas d’infarctus du myocarde en Belgique. De ces 15.000 cas, la moitié, 7.000 environ, ont une issue fatale. Dans 2/3 des cas de décès, ceux-ci ont lieu avant l’arrivée à l’hôpital, témoignant souvent d’une médicalisation trop tardive.

L’infarctus est fatal chez 49% des hommes touchés: 34% en dehors de l’hôpital et 15% à l’hôpital. Les mêmes proportions de décès hors ou à l’hôpital prévalent chez la femme, avec cependant davantage d’issues fatales que chez l’homme : 55% des femmes ayant un infarctus du myocarde en décèdent, 35% hors hôpital et 20% à l’hôpital.

Enfin, les professionnels de la santé rappellent que l’infarctus touche aussi les jeunes : près d’un quart des premiers infarctus surviennent chez l’homme avant l’âge de 55 ans, avec une prévalence de risques cardiovasculaires élevée. Et de plus, chez ces jeunes victimes, 1/3 des cas d’infarctus sont fatals.

· Complications :

Elles sont possibles, nombreuses et variées.

Lorsqu’il s’agit de récidives ou d’infarctus du myocarde étendus en raison, du terrain, du grand âge, d’obésité, de diabète, d’hypertension artérielle ou parce qu’ils s’accompagnent de complications immédiates.

· Choc non cardiogénique ou choc vagal :

Insuffisance cardio vasculaire dont le cœur n’est pas responsable directement mais, qui peut aboutir à la mort.

· Choc cardiogénique :

Si l’infarctus a atteint 40 à 50% de la masse du cœur, il peut provoquer dans 10 à 15% des cas à une déchéance totale de la fonction cardiaque.

· Insuffisance cardiaque :

L’insuffisance ventriculaire gauche est fréquente dans les premiers jours, elle devient une complication lorsqu’elle entraine des difficultés respiratoires importantes.

· Troubles de la conduction :

La nécrose du cœur gêne le passage des influx électrique qui provoquent normalement la contraction du cœur. Ces troubles de la conduction peuvent aboutir à un arrêt cardiaque.

· Troubles du rythme cardiaque :

Dans 90% des cas.

· Les ruptures du muscle cardiaque :

Rares, dans 1% des cas, mais graves car elles nécessitent un traitement chirurgical

Des embolies artérielles ou pulmonaires sont fréquentes.

Un geste vital, l’appel du 112

· Examens complémentaires :

En pratique, toute douleur angineuse persistant plus de 30min est suspecte et nécessite un électrocardiogramme qui permet de préciser la localisation et l’importance de l’infarctus.

Une prise de sang est faite pour voir la valeur des enzymes cardiaques.

Pour apprécier la taille du cœur et le retentissement de l’infarctus sur la fonction cardiaque, on fait une échographie cardiaque doppler.

On fait parfois un Holter pour chercher les troubles du rythme, ou une angioscintigraphie cardiaque.

· Traitement :

Le traitement est divisé en deux temps :

Premier temps : (traitement sur place)

· Médicament contre la douleur (morphine)

· Trinitrine pour favoriser la dilatation de l’artère du cœur

· Anticoagulant

...

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