Analyse du soleil deans le soleil des scortas

e fuir le soleil, l’effort et les pleurs de femme, envie enfin de retrouver l’ombre et son repos » (p.62).

Quand Meursault voit l’arabe, tout se tend en lui, il devient très nerveux. Il est incapable de revenir sur ses pas « J’ai pensé que je n’avais qu’un demi-tour à faire et ce serait fini » (p.63).

Puis il y a la confrontation avec l’Arabe. Meursault est à nouveau poussé par le soleil, la chaleur est tellement insoutenable qu’elle le force à faire un pas en avant déclenchant l’engrenage où l’Arabe sort son couteau « L’Arabe a tiré son couteau qu’il m’a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l’acier et c’était comme une longue lame étincelante qui m’atteignait au front » (p.63) envoyant un éclair de lumière vers Meursault.

L’addition de toute la chaleur, la transpiration et le soleil lui-même avec la vague de chaleur transporté par la mer rend Meursault encore plus tendu « Tout mon être s’est tendu et j’ai crispé ma main sur le revolver. …» (p.64). Puis il tire sur l’arabe.

Meursault a compris qu’il a « détruit l’équilibre du jour » (p.64) donc qu’il ne sera plus jamais heureux.

Deuxième Partie

- Durant le procès

(p.68 – p.101)

L’unique fois où Meursault prend la parole, il prend le soleil pour responsable. « J’ai dit rapidement, en mêlant un peu les mots et en me rendant compte de mon ridicule, que c’était à cause du soleil. » (p.103). Ce qui fait rire la salle.

- En prison

Le soleil joue le rôle de l’indicateur pour Meursault, grâce à lui il peut savoir s’il fait jour ou nuit. « C’est pourquoi j’ai fini par ne plus dormir qu’un peu dans mes journées et, tout le long de mes nuits, j’ai attendu patiemment que la lumière naisse sur la vitre du ciel. » (p.111)

Il fait aussi une métaphore pour parler de Marie « Mais ce visage avait la couleur du soleil et la flamme du désir, c’était celui de Marie. » (p.117) Le soleil malgré tout continue d’avoir un aspect positif pour Meursault.

( En conclusion

Meursault a été le jouet du soleil, dont tous les actes sont dus à la « force » du soleil.

La chaleur, la lumière et le soleil sont omniprésents durant tout le roman incitant même le narrateur a tué l’Arabe.

Au début du roman il a un rôle positif au début (rencontre avec Marie, baignades etc) puis tout bascule et le soleil devient l’ennemi de Meursault, contre qui il n’aura plus aucune défense.

Le soleil est LA force dominante dans le roman.